Porte pas blindée, échange de tirs mis en doute... Le déroulement de l'assaut du Raid à Saint-Denis reste flou, alors que plusieurs informations viennent contredire la version donnée par le ministère de l'Intérieur.
Le mystère des conditions de l'assaut de Saint-Denis s'épaissit, alors que les informations contradictoires se multiplient. Le Raid affirme avoir essuyé des "tirs nourris", alors qu'une source de L'Express dément un échange de tirs. Selon RMC et BFMTV, la porte de l'appartement n'aurait pas été blindée, contrairement à la version du ministère de l'Intérieur.
L'affaire débute une semaine après l'assaut mené contre l'appartement dans lequel s'étaient retranchés Abdelhamid Abaaoud et son comparse : les policiers ne parviennent pas à mettre la main dans les décombres sur les armes qu'ils avaient dû affronter. Seul un pistolet automatique est retrouvé. Une seule arme, qui contraste avec le récit du patron du Raid, qui évoque dans Le Figaro des "tirs très nourris".