«Nous n’avons pas fait ce travail pour nous arrêter demain. Nous irons jusqu’au bout.» La présentation des premières pistes programmatiques pour Paris sur fond de menaces de listes autonomes dans les vingt arrondissements a été l’occasion ce lundi pour le candidat (UDI) à la mairie de Paris, Christian Saint-Etienne, de montrer ses muscles. Ou plutôt de les gonfler puisque l’économiste, actuel conseiller de Paris, stagne aujourd’hui dans les sondages, autour de 3%. Mais, assure-t-il, avec 250 à 280 militants mobilisés et une équipe «forte et structurée», il espère «remonter rapidement à 10% dans les sondages».
Pas question alors de se laisser dicter sa conduite par l’UMP de Nathalie Kosciusko-Morizet. Celui dont la stratégie de listes autonomes et même l’investiture ont été vivement contestées en interne, notamment par le sénateur et conseiller de Paris Yves Pozzo di Borgo, assure qu’il «n’y aura jamais un ralliement» à l’UMP. «Quand vous passez un accord avec l’UMP, vous ramassez des miettes.» Il y aura donc «éventuellement un partenariat».
Pour cela, «Nathalie», une candidate «capable» mais qui ne mènerait pas la campagne à un «niveau» suffisant, devra reprendre l’objectif de Christian Saint-Etienne de faire de Paris «la première capitale à énergie positive». Des binômes droite-centre seraient alors envisageables dans un maximum d’arrondissements. «Tout dépendra du rapport de force, n’anticipons pas», nuance le candidat UDI, lui-même candidat dans le 9e arrondissement où se présente également l’UMP Delphine Bürkli.
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