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— Déborah GODET GOURIO (@DeborahGODET) 25 mai 2013
samedi 25 mai 2013
UDI Paris
Chenva Tieu, candidat gay à la primaire UMP à Paris, déclaré inéligible
Chenva Tieu, candidat à la primaire UMP à Paris, a été déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel, qui a annoncé sa décision vendredi, et ce en raison d'un problème avec un compte de campagne législative.
Seul favorable au mariage pour tous
Secrétaire national du principal parti d'opposition, M. Chenva Tieu était l'un des cinq rivaux se disputant l'investiture de l'UMP pour les municipales de 2014 dans la capitale (avec Pierre-Yves Bournazel, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Legaret, Franck Margain). Parmi eux, il était le seul ouvertement gay suite à son coming out (lire notre article), et également le seul favorable à la loi sur le mariage pour tous.
Il avait été candidat aux législatives de 2012 dans le 10e arrondissement. Mais son compte a été rejeté en janvier par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, en raison notamment de paiements directs de certains frais, au lieu de passer par un mandataire financier.
Inéligible à tout mandat
«Eu égard, d'une part, au caractère substantiel de l'obligation méconnue, dont M. Tieu ne pouvait ignorer la portée, et, d'autre part au montant et à la part des dépenses ainsi acquittées, il y a lieu», en application du code électoral, «de prononcer l'inéligibilité de M. Tieu à tout mandat pour une durée d'un an à compter de la date de la présente décision», déclare le Conseil dans sa décision. Il ne pourra donc pas être candidat aux municipales de mars 2014.
Âgé de 50 ans, le secrétaire national de l'UMP en charge de l'Asie est né au Cambodge, d'origine chinoise. Il a cofondé le Club du XXIe siècle qui regroupe des représentants de la «diversité».
Chenva Tieu (UMP), favorable au mariage gay : « la Chine possède une supériorité mentale »
Chenva Tieu est un militant atypique de l’UMP, écarté de la primaire de l’UMP pour les municipales à Paris après avoir été déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel. Dans un portrait du Point.fr, il s’explique :
« À l’UMP, tout le monde sait que je suis favorable au mariage pour tous. J’ai été hué, écarté, défoncé dans les médias. »
Ou encore, faisant allusion à son homosexualité et ses origines asiatiques : « On m’a accusé de communautarisme parce que je me suis présenté dans le 13e (un quartier à forte immigration asiatique, NDLR) et que je suis favorable au mariage gay. »
Mais avant de se lancer en politique, Chenva Tieu explique s’être préparé à « se faire essorer mentalement ». [...]
Selon lui, la France a encore beaucoup à apprendre de la Chine « qui possède une supériorité mentale, car elle pratique naturellement le triptyque passé-présent-futur en s’appuyant sur sa civilisation, son poids économique et le rang qui sera le sien dans le concert des nations ».
Chenva Tieu : "la France à du mal à élaborer son futur"
Déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel, l'UMP Chenva Tieu est contraint de renoncer à la primaire. Portrait d'un politique atypique.
Chenva Tieu ne se considère pas comme "un professionnel de la politique". Contrairement à ses anciens concurrents aux municipales UMP à Paris qui, dit-il, ont une "dépendance statutaire et alimentaire" à leur fonction. Le voilà contraint de se retirer des municipales UMP à Paris en raison de l'invalidation par le Conseil Constitutionnel de ses comptes de campagne pour les législatives 2012. Mais à l'entendre, cela ne relève en aucun cas de l'amateurisme. Il préfère évoquer un coup du destin et "la lenteur de la bureaucratie française" : après la mort de son mandataire, il a dû fournir une attestation de décès, clôturer son compte de campagne puis en ouvrir un nouveau. Résultat, explique-t-il, des dizaines de jours perdus et des créances d'une valeur de 4 600 euros qu'il a été obligé de régler lui-même, ce qui est formellement interdit lors d'une campagne. Avant de se lancer dans les municipales, il a d'ailleurs consulté trois avocats qui ont tous considéré que "le risque de condamnation était "raisonnable, voire minimum".
Le candidat malheureux refuse de jouer les victimes et d'invoquer la théorie du complot. Mais il évoque tout de même des ennemis à l'extérieur et surtout à l'intérieur de sa famille politique.
Paris : Anne Hidalgo poursuivra la lutte anti-voitures
La candidate PS aux municipales promet de continuer à réduire la place des automobiles. Elle s'est déjà engagée à faire disparaître le diesel.
C'est une annonce qui devrait ravir les piétons et les cyclistes... et fâcher les automobilistes. Anne Hidalgo, la candidate socialiste à la mairie de Paris, compte bien faire de moins en moins de place aux voitures dans la capitale. Elle restera ainsi dans la droite ligne de Bertrand Delanoë si elle est élue en 2014. "Je poursuivrai" ce choix de la municipalité actuelle, a assuré jeudi soir sur TF1 la première adjointe du maire Bertrand Delanoë, officiellement candidate à sa succession depuis mercredi soir.
Elle a plaidé pour les "alternatives" à l'automobile mises en place pour assurer les déplacements dans la capitale (tramway sur les boulevards extérieur, Autolib', Vélib, etc.). "Je veux poursuivre cela pour deux raisons", a ajouté Anne Hidalgo, "la première, c'est d'abord une question de sécurité routière, aujourd'hui il y a encore beaucoup trop d'accidents qui engagent des enfants ou nos aînés". "Et la deuxième, c'est bien sûr une question de pollution.
Election du 25 mai : un succès fondateur pour le renouveau du centre droit parisien
Communiqué de presse – Fédération UDI Paris
Les présidents des composantes fondatrices de l’UDI Paris et les élus UDI de Paris sont surpris de la réaction du sénateur Yves Pozzo di Borgo. Lors du Bureau restreint provisoire du 18 avril en présence du Sénateur, ont été entérinés la date de l’élection au 25 mai, la composition des Conseils départemental et national sous réserves de validation par l’UDI national. Tout adhérent a été informé des conditions de dépôt de candidature et de la date de la Convention. Dès le 24 avril, le siège disposait des éléments nécessaires pour effectuer les envois de convocation. Quelles que soient les raisons du retard de l’envoi, celui-ci ne peut être imputé à la Fédération provisoire parisienne et ne peut constituer un motif de report ou de mise en doute de la sincérité de la procédure.
Ainsi le sénateur disposait de tous les éléments pour faire acte de candidature et rassembler autour de lui les 500 noms nécessaires à la constitution d’une liste de Conseil Départemental. Il ne dispose d’aucun motif pour émettre « des réserves sérieuses quant à la validité du scrutin départemental prévu le samedi 25 mai ». Sa décision de ne pas se rendre à la Convention ou de se réserver « le droit de contester le résultat de cette élection par tous les moyens légaux » lui appartiennent mais constituent un aveu de faiblesse personnel d’avoir failli à fédérer une équipe autour de sa candidature.
La mémoire est cruelle mais essentielle en politique. Lors d’une précédente élection d’une autre Fédération de Paris, la dernière de l’UDF pour laquelle s’affrontaient alors deux candidats, Marielle de Sarnez et déjà Yves Pozzo di Borgo. Ce dernier, sénateur nouvellement élu par la volonté de l’UDF, n’avait pas su accepter sa défaite avec le fair-play nécessaire et avait essayé de déstabiliser l’élection autant que son résultat.
Notre famille politique qui revendique ses valeurs humanistes, son ouverture d’esprit et son héritage démocrate-chrétien ne peut se reconnaître dans des manœuvres « florentines » au service de petites ambitions personnelles et dont l’objectif comme le résultat ont pour conséquence de nuire à l’avenir collectif et prometteur de l’UDI.
L’élection du 25 mai marquera le départ de la reconquête de Paris par le centre-droit. Son succès auprès de tous les militants sera un démenti indiscutable à la dernière réminiscence de la guerre fratricide que se livre le centre depuis 2007 et qui conduit aujourd’hui la France a douté de son avenir entre un gouvernement otage des extrêmes et démuni au sein d’une Europe en crise.
Face à l’unité retrouvée et au professionnalisme qui marquent les débuts très prometteurs de la Fédération UDI Paris, demain en ordre de marche, et grâce à l’entrain et au talent des 2 800 adhérents unis autour d’un projet Paris 2014 aussi innovant qu’en rupture avec les deux mandatures Delanoë, l’équipe encore provisoire menée par Patrice Gassenbach en appelle à tous les militants pour se mobiliser demain samedi pour que cet exercice démocratique marque la première pierre de nos succès électoraux à venir.
Patrice Gassenbach élu à la tête de l'UDI Paris
Patrice Gassenbach élu PRESIDENT de la
fédération de Paris à plus de 95% des votes!
Marielle de Sarnez et l'après Delanoë : " j'associerai l'UMP et le PS à la gestion de Paris"
La présidente du MODEM de Paris, Marielle de Sarnez, a justifié sa candidature à la mairie de Paris par le besoin d'un changement de comportement et d'attitude, après 13 ans de gestion du socialiste Bertrand Delanoë.
Invitée de "Samedi Politique" sur France 3 Paris, cette proche de François Bayrou reconnait que le maire actuel a eu de bonnes intuitions et fait des choses très intéressantes mais selon elle, il faut une gouvernance de la ville de Paris "moins partisane et moins idéologique".
"Si j'étais élue maire de Paris, a-t-elle dit, j'associerai l'UMP et le PS à la gestion de la capitale et je demanderai à des personnalités de ces partis de prendre en charge des dossiers". Cette démarche semble une tentative au niveau local de mettre en oeuvre la volonté de François Bayrou de dépasser les clivages partisans.
Déjà candidate en 2008, Marielle de Sarnez avait enregistré 9% des voix au premier tour.
Pour NKM, par Charles Consigny
À Paris, l'UMP est une espèce de champ de ruines où chacun joue sa propre partition d'une façon ridicule et irresponsable.
Paris est une fête et l'UMP est, depuis l'éloignement de Nicolas Sarkozy, une espèce de champ de ruines où chacun joue sa propre partition d'une façon ridicule et irresponsable, où l'on s'écharpe pour des postes plus que pour des idées, où l'on triche, où l'on ment, où l'on n'invente rien et où l'on n'a pas envie d'aller. Le délabrement du pays, la platitude du président, le délire de son aile gauche, l'inquiétude des acteurs économiques et l'atonie du débat intellectuel ne suffisent pas à convaincre l'opposition de prendre de la hauteur.
Le cas de Paris est symptomatique : la droite avait enfin trouvé un candidat crédible, Nathalie Kosciusko-Morizet qui, rien qu'en matière de style, élève un peu la joute, et les deux racailles de la Droite forte, sarkozysme usurpé, n'ont rien trouvé de mieux ni de plus urgent que d'essayer de la faire battre dans une primaire interne qui n'intéresse personne.
Oui à JFL, non à NKM ! (le Cri du Contribuable)
A Paris, je préfère JFL à NKM. Voici pourquoi.
Par Alain Dumait, fondateur de Contribuables Associés
Pour la première fois dans l’histoire politique française, l’UMP organise donc (jusqu’au 3 juin 2013) une « primaire » 100 % numérique pour désigner l’un de ses 5 candidats comme chef de file de cette formation politique pour les élections municipales de mars 2014.
Il y avait des arguments pour et d’autres contre, d’autant que cette consultation est « ouverte » à tout électeur figurant sur les listes électorales, s’inscrivant par internet à cette « primaire », et acceptant de payer 3 euros.
Aujourd’hui, la campagne bat son plein. L’importance de la participation à cette opération constituera un test important. J’entends dire qu’une participation plus élevée que celle attendue pourrait être le signe d’une « manipulation»… Il me semble pourtant que les cinq candidats retenus sont tous estampillés UMP « pur sucre ».
Il est vrai que, comme toujours, les médias ont leur chouchou. En l’occurrence Mme Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM). Et comme ces mêmes médias ne sont pas « à droite », cette candidate peut être soupçonnée d’être plutôt « fausse droite ». Mais voyons les choses de plus près.
NKM n’a jamais pris la moindre position favorable aux contribuables. De tous les parlementaires UMP, elle est l’une des plus mal notés par l’Association Contribuables Associés.
En regard, Jean-François Legaret (JFL) est un élu parisien qui, par le passé, a démontré une grande sagesse (quand il était l’adjoint aux finances de la Ville de Jean Tiberi), et qui, aujourd’hui s’engage à mener une autre politique financière que celle de M. Delanoë.
Abaisser le nombre de fonctionnaires de la Ville, les subventions aux associations communautaristes, et les impôts globalement. Il sera le candidat de la droite forte et de la rupture.
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