mercredi 15 mai 2013

Boulimique Chenva Tieu

Patrick Trémège devrait à nouveau se méfier. Dans la course à l'investiture pour devenir tête de liste UMP à
la mairie du 13e, l'éternel candidat de la droite pourrait à nouveau se faire doubler sur la ligne d'arrivée. 

Alors qu'il est pleinement engagé dans le marathon des primaires pour la mairie de Paris - qui a déjà connu une sortie de route en la défection de la candidature de Rachida Dati - Chenva Tieu l'a dit sans ambages : « Je suis candidat pour mener la liste UMP face à Jérôme Coumet. » 
Et, à l'en croire, Patrick Trémège n'aura pas son mot à dire, la décision revenant à la direction nationale du parti. 

Pour l'heure, l'ancien candidat aux législatives fourbit ses armes : « Les autres participants à la primaire ont un profil tout à fait honorable, mais je suis le seul à être chef d'entreprise. » Un label que Chenva Tieu porte en bandoulière. Si ses promesses de réduction de la fiscalité, du montant des
loyers et du chômage, sont actuellement adressées à l'ensemble des Parisiens, le nouvel homme fort de la droite locale vise tout autant l'électorat du 13e arrondissement. 

Mais au vu des tannées électorales subies en cascade par l’UMP 13e depuis plus de 10 ans – dont la défaite significative du sieur Tieu lui-même aux dernières législatives (35% contre 65% des voix à Denis Baupin) -, rien ne porte (encore) à croire que le maire PS a du mouron à se faire.

PSG : Hidalgo dénonce les "outrances" de l'opposition

Invitée ce mercredi de France Info, la première adjointe et candidate PS à la mairie de Paris a réagi aux critiques de l'opposition autour de l'organisation de la fête du PSG lundi soir. Une fête qui s'est terminée dans la violence. Anne Hidalgo dénonce des "polémiques bassement politicienne" à un an des élections municipales.




Emeute du PSG : le foot parisien entre Qatar et Clignancourt



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Le football occupe à Paris une place étrange. Dimanche passé, lorsque le Paris Saint-Germain (PSG) a conquis son titre de champion de France – ce qui n’était plus arrivé depuis dix-neuf ans –, les rues populaires du XIIIe arrondissement ne vibraient d’aucune ferveur particulière. Elles frissonnaient plutôt sous l’effet d’un printemps glacial. On imagine sans peine l’explosion de joie qui aurait parcouru tout Marseille, des quartiers Nord au Vieux-Port, si l’OM avait remporté le championnat.


Le lendemain soir, c’est une mauvaise fièvre qui a saisi Paris, et plus particulièrement le Trocadéro. L’équipe du PSG devait y recevoir son trophée et, loin de la liesse, c’est l’émeute qui a éclaté dans ces beaux quartiers. Passons sur la nauséabonde récupération politique des événements par l’UMP et la pitoyable transformation de bedonnants conservateurs en agitateurs «djeunes» qui tapent sur le gouvernement en épargnant les casseurs. Il est vrai qu’on prend moins de coups à ce petit jeu de massacre.


Le deuxième débat de la primaire UMP à Paris


Débat Chenva Tieu vs Jean-François Legaret - ce soir à Pelleport

Pierre-Yves Bournazel sur le terrain

Ça Vous Regarde : le débat : Émeutes du PSG : la faute du Ministre ?


Ça Vous Regarde : le débat : Émeutes du PSG... par LCP


Par LCP Assemblée nationale 

Une fête gâchée…c’est le triste constat des supporters du PSG qui s’apprêtaient aujourd’hui à acclamer leurs héros sur l’avenue des Champs-Elysées…Voitures calcinées, arrêt de bus vandalisés, vitrines de cafés saccagées, hier soir la Place du Trocadero s’est transformée en véritable champ de bataille. Trente personnes, dont trois membres des forces de l’ordre, ont été blessées lors d’incidents entre supporteurs et policiers. Au total, 800 policiers étaient mobilisés et 21 personnes ont été interpellées pour jets de projectiles et dégradations, a annoncé le préfet de Paris Bernard Boucault. Pour la droite parisienne, l’inacceptable s’est produit et la préfecture s’est laissée débordée, quand le député du seizième arrondissement Claude Goasguen va jusqu’à réclamer la démission du Ministre de l’Intérieur. Manuel Valls est-il en train de vivre son baptême du feu ? Ces incidents sont-ils le seul fait de quelques hooligans ou peuvent-ils être le prologue à des émeutes sociales de grande ampleur ?

Christian Saint-Étienne : les voies tracées par le Grand Paris restent les bonnes


Christian Saint-Étienne, économiste au Conservatoire national des arts et métiers, analyse pour le JDD le
Christian Saint-Étienne
plan du gouvernement pour les infrastructures de demain.


Dans votre dernier livre*, vous tracez une stratégie pour la France de demain. Le XXIe siècle sera-t-il celui des mobilités?
Sans aucun doute, tant sur le plan physique que numérique. La France jouit encore d’un niveau d’équipements correct, mais ses investissements sont vieux de trente ans. Or le grand enjeu des années à venir sera la métropolisation. Partout, la population s’urbanise. La Chine va devoir construire des villes pour 300 millions de personnes au cours des vingt prochaines années, car c’est un élément clé de l’élévation du niveau de vie. L’économie de l’innovation pousse aussi à une concentration des acteurs (chercheurs, entrepreneurs…). Cette densification des agglomérations a aussi un effet sur la productivité des entreprises. La métropole de demain devra offrir un haut niveau de qualité de vie et cela passe par une mobilité et une interconnectivité totales. Il faut repenser nos villes en Grand Paris, Grand Lyon ou Grand Grenoble, capables de rivaliser avec un Grand Londres et un Grand Berlin. Stockholm a pris dix ans d’avance sur nous sur ce plan. C’est la vitrine du futur.

Comment se déplacera-t-on dans ces métropoles?
Comme aujourd’hui, mais à partir d’infrastructures et de moyens de transport plus intelligents et plus rapides. Les autoroutes de demain seront des axes à valeur ajoutée avec des péages automatiques et des capteurs qui calculeront le prix du passage de minute en minute en fonction du trafic. Nos gares seront des points à partir desquels on pourra compléter un déplacement en voiture électrique ou par tout autre moyen de transport grâce à un téléphone intelligent qui programmera notre circuit. Nos déplacements seront optimisés et plus propres grâce aux voitures électriques ou plus économes en énergie. Mais 80% de nos déplacements se feront toujours en transport privé.

Le Grand Paris de Nicolas Sarkozy misait sur le tout TGV et un budget de 245 milliards d’euros. Reste-t-il pertinent ? 

Logement : le Grand Paris devra fluidifier les parcours résidentiel


Par Mathias Thépot 
Plus qu'ailleurs, les freins à la mobilité résidentielle à Paris et ses alentours restent importants. Pour changer la donne, la loi du Grand Paris qui a fixé pour objectif de construire 70.000 logements par an devra se concentrer sur le parc intermédiaire.

Pour être couronnée de succès, l'opération du Grand Paris -qui prévoit la construction de 70.000 logements par an contre 40.000 aujourd'hui- devra assurément développer une offre locative intermédiaire. Les parcours résidentiels dans Paris et ses alentours sont en effet davantage freinés qu'ailleurs et la partie basse des classes moyennes en souffre tout particulièrement.
Il faut dire que la structure de l'offre de logements ne leur est pas favorable. Pour faire changer la donne, la création de logements intermédiaires, aujourd'hui trop marginale, permettra aux ménages franciliens de facilité la transition entre un marché locatif social gelé et un marché libre trop coûteux.
Le marché libre de plus en plus inaccessible
À Paris intra-muros, par exemple, tandis que les prix des biens les plus chers augmentaient de 135 % au cours des années 2000, ceux des biens les moins chers enflaient de 220 %.

Les Ultras ont eu bon dos... - L'Hérétique


Comme d'habitude, quand il y a des scènes d'émeutes et des agressions en séries, il vaut mieux lire entre les lignes toute la presse en raison du politiquement correct.
C'était très facile d'accuser les ultras, supporters du PSG virés du Parc des Princes en raison de leurs comportements violents. Je ne doute certes pas qu'ils aient apporté leur pierre (c'est le cas de le dire) à l'édifice, mais ce que l'on comprend à la lecture des témoignages c'est qu'il y avait tout au plus 200 à 300 ultras, et, derrière eux, 2000 à 3000 racailles de toutes sortes. 
Le problème, dans notre pays, c'est que la racaille est impunie depuis des décennies. Je crois Valls sincère dans sa volonté de rétablir l'ordre républicain, et sans doute plus efficace que Sarkozy, mais l'inconvénient c'est qu'il est dans un gouvernement de gauche et que les messages laxistes à répétition de Taubira réduiront en pièces son projet. 


La Mairie du 16ème avait donné un « avis favorable » à la fête du PSG au Trocadéro !!! - Paris 16 Info


Il faut parfois ne pas trop se presser lorsque l'on commente l'acualité, "tourner sept fois sa langue dans sa bouche" comme l'on dit pour ne pas s'en vouloir le lendemain d'avoir trop vite porté un jugement hâtif sur un événement à chaud. Paris16info, qui depuis presque 10 ans chronique tout ce qui arrive de bon comme de moins bon dans le 16ème, est passé maître en matière de prudence et s'est bien gardé mardi matin de réagir aux émeutes de lundi soir qui ont eu lieu dans le nord de l'arrondissement, quartier Chaillot.
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Comme beaucoup, en direct, nous avons assisté, dépités et incrédules, au saccage et aux scènes de violence, en nous demandant à qui la faute ? Très vite -par récupération politique et peut-être par désir de se couvrir- le Député-Maire du 16ème, Claude Goasguen, est monté au créneau, et pour une fois nous avions envie de le croire et de partager son indignation...

Hôtel-Dieu : les urgences condamnées à fermer


Sa parole est habituellement rare. Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), est sortie de sa réserve, hier, pour tenter de faire barrage à la levée de boucliers que provoque la restructuration du plus ancien hôpital parisien.

C’est officiellement la fin des urgences de l’Hôtel-Dieu?
MIREILLE FAUGÈRE. A partir du 4 novembre, le service d’accueil des urgences (SAU) sera transféré vers les autres sites, c’est-à-dire Cochin, Saint-Antoine, Saint-Louis-Lariboisière et le Pitié-Salpêtrière. Nous allons faire des travaux et répartir les moyens nécessaires pour accueillir plus de personnes dans ces hôpitaux. En même temps ouvrira à l’Hôtel-Dieu une structure pluridisciplinaire de soins ambulatoires pour des consultations sans rendez-vous qui fonctionneront 24 heures sur 24, avec un plateau de radiologie et la présence d’un Smur en continu.


Qu’est-ce qui justifie que le site du centre de Paris, qui recouvre neuf arrondissements, devienne un hôpital sans lits?
Aujourd’hui, l’Hôtel-Dieu est un hôpital qui est devenu inadapté à l’exercice de la médecine conventionnelle car ce site historique est trop vétuste et ne permet pas d’assurer les soins en qualité et sécurité de manière durable. 

Violences à Paris : Manuel Valls doit-il démissionner?

Violences à Paris : Manuel Valls doit-il démissionner? un sondage du Figaro

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/05/14/01002-20130514QCMWWW00511-violences-a-paris-manuel-valls-doit-il-demissionner.php

NKM : sa première mesure comme maire de Paris, agir sur la sécurité


La première mesure de la favorite de la primaire UMP pour la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, sera, si elle est élue maire en 2014, d’"agir sur la sécurité", a-t-elle déclaré mardi à LCI lors du deuxième débat de la primaire.

"J’agirai tout de suite sur la sécurité. On a vu hier soir des scènes d’émeute à Paris (…) On a vécu là un manque de préparation, un manque de mobilisation, une forme de laxisme, qui rejoint la façon dont la mairie de Paris regarde le problème de la sécurité", a déclaré la candidate, faisant allusion aux graves violences qui ont émaillé la fête du PSG lundi à Paris.
"Il y a des choses qu’on peut faire tout de suite", a poursuivi l’ancienne ministre, qui s’était rendue sur place lundi soir, et qui a interpellé mardi à l’Assemblée le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur le sujet.
"Il y a des ASP (Agents de surveillance de Paris, ndlr) qui sont financés par la Ville de Paris (…) Ces agents de sécurité financés par la Ville de Paris sont concentrés sur les amendes de stationnement, ils peuvent faire autre chose, être concentrés sur les questions de sécurité, la lutte contre les pickpockets, on a aujourd’hui des problèmes de cambriolage", a précisé Mme Kosciusko-Morizet, qui avait déjà évoqué cette redéfinition des missions des ASP lors du précédent débat.

Le Paris de Chenva Tieu, candidat à la primaire de Paris (UMP)


Le Paris de Chenva Tieu, candidat à la primaire... par BFMBUSINESS

Primaire à Paris : piques feutrées entre candidats UMP


Les cinq candidats à l'investiture pour les municipales participaient mardi soir à leur second débat télévisé. Les échanges les plus vifs ont opposé la favorite NKM et l'outsider Pierre-Yves Bournazel.

«Petit débat agressif»«venin»«mensonge» : après quelques échanges relativement consensuels, le ton a fini par légèrement monter entre deux des prétendants, Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel. Quasiment le seul accrochage à relever au cours du deuxième débat organisé entre les cinq candidats à la  primaire UMP pour les municipales de 2014 à Paris, réunis sur LCI mardi soir - Chenva Tieu, Jean-François Legaret et Franck Margain complètant le plateau.
Sujet du clash : les participants vaincus à la primaire UMP soutiendront-ils, sans conditions, le candidat désigné ? L’engagement doit être partagé par tous, estime Pierre-Yves Bournazel qui a voulu s’assurer du soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet. 

Soutien de Franck Margain à Clément Weill-Reynal



Franck Margain, candidat à la primaire UMP, en vue de la mairie de Paris, apporte son soutien au journaliste Clément Weill-Raynal, dans l'affaire du Mur des Cons.

Primaires UMP à Paris : Nathalie Kozciusko-Morizet chahutée lors du 2e débat


Primaires UMP à Paris : NKM chahutée lors du 2e débat 

POLITIQUE - Le deuxième débat des primaires de la droite parisienne a eu lieu mardi soir en direct sur LCI. Bournazel en a profité pour titiller NKM lors d'échanges plutôt tendus. Metro vous livre le best of des meilleures déclarations des cinq candidats.

Nathalie Kozciusko-Morizet :
"J'irai dans un arrondissement de reconquête mais je ne dirai pas lequel car ce n'est pas le sujet de la primaire"
"Paris a besoin d'un maire pas d'une girouette, mes positions sur le mariage gay ne changeront pas".
A Bournazel : "Attention, ce n'est pas ce genre de propos agressifs qui nous feront gagner".
Pierre-Yves Bournazel :
A NKM : "Tu viens de mentir. Pourquoi tu dis que j'ai voté un voeu (en faveur du mariage pour tous au conseil municipal du 18e) que je n'ai pas voté ?"
A NKM : "Je fais du porte à porte depuis dix ans et je ne t'ai pas attendue pour le faire. (...) Mais si je suis désigné candidat je te soutiendrai avec plaisir".
"Personne ne peut se décréter plus compétent qu'un autre".
Jean-François Legaret
"Ces primaires sont déjà un succès. A gauche, il n'y a pas de primaire, c'est une procédure de cooptation totalement monarchique".

Violences à Paris : les ratés de la préfecture de police


Exclusif Le Point 


La préfecture de police avait été alertée des risques de débordements. Mais avait visiblement décidé de passer outre. On connait la suite.

L'idée était séduisante : les joueurs du PSG soulevant le trophée de champion avec la tour Eiffel derrière. Mais, à la place, ce sont des images de violence qui font depuis hier soir le tour du monde. Une trentaine de
blessés, dont un gendarme et deux policiers, des voitures brûlées, des vitrines brisées, une vingtaine de casseurs interpellés..., les débordements dans la capitale autour de la célébration du titre de champion du PSG suscitent de nombreuses critiques, notamment à l'intérieur de la police. "C'est un fiasco, confie au Point.fr un responsable policier chevronné. J'ai honte pour la préfecture de police."
Les pouvoirs publics, et notamment la préfecture de police de Paris, ont-ils commis une faute en sous-estimant les risques ? Au premier rang des accusés : la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dirigée par René Bailly. 60 policiers - sur 700 agents que compte cette direction - sont dévolus aux violences urbaines, dont près d'une dizaine travaillent spécifiquement sur les hooligans. En théorie, ce sont eux qui alertent en amont les autorités sur les risques de dérapage. "Il était prévisible que les ultras virés du Parc profitent de l'événement pour se venger de la politique de sécurité menée par le club depuis trois ans", explique le même responsable policier.