mercredi 5 juin 2013

Municipales à Paris: face à NKM, Anne Hidalgo vante le "rassemblement" de son camp

Anne Hidalgo retraitée ?

Hausse vertigineuse de la taxe de balayage à Paris !

Par Eric HELARD, Conseiller de Paris, vice-président de la Fédération de Paris

Nous allons examiner au prochain Conseil de Paris le rapport financier de l’exercice 2012 de la Ville : il y aura beaucoup à dire sur l’augmentation globale des impôts locaux, sans parler de l’explosion de l’encours de dette rapporté à la population qui ne cesse de croitre, passant de 993 euros par habitant  en 2007 à 1426 euros en 2012 ! Mais je veux ici insister sur un chiffre qui ne peut qu’alerter nos administrés : + 49,2% pour la taxe de balayage ! !
Noyée dans les charges de copropriété, cette augmentation est rendue quasi-invisible. Hélas, pour les propriétaires parisiens mais aussi les locataires puisque la taxe est répercutée dans les charges, c’est la dure réalité et la poursuite du matraquage fiscal imposé par l’équipe en place ! Il faut savoir que le législateur donne la possibilité aux communes de fixer les montants de certaines taxes, comme la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou la taxe de balayage. Cela n’a pas échappé à la majorité socialiste dépensière qui doit faire face à une dette abyssale et qui en 2012, sous prétexte d’une simplification des grilles de calcul,  a aligné le montant de cette taxe à son plus haut, soit 9.22€ /m²/an. L’exaspération monte !
La campagne pour les élections municipales nous donnera l’occasion d’aborder frontalement cette question mais ce qui est certain, c’est que cela ne peut plus durer ! Vivement l’alternance fiscale !

Dossier qui fache : le milliard d'euros des Parisiens

Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris, était l'invitée politique de TV5 Monde, lundi 4 juillet 2011. A cette occasion, elle est revenue sur l'attitude de l'Etat français qui doit plus d'un milliard d'euros aux Parisiennes et Parisiens.




19 avril 2012 : Pour Bertrand Delanoë, François Hollande sera un président respectueux des Parisiens et des collectivités locales. Le maire de Paris a aussi déclaré qu'il ne demanderait pas à François Hollande de payer la dette de 1,3 milliard d'euros due à Paris par l'Etat.

Marielle de Sarnez peut défier NKM et Hidalgo

On ne parle que de NKM et Hidalgo à propos des prochaines municipales parisiennes : si les candidats de la gauche ne m'intéressent pas (ce sont des clones avec des nuances des socialistes) ceux du centre méritent déjà plus qu'on y prête attention. Je ne connais pour l'instant pas le projet de l'UDI et, à ce que je comprends, avant même de l'avoir établi, ce parti prévoit de s'allier dès le premier tour avec l'UMP. Autant se référer donc directement au projet de l'UMP...
Mais au centre, il y a surtout Marielle de Sarnez, le MoDem, et la société civile qu'elle entend mobiliser.
Je n'ai pas forcément énormément de conseils à lui donner mais, il y a au moins un point où elle pourrait coincer NKM et Hidalgo : je suis certain que le déconomètre va reprendre du service et fonctionner à plein tube au plus fort de la campagne. Les principaux candidats vont déverser une pluie de promesses sur les Parisiens, même si je soupçonne toutefois que NKM soit nettement plus prudente qu'Hidalgo sur le sujet.

Anne Hidalgo veut rassembler le PS parisien

Anne Hidalgo s’est appliquée hier à peaufiner l’image d’une battante, rassemblant large dans les rangs du 

Au café les Jolies Mômes, la première adjointe de  venue sans le maire de , quête d’autonomie oblige, a présenté sa tentaculaire équipe de campagne : pas moins de 58 personnes, maires d’arrondissements, députés ou simples élus, à la tête desquels la candidate a placé Rémi Féraud, le premier secrétaire du PS, et Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, qui dirigeront sa campagne, tandis que Myriam El Khomri et Bruno Julliard, également adjoints, seront ses porte-parole. Trois absents, en revanche : les députés-maires des XIV et XVIIIe arrondissements, Pascal Cherki et Daniel Vaillant, qui cumulent les mandats électifs. Et Jérôme Coumet, le maire du XIIIe, qui s’était montré favorable à la candidature de Jean-Marie Le Guen.

NKM, dans les pas de Jacques Chirac - L'Opinion

Depuis 1995, la droite parisienne n'avait plus de chef. C'est terminé

Au lendemain de sa victoire au premier tour lors de la primaire parisienne pour les municipales, l'ex-ministre de l'Ecologie a croulé sous les félicitations de son camp, qu'elles viennent des ténors ou de ses trois adversaires du scrutin. Nathalie Kosciusko-Morizet va désormais s'attacher à reconstruire à sa main la droite parisienne.

La suite : L'Opinion

A Paris, Wallerand de Saint-Just prépare son offensive

A la conquête de la "classe moyenne populaire" parisienne, le frontiste Wallerand de Saint-Just, candidat aux municipales pour la quatrième fois consécutive, s'appuie sur la dynamique impulsée par Marine Le Pen et sur une équipe de campagne renouvelée. (...) 

La suite sur la Lettre A

Les réseaux de NKM pour tenter de gagner Paris

Pari gagné. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) sera la candidate de l'UMP pour lesmunicipales de 2014 dans la capitale. Sa victoire – 58,16 % sur 20 074 votants – face à ses trois rivaux, dès le premier tour de la primaire organisée par la droite parisienne, lui donne "une immense liberté pour rassembler le plus large possible", confiait-elle, radieuse, lundi 3 juin après l'annonce des résultats, au milieu d'une foule de journalistes et de militants à son QG.

"Je suis la candidate choisie par les Parisiens à une large majorité face à une candidate désignée par l'appareil", s'est félicitée la députée (UMP) de l'Essonne, fustigeant Anne Hidalgo, candidate du PS, qu'elle n'a cessé de qualifier d'"héritière"de Bertrand Delanoë pendant sa campagne pour la primaire.


Cette primaire – rendue difficile par les appels à voter contre elle des mouvements contre le mariage homosexuel et de l'aile droite de l'UMP – aura été l'occasion de mettre en place des relais pour la bataille qui s'engage dans les vingt arrondissements d'ici à mars 2014. NKM a déjà mené plus de trois mois de campagne sur le pavé parisien en nouant d'anciens et en activant de nouveaux réseaux. Car l'atterrissage de l'ancienne maire de Longjumeau (Essonne) a été facilité par ses attaches personnelles et familiales avec la droite parisienne.


Si NKM a pu faire son nid à Paris, c'est aussi en s'appuyant sur des réseaux chiraquiens. Son père, François Kosciusko-Morizet, maire (UMP) de Sèvres (Hauts-de-Seine), a toujours été proche de Jacques Chirac. Son grand-père, Jacques Kosciusko-Morizet, diplomate et gaulliste, "a beaucoup aidé mon mari", confiait Bernadette Chirac en annonçant qu'elle irait soutenir NKM en campagne.

NKM, le défi du rassemblement

Nathalie Kosciusko-Morizet est la candidate socialiste qui devra affronter Anne Hidalgo pour conquérir Paris, lors des élections municipales de 2014. Qui est-elle? Quelles sont ses forces et
ses faiblesses? Eléments de réponse. 

Son profil

Polytechnicienne, elle est réputée bucheuse et brillante. Fille du maire de Sèvres (Hauts-de-Seine), petite fille d'un gaulliste historique et arrière petite-fille d'un fondateur du Parti communiste, elle a la politique dans le sang. Ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, ex-porte-parole du candidat en 2012, députée importante et reconnue à droite, le tout à tout juste 40 ans, NKM est aussi une ambitieuse. "Je serai la première femme présidente de la République", assurerait-elle à ses proches, selon le Figaro Magazine. Ovni idéologique dans son camp, elle est écolo, pas conservatrice, "bobo" revendiquée. Mais elle sait aussi être une "tueuse" : elle a vite écarté Jean-Louis Borloo de sa route vers la municipale.

Sa stratégie


Nathalie Kosciusko-Morizet pense avoir le profil pour que la droite reprenne Paris. Elle peut plaire aux classes aisées, moyennes et plus modestes de la capitale. Sans programme clairement défini encore, elle joue la "modernité".

Anne Hidalgo, retraitée à 53 ans | Observatoire des subventions

Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, touche une retraite depuis juillet 2011.

 a pourtant clamé haut et fort sur France 2 que “l’allongement de la durée de la vie implique des efforts de toutes et tous et notamment que le temps passé au travail pour faire valoir ses droits à la retraite soit allongé“. De biens belles paroles, mais dans les faits, les  sont loin de montrer l’exemple.
La socialiste et delanoïste candidate à la mairie de Paris Anne Hidalgo, ancienne directrice du travail, est en effet retraitée à seulement 53 ans, et ce depuis juillet 2011, à sa demande. Hidalgo touche donc sa retraite depuis juillet 2011, tout en continuant à exercer ses fonctions d’élue. Hidalgo cumule ainsi sa retraite avec ses indemnités d’élue. Si Hidalgo était élue à la mairie de Paris, elle toucherait alors un joli pactole.
Voici ce que l’on trouve dans l’édition du 5 février 2011 du Journal officiel: “Par arrêté du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011.

Pour Paris 2014, il n'y a pas que l'affiche Hidalgo-NKM

Si la précampagne s'est focalisée sur les deux grands partis, d'autres candidats participeront à la bataille municipale de 2014.

Nathalie Kosciusko-Morizet contre Anne Hidalgo : l’affiche du deuxième tour des municipales parisiennes de 2014 semble connue d’avance, après la désignation lundi de NKM lors de la primaire UMP. Mais derrière les deux poids lourds du match, des candidats plus ou moins «poids plumes», s'apprêtent à conduire des listes dont les résultats conditionneront les rapports de force du deuxième round. Et la répartition des sièges au Conseil de Paris. Tour d’horizon des ambitions plus ou moins avouées.

L'UDI prête à tenter l’indépendance vis-à-vis de l’UMP
Chantal Jouanno le 24 novembre 2012 à Paris.
Si Chantal Jouanno (photo AFP) a souhaité«bonne chance» à la candidate de l’UMP, sur Twitter ce matin, la sénatrice a aussi rappelé que l’Union des démocrates et indépendants«portera[it] son propre projet» aux municipales parisiennes.

Le 17 avril dernier, le sénateur de Paris Yves Pozzo di Borgo avait en effet annoncé sa candidature. En février, Chantal Jouanno avait affirmé qu’elle ne se présenterait pas. Quant à Rama Yade, un temps pressentie, elle a préféré prendre la tête d’une liste à Asnières.
Forte de onze élus au Conseil de Paris, l’UDI espère monter à 20 ou 30 sièges en 2014.
Au Modem, Marielle de Sarnez a déjà annoncé sa candidature
Marielle de Sarnez en janvier 2009.
Elle l’a annoncé parmi les premiers. Le 21 mars sur France 2, Marielle de Sarnez. 



Signez la pétition pour le départ à la retraite total d'Anne Hidalgo !

Chenva Tieu a de bonnes lectures et c'est ainsi qu'il a appris par le Delanopolis et Atlantico nos révélations sur le retraite d'Hidalgo à 52 ans. 

Il a pris l'heureuse initiative de lancer une pétition sur internet ce dont nous le félicitons et que nous relayons.


" Moi, Chenva Tieu, j'ai appris avec un grand étonnement que Mme Anne Hidalgo avait demandé à 52 ans de pouvoir bénéficier de ses droits à la retraite. Alors même que l’on apprend du Chef de l’Etat lui-même qu’il envisageait une augmentation des durées de cotisations, alors même que le système social français a du mal à survivre, celle-là même que veut devenir la prochaine maire de Paris est depuis juillet 2011 une jeune, très jeune, (trop jeune ?) retraité. 

On est alors en droit de s’interroger. Si c’est légal est-ce moral ? Est-ce à cette même personne, certainement fatiguée par de nombreuses années de labeur, que les Parisiennes et Parisiens vont vouloir confier les clés et l’avenir de Paris ? Est-ce elle qui va pouvoir trouver des solutions pour les 160 000 chômeurs de la capitale, dont de très nombreuses femmes de plus de 50 ans ? Est-ce elle que nous donnerons comme modèle de travail et de réussite aux jeunes générations ? 

Non, ça suffit ! il y a du cynisme et de l’indécence dans le choix de Mme Hidalgo, surtout dans une période marquée par les souffrances sociales, et par la nécessité de faire des sacrifices. J’en appelle à toutes celles et tous ceux qui en ont assez de cette arrogance sociale, qui n’en peuvent plus de payer les dégâts sociaux de celles et ceux qui se croient tout permis, qui simplement ne veulent plus être ainsi méprisés ouvertement. Puisque Mme Hidalgo veut prendre sa retraite, et puisqu’elle en a le droit, alors incitons-la à se retirer et à bénéficier d’un repos bien mérité. 

Signez la pétition ! " 

Pour signer allez LA.

Municipales parisiennes: Hidalgo et Kosciusko-Morizet sur le ring

Nathalie Kosciusko-Morizet à droite, Anne Hidalgo à gauche: la bataille de Paris a réellement démarré
mardi, au lendemain de la désignation de l'ancienne ministre pour affronter la candidate socialiste, favorite des sondages.
La députée de l'Essonne, âgée de 40 ans, a remporté dès le premier tour la primaire ouverte de son parti, avec 58,16% des suffrages des quelque 20.000 votants.
Chacune des deux rivales avait donné rendez-vous mardi matin à la presse: Anne Hidalgo dans un café du IXe, pour y présenter l'ensemble de son équipe de campagne, Nathalie Kosciusko-Morizet dans le XVIIe, pour un déplacement sur le thème phare du logement.
"Je n'ai peur de rien ni de personne. Je suis bien ancrée. Ce qui intéresse les Parisiens, ce ne sont pas les batailles de personne. Je suis combattive, croyez-moi", a déclaré à la presse Anne Hidalgo, 53 ans, aux côtés de ses porte-parole Myriam El Khomri et Bruno Julliard, adjoints en charge de la Sécurité et de la Culture.
Ses directeurs de campagne sont le premier secrétaire du PS parisien Rémi Féraud, et l'adjoint au maire de Paris en charge de l'Innovation Jean-Louis Missika. Jean-Marie Le Guen, qui a laissé longtemps planer l'hypothèse de sa propre candidature avant de se rallier, s'est vu confier le dossier du Grand Paris.

Anne Hidalgo retraitée

Municipales à Paris : les questions qui attendent NKM et Anne Hidalgo

Nathalie Kociusko-Morizet  et Anne Hidalgo sont confrontées à des défis très différents. De leur capacité à les affronter dépendra l'issue de leur duel.

Dans quel arrondissement la championne de l'UMP se présentera-t-elle?

Bernadette Chirac a conseillé à Nathalie Kosciusko-Morizet de se présenter dans le XIIe, un gros arrondissement qui élit 10 conseillers de Paris. C'est aussi dans le XIIe que, dès la victoire annoncée, la maire du VIIe Rachida Dati l'a implicitement encouragée à être candidate, soulignant que c'est l'un des arrondissements «où va se jouer l'avenir de Paris». C'est là que s'étaient fait élire Christine Lagarde et Jean-Marie Cavada en 2008. Avant eux, l'avocat Arno Klarsfeld y avait tenté sa chance aux législatives en 2007… D'où le risque, pour elle qui arrive déjà de Longjumeau dans l'Essonne, de porter le poids de cette succession d'étoiles filantes. Sur place, Charles Beigbeder, soutien de Jean-François Legaret à la primaire et candidat aux législatives dans l'arrondissement en 2012, revendique la tête de liste. Tout comme Franck Margain, le candidat du PCD qui a fait 10 % à la primaire. NKM n'a pas encore annoncé son choix. Elle le fera «avant le 14 juillet». Elle pourrait aussi se présenter dans le XIVe qui compte 10 conseillers de Paris. Mais c'est là que se présente la MoDem Marielle de Sarnez. Faut-il prendre le risque d'un affront direct au centre? Certains évoquent aussi le IXe, présenté comme le plus facile à conquérir. Mais il ne compte que 3 conseillers de Paris et cela risquerait d'être interprété comme un choix de confort, l'anticipation d'une défaite.

Parviendra-t-elle à rassembler la droite parisienne et à renouveler les listes?

«Rassemblement!» C'était le mot d'ordre lundi soir au QG de la victoire, rue de la Lune. Une incantation reprise en chœur par les perdants: Jean-François Legaret, Pierre-Yves Bournazel et Franck Margain. 

A l’UMP, la bataille des primaires n’est pas close

Une bataille peut en cacher une autre. Si à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a remporté l’épreuve de la
primaire UMP en obtenant dès le premier tour 58,1 % des voix face à ses trois adversaires, la candidate n’est pas parvenue pour autant à légitimer le processus.
Avant même la proclamation des résultats, trois sarkozystes, Isabelle Balkany, Henri Guaino et Thierry Mariani, sont montés au créneau pour dire tout le mal qu’ils pensaient de ce type de consultation, avec d’évidentes arrières-pensées.
Ils ne veulent pas d’une primaire en 2016 pour désigner le candidat à la présidentielle, car Nicolas Sarkozy aurait l’obligation de s’y soumettre comme les autres candidats s’il voulait se représenter. Ils feront tout pour s’y opposer.

Nicolas Sarkozy, sur Pierre-Yves Bournazel "ce mec est fou à lier"

l s'attendait probablement à un meilleur score, mais Pierre-Yves Bournazel est pour le  
grand public l'une des découvertes de la primaire à l'UMP à Paris. Et un candidat qui n'a pas franchement été du goût de Nicolas Sarkozy, selon les informations du Canard enchaîné

Au lendemain de sa demande de suspension immédiate du vote, suite aux nombreux bugs, Pierre-Yves Bournazel a déclenché la "fureur" de l'ancien président de la République. Celui-ci a appelé Jean-François Copé pour lui demander d'intervenir :

"Ce mec est fou à lier, calme-le !"

Le maire PS du 3eme arrondissement de Paris perd ses nerfs et m’agresse verbalement en public ! A force de cumuler, on est moins lucide… (Jacky Majda)

Carton rouge au maire du 3eme arrondissement de Paris ! 

Je reviens du conseil du quartier Sainte Avoie qui s’est déroulé ce soir à la mairie du 3eme arrondissement de Paris et je peux vous assurer que la situation fut complètement surréaliste.
Alors que les conseillers présents s’apprêtaient à voter pour moi pour que je devienne leur représentant au « comité consultatif du carreau du Temple », monsieur le Maire a pris la parole et m’a diffamé en public en racontant que j’avais envoyé un mail (à qui ?)  remettant en doute sa probité sur l’attribution des logements sociaux dans le 3eme arrondissement de Paris.
Sincèrement, je pense qu’il est grand temps qu’il passe la main car manifestement il ne sait pas garder son sang froid. En effet, il est élu depuis 1995 à la mairie du 3eme arrondissement et compte se représenter en 2014 à l’âge de 72 ans…Où sont les promesses d’Hollande sur le non-cumul des mandats ?
En outre, voici la liste de ses fonctions et de ses indemnités associées :

  • Maire du IIIeme : 2851 euros
  • Conseil de Paris : 2661 euros
  • Président de la RIVP : 1270 euros
  • Administrateur SemPariSeine : 65 euros
  • Administrateur Sté d’exploitation de la tour Eiffel : 320 euros
Soit un total de 7167 euros
Sincèrement, en toute objectivité, quand on est maire d’un arrondissement comme le 3eme arrondissement, on a le devoir de s’y consacrer à plein temps…C’est à cause de personne comme lui que les électeurs se détournent de la politique…
Personnellement, je suis favorable au non cumul des mandats aussi bien au niveau des fonctions que dans le temps…

Le prochain maire de Paris sera une femme de gauche

Ainsi Nathalie Kosciusko-Morizet vient d’être désignée par les militants UMP pour représenter
ce parti dit de droite aux prochaines municipales parisiennes. Elle sera confrontée à Anne Hidalgo du Parti socialiste, et d’aucuns cherchent encore ce qui les sépare, mis à part l’étiquette politique. Terrible confirmation du fait indéniable que l’UMP est un parti de centre gauche, voire de gauche, comme nous l’analysions déjà. Le FN s’étant également déporté vers la gauche, en soutenant la même politique que le PCF de 1980, où est la droite dans ce pays ?
Avoir un arrière-grand-père (André Morizet) membre fondateur du Parti communiste français fait-il de vous quelqu’un de gauche ? Non, bien sûr.
Être mariée avec Jean-Pierre Philippe, énarque et ancien maire socialiste de Villefontaine (Isère), fait-il de vous quelqu’un de gauche ? Non, pas tout à fait.
N’avoir quasiment jamais travaillé dans le privé mais toujours dans le giron de l’État fait-il de vous quelqu’un de gauche ? Non, pas encore.
Critiquer systématiquement des positions de droite tenues dans votre parti, comme ceux de Jean-François Copé sur les pains au chocolatou de Christian Vanneste, fait-il de vous quelqu’un de gauche ? Quasiment, oui.
Tenir vous-mêmes des positions que le PS ne renierait pas, comme sur les OGM ou sur le mariage homosexuel, fait-il de vous quelqu’un de gauche ? Oui, définitivement.
Ainsi l’UMP, qui était déjà de gauche dans son ensemble, vient-il de désigner une candidate à la mairie de Paris qui s’est illustrée pour être encore plus à gauche que la ligne classique de l’UMP. Cela en dit long sur la gauchisation de notre pays, et l’emprise de la chape de plomb de gauche et d’extrême-gauche qui pèse sur lui.