Tout commençait bien dans cette histoire. Le scénario était parfait. Candidat puis président élu, François Hollande annonçait la réforme des rythmes scolaires, aussitôt relayé par son bancal ministre de l’Education nationale en juin dernier.
Rien de plus facile alors pour Bertrand Delanoë, commandant de bord d’un navire qui normalement ne « mergitur » pas, d’anticiper et de préparer la mise à flots des nouveaux rythmes dans la Capitale avec les moyens municipaux et le concours du Rectorat. D’autant que Bruno Julliard, son adjoint à la culture et ancien syndicaliste étudiant était le conseiller spécial de Peillon pour la réforme et Colombe Brossel, son adjointe chargée des questions d’éducation présidait justement la table ronde sur les rythmes scolaires dans le cadre de la grande concertation nationale sur la refondation de l’école l’été dernier.