jeudi 30 mai 2013

Paris : massacre au gourdin fiscal !


Depuis bientôt 12 ans, la vache à lait des socialistes parisiens, la source inespérée d'argent qui leur a permis de gaspiller tant et plus, ce fut la manne des droits de mutation, perçus sur les transactions immobilières. Ils dépassèrent de presque 500 millions d'euros chaque année ce que perçurent en leur temps les maires Chirac et Tibéri. 

Mais ces belles années sont révolues. 

«Au 1er trimestre 2013, le volume de ventes tous logements confondus a reculé de 16% par rapport au 1er trimestre 2012 et dans des proportions assez comparables dans le neuf et l'ancien», vient de préciser la Chambre des notaires. Avec seulement 6 300 logements anciens vendus à Paris au premier trimestre (contre 8 600 en 2012 et 6 700 en 2011) et seulement 121 500 ventes cumulées sur les 12 derniers mois, on se rapproche des statistiques de 2009. 


La première salle de shoot verra le jour à Paris derrière la gare du Nord


Après plusieurs mois d’incertitude, la salle de shoot qui doit voir le jour à Paris, la première en France, a enfin un lieu d’implantation près de la gare du Nord, dans une zone relativement dépourvue d’habitations, mais qui ne fait pas l’unanimité des riverains.


La SNCF a mis à la disposition de la ville de Paris pour trois ans un terrain situé au 39 boulevard de la Chapelle, dans le nord-est de Paris, a annoncé jeudi le maire PS du Xe arrondissement, Rémi Féraud.
Le site, en contrebas du boulevard, non loin des voies ferrées et du métro aérien, est actuellement occupé par un parking d’une quinzaine de places et un petit bâtiment préfabriqué.
Un autre bâtiment préfabriqué d’environ 200m2 y sera construit à la place pour accueillir en même temps une vingtaine de toxicomanes et entre 100 à 150 par jour. La salle sera gérée par l’association Gaia-Paris et devrait ouvrir sept jours sur sept.
Le gouvernement avait donné en février son feu vert à l’expérimentation de cette «salle de consommation à moindre risque». Rémi Féraud espère l’ouvrir à l’automne.
Le maire voulait qu’elle se situe «dans le quartier gare du Nord-hôpital Lariboisière», où se concentrent de nombreux toxicomanes de rue précarisés, à qui elle est destinée. Elle doit leur permettre de consommer leurs drogues sous supervision de personnels de santé et de réduire les troubles à l’ordre public.
Ce lieu «était considéré par l’ensemble des partenaires comme le plus adapté», a assuré M. Féraud, car il est «suffisamment éloigné des lieux d’habitation, des écoles, des commerces, pour ne pas créer de nuisance sur la voie publique».
Situé à 800 mètres de l’entrée de la gare du Nord, le terrain est actuellement interdit à toute personne étrangère à la SNCF. L’accès sera séparé en deux entrées distinctes, l’une pour la salle de consommation, l’autre pour les employés des structures SNCF voisines.
«Le quartier va perdre beaucoup»
Pour Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, «l’objectif c’est d’éviter la stagnation de toxicomanes sur la voie publique. Ce sera le cas, puisque c’est en contrebas».
Pour «éviter la présence de toxicomanes dans des halls d’immeuble, des équipements publics comme les squares ou des parkings», la salle sera accompagnée «d’un dispositif de police spécifique et fidélisé au quartier pour qu’il n’y ait pas de trafic à proximité de la salle», a-t-elle ajouté.
«Cette salle sera implantée dans un quartier déjà frappé par de multiples trafics et délinquances», a dénoncé Serge Federbush, conseiller UMP du Xe, qui avait organisé une votation contre le projet.
Mais M. Féraud dit avoir la certitude qu’une «partie importante des habitants du quartier est favorable au projet». «Si c’était un échec, s’il y avait des problèmes supplémentaires, nous arrêterons l’expérience», affirme l’édile, qui organisera une réunion publique le 11 juin.
Marpessa Randolph, 37 ans, qui habite au 39 du boulevard, se dit «pour la salle de shoot» car «c’est un quartier où il y a beaucoup de personnes visiblement dépendantes et dans la détresse». Mais «il faudra des assurances en termes d’encadrement et de sécurité du lieu», affirme cette mère de famille.
«C’est mieux d’avoir une salle que de se shooter dans la rue», ajoute Ahsen, qui habite depuis 11 ans au numéro 37. «Mais cela va inquiéter les gens qui vont au théâtre des Bouffes du Nord, juste à côté, et les touristes qui passent par là pour aller à Montmartre», dit-il.
«Le quartier va perdre beaucoup», affirme aussi Hany Shéhata, directeur d’un hôtel trois étoiles situé dans une rue mitoyenne. «On s’attend à une perte énorme, peut-être à une fermeture, alors que le quartier commençait à se développer», dit-il.
Quand à Maryvonne, riveraine venue repérer les lieux, elle se dit satisfaite de voir que la salle de shoot sera «moins près» de chez elle qu’elle ne le pensait.

La salle de shoot se fixe au 39 boulevard de la Chapelle


La mairie a confirmé l'adresse où sera implanter la première salle de consommation de drogue en France... 

L'adresse est discrète, mais elle risque de faire parler. Au 39 boulevard de la Villette (10e), un terrain SNCF situé en contrebas, non loin de la gare du Nord, va accueillir la première salle de consommation de drogue en France. «Oui, la salle s'implantera ici», confirme Rémi Féraud, le maire de l'arrondissement. Avec Myriam El Khomri, adjointe à la sécurité du Maire de Paris, ils sont venus sur place, ce jeudi en fin de matinée, pour présenter le site de cette expérimentation prévue pour durer trois ans.

>> C'est quoi une salle de shoot? La réponse par ici sur 20 Minutes.fr

Jean-François Legaret : "Claude Goasguen est une grande gueule, je demande qu'il la ferme jusqu'à la fin du scrutin"


Jean-François Legaret : "Claude Goasguen est... par LCP

A quelques jours du scrutin, l’ambiance est exécrable au sein de la droite parisienne. Jean-François Legaret porte plainte pour "faux et usage de faux" après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il semble soutenir le mouvement GayLib dans son combat pour le mariage pour tous. Il s’agit en réalité d’une version tronquée d’une vidéo datant de 2007 dans laquelle Jean-François Legaret soutenait la création d’un contrat civil entre homosexuels. Il accuse notamment le député UMP et maire du 16e arrondissement Claude Goasguen (soutien de NKM) de diffuser cette vidéo pour le discréditer. "Je demande à l’UMP de prendre des mesures", "On sait que Claude Goasguen est une grande gueule, je demande à ce qu’il la ferme jusqu’à la fin du scrutin" dit-t-il devant la presse.

Le Paris de Christian Saint-Etienne (UDI)

NKM: “On veut saboter la primaire”


Primaire à Paris. La candidate à la primaire UMP à Paris répond aux attaques dont elle est la
cible. Et adresse un message aux opposants au “mariage pour tous” : “Ne vous trompez pas de combat !”
L’intrusion du « mariage pour tous » dans la primaire UMP à Paris attire aujourd’hui les regards. Ne regrettez-vous pas votre abstention à l’Assemblée lors du vote du texte ?

J’ai, sur le sujet,  des convictions anciennes, dont je sais qu’elles ne sont pas majoritaires au sein de ma famille politique, mais que j’assume. Sur le fond, je regrette que nous ne soyons pas allés au bout de la promesse de Nicolas Sarkozy en 2007 d’instaurer un contrat d’Union civile. C’était une solution pour éviter la scission entre deux Frances. Sur la forme, je déplore la méthode utilisée par François Hollande, qui a cherché l’avantage politique et le clivage sur un sujet de société.

Henri IV disait « Paris vaut bien une messe. » Ne croyez-vous pas que Paris valait bien une manif ?

Ce sujet est instrumentalisé par certains qui veulent faire de la primaire ce qu'elle n'est pas. Un exemple concret : appeler à voter contre moi au nom d’une position sur le mariage homosexuel, en appelant à faire élire un candidat qui a voté un vœu présenté au Conseil de Paris par les communistes pour l'ouverture du mariage aux couple de même sexe, c'est a dire exactement la loi Taubira, est une aberration. Certains essayent de dévoyer la primaire, de la saboter. C’est une manipulation. J’appelle les parisiens et les parisiennes à ne pas tomber dans ce piège.

NKM se penche sur l’avenir du bois de Vincennes


Candidate à l’investiture UMP pour reconquérir la mairie de Paris en 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet ne néglige aucun quartier, qui était ce mardi 28 mai au bois de Vincennes malgré la pluie
battante, aux côtés des élus UMP riverains qui se battent contre le projet parisien d’aire d’accueil de gens du voyage, 15 000 pétitions d’habitants à l’appui. 
L’occasion pour la députée de l’Essonne de nourrir son projet à propos de ce grand espace vert de l’Est parisien. « Actuellement, le bois de Vincennes est géré au coup par coup, trop souvent considéré comme une réserve foncière et sans vision globale. Nous devons proposer un projet d’ensemble« , plaide l’ancienne ministre de l’Ecologie.

Métropoliser les aires et proposer un projet pour le bois

Pour résoudre le conflit qui oppose les villes riveraines du Val de Marne et Paris à propos du projet d’aire d’accueil, NKM propose de travailler sur deux contre-propositions : la métropolisation des aires de gens du voyage dans le cadre de la réflexion sur la métropole de Paris, et la formulation d’un projet alternatif pour le bois de Vincennes.

39 boulevard de la chapelle


La "salle de shoot" sera située 39 boulevard de la Chapelle, à Paris 

La future salle de consommation de drogue à moindre risque sera implantée au 39 boulevard de la Chapelle, dans le 10e arrondissement, a annoncé la Ville de Paris, jeudi 30 mai, dans un communiqué. "Ce lieu permettra de répondre à la nécessité d'un accueil des usagers de drogue dans ce quartier, avec pour objectif de réduire les risques sanitaires et diminuer les nuisances sur l'espace public", a-t-elle précisé.


Elle sera située sur un terrain appartenant à la SNCF, avec laquelle une convention sera signée. L'objectif d'une telle structure est de réduire les risques de contamination (VIH, hépatite C), ainsi que les troubles à l'ordre public. Le lieu a été choisi avec l'association Gaïa, qui mène le projet, et la préfecture de police.


Contre la phallocratie, NKM prône l'usage des "barres à mine"

La révolution énergétique, avec Denis Baupin

Dans le cadre de leur campagne fédérale sur la transition énergétiqueles Jeunes Écolos Île-de-France et EELV Sciences Po ont eu le plaisir d’accueillir Denis Baupin pour une conférence sur la
Révolution énergétique.


Denis Baupin a tout d’abord rappelé les trois raisons principales qui nous obligeaient à changer de modèle énergétique. La première est le dérèglement climatique : tout le monde le dit, si la température globale de la planète augmente de plus de 2 degrés, nous ne pourrons pas prévoir les conséquences que cela aura, or, nous avons déjà atteint 1 degré. La deuxième raison est l’épuisement des ressources, et notamment du pétrole. La dernière est le poids du nucléaire par rapport au risque que son utilisation peut engendrer. Fukushima a été, s’il en était encore besoin, un exemple terrible des conséquences du nucléaire.
Les écologistes ne se contentent pas de remettre en cause le système actuel, nous pensons que la crise peut être une chance pour trouver des remèdes aux maux auxquels nous faisons face.
Denis Baupin a ainsi analysé deux types de solutions.
Favoriser l’efficacité énergétique, à la fois dans le bâtiment (isolation, chauffage, éducation aux comportements pour limiter les effets d’aubaine), dans la mobilité (développer les transports en commun et la circulation douce), et dans les systèmes électriques est indispensable : l’énergie la moins coûteuse est celle qui n’est pas consommée.
Le développement des énergies renouvelables est également nécessaire : nous devons passer des énergies de stock à des énergies de flux ! Cela permet à la fois de lutter contre la précarité énergétique et de créer des emplois.

Primaire UMP pour la mairie de Paris: exercice à haut risque pour NKM


Mobilisation en-deçà des attentes, résultat incertain : loin du plébiscite attendu, la primaire de l'UMP pour la mairie de Paris, dont le premier tour se déroulera de vendredi à lundi, pourrait se
révéler un exercice à haut risque pour Nathalie Kosciusko-Morizet, qui en était pourtant la première partisane.
Les électeurs parisiens, qu'ils soient encartés à l'UMP ou non, sont appelés à choisir sur internet de vendredi 08H00 à lundi 19H00 entre quatre candidats: l'ancienne ministre et députée de l'Essonne, âgée de 40 ans, le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret (60 ans), le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel (35 ans), et le conseiller régional Franck Margain (51 ans), vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).
La procédure de vote prévoit qu'ils s'inscrivent sur le site, qu'ils s'acquittent par carte bancaire ou chèque de trois euros, et qu'ils reçoivent par SMS un code leur permettant de voter.
Mercredi matin, un peu plus d'un mois après l'ouverture des inscriptions, 17.500 inscrits ayant payé leur écot étaient comptabilisés, selon le président de la fédération UMP Philippe Goujon.

Anne Hidalgo, "Paris n'est pas son origine mais son horizon"

Anne Hidalgo était mardi soir en meeting dans la salle du Bataclan à Paris. La candidate socialiste à la Mairie de Paris a semblé faire l’impasse sur les thèmes cruciaux du chômage et de la jeunesse, préférant mettre en avant la mise en place des vélib’ et de Paris Plage par son « peut-être » prédécesseur Bertrand Delanoë.

Il est 20 heures lorsque nous entrons au Bataclan. La salle est bondée, la température quasi-caniculaire et une forte odeur de bière nous attaque les narines. L’ambiance est décontractée : boule à facettes, musique funky, on se croirait à une soirée de retrouvailles d’anciens étudiants. Seuls les journalistes trouvent le moyen de se bousculer, massés par dizaine au devant de la scène, à la recherche du moindre visage connu : Lionel Jospin, Harlem Desir, Jean-Paul Huchon, Yamina Benguigui, et bien entendu Bertrand Delanoë. Nous arpentons la salle à la recherches de deux places que nous finissons par trouver au balcon. Nous sommes assis à coté de Jacques, 65 ans, militant PS. « Nous attendons d’elle des solutions pour résoudre la situation politique catastrophique ambiante. Notamment en s’inscrivant dans la ligne directrice tracée par Bertrand Delanoë. Nathalie Kosciusko-Morizet représente une droite peu soucieuse des milieux populaires et nous comptons sur Anne Hidalgo pour défendre les plus nécessiteux. » dit-il.

Après cet échange, les éclairages se tamisent avec vingt minutes de retard. Anne Hidalgo arrive alors dans la salle, attendue telle une rockstar avant un concert : les drapeaux s’agitent, les militants scandent son prénom durant cinq bonnes minutes pendant que la candidate PS claque une bise aux premiers venus avant de prendre place au coté de Jospin et de Delanoë. Les premiers intervenants se manifestent alors. Nous avons le droit à tous les profils : écologistes handicapés, artistes, entrepreneurs, scientifiques… chacun louant les mérites de la ville de Paris, ville « attractive », « innovante », « multiculturelle ». L’intervention la plus longue sera bien évidemment celle de Delanoë, cet homme remercié et cité par chaque intervenant, à croire que ce meeting était le sien. 

Le Paris de Christian Saint-Etienne, conseiller de Paris #UDI,

Candidature Bournazel : une imposture ?


Il y eu un temps où un jeune élu parisien prétendait se distancer des « ringards » en soutenant comme celui favorable au mariage homosexuel, et en invoquant notamment « l’égalité des droits ». Il y eut un temps où un jeune espoir de la droite parisienne affirmait comprendre le « désir de parentalité » des homosexuels en matière d’adoption. Il y eut enfin ce temps où un jeune élu du 18e arrondissement prônait une alliance avec les Verts en Île-de-France, au nom de cette volonté d’« en finir avec les vieux clivages », certainement impressionné par les succès de ces derniers, lors des européennes, en juin 2009. Mais tout ça, c’était avant…. Avant, en effet, pour se faire bien voir, il fallait oser la course au politiquement correct, quitte à égrainer ce qui est dans l’air du temps.
différents vœux de la gauche, 
Les raisons d’une mutation. Puis il y eut cette mutation soudaine, due au succès des Manifs pour tous. On s’aperçut alors que les électeurs de droite goûtaient mollement la sauce sociétale que certains cadres de l’UMP avaient accepté de servir. Parce que cette sauce ne prend pas, il faut alors se retourner comme une crêpe. Après tout, des évolutions dans un sens, comme dans l’autre, peuvent se concevoir, dès lors qu’elles sont le fruit d’une réflexion sérieuse. 

Ni supplétif du PS, ni Supplétif du FG, nous sommes E.C.O.L.O.G.I.S.T.E.S ! ;-) Par Ivan Villa


Lors de son Conseil fédéral les 25 et 26 mai 2013, Europe Ecologie-Les Verts a demandé au gouvernement un changement de cap. Présence de ministres écologistes, stratégie de l’autonomie aux municipales de 2014, mobilisation autour des retraites… Comment peser sur les orientations politiques ? Entretien avec Pascal Durand, secrétaire national d’EELV.

Regards.fr.  A propos de la participation des écologistes au gouvernement, vous avez dit que « la solidarité, ce n’est pas la soumission ». Pourtant, plusieurs ministres sont régulièrement rappelés à l’ordre par le chef de gouvernement ou le président de la République…

Pascal Durand. Pas les nôtres ! Ceci dit, qu’un président de la République ou qu’un chef de gouvernement recherche une unité de discours dans ses équipes, ça ne me choque pas. Je serais choqué qu’ils l’imposent, comme dans le système sarkozyste, gaulliste, voire même mitterrandien. Mais je ne crois pas que nous en soyons là. Il n’empêche que de notre point de vue, nous devons apporter notre valeur ajoutée à un gouvernement de partenariat entre les socialistes, les radicaux et nous-mêmes. 

www.primaireparis.fr




Kit militant NKM

Anne Hidalgo: l'invitée de Ruth Elkrief - 29/05

Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, première adjointe au maire de Paris répond aux questions de Ruth Elkrief après la célébration du premier mariage homosexuel qui avait lieu à Montpellier ce mercredi. Elle explique: ce premier mariage a été "symboliquement important", puis elle avoue espérer que "tout cela va se banaliser". Sur la PMA (la procréation médicalement assistée), Anne Hidalgo réaffirme sa position favorable et estime que sur ces sujets, "il faut des convictions". Sur les municipales à Paris, elle s'exprime à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, sa concurrente qui s'est abstenue lors du vote sur le mariage pour tous: "c'est de l'esquive. Sur un sujet comme celui-là, on est pour, on est contre. On n'est pas entre les deux (…) C'est du calcul électoral". 

L'UMP Michel Dumont défie Rachida Dati dans le VIIe à Paris

Michel Dumont, ex-maire (UMP) du VIIe arrondissement de Paris, sera candidat face à la sortante, Rachida Dati. «La mandature qui vient de s’écouler a cruellement prouvé le manque d’engagement de l’actuelle maire, Rachida Dati, sur de nombreux sujets touchant au cœur de la vie des habitants», affirme Michel Dumont. Selon l’entourage du conseiller de Paris, âgé de 61 ans, qui fut maire du VIIe de 2002 à 2008, il a informé François Fillon, député de l’arrondissement, et la favorite de la primaire UMP pour la mairie, Nathalie Kosciusko-Morizet, de sa candidature avant de l’annoncer officiellement. «Ils ne l’ont pas dissuadé» de se lancer. Les proches de NKM contestent cette démarche :«Il n’est pas question que Mme Dati ne soit pas la tête de liste officiellement investie dans le VIIe. M. Dumont n’a pas tenu Nathalie Kosciusko-Morizet informée, elle l’aurait dissuadé clairement.» Quant à l’entourage de Rachida Dati, il évoque «l’aventure individuelle» d’un élu qui «sait qu’il ne va pas être repris» sur sa liste en 2014.