dimanche 10 janvier 2016

75009 - Quoi de neuf dans le 9e arrondissement en 2016 ?

@Anne_Hidalgo : « La politique nationale m’est devenue encore plus insupportable »

La maire de Paris, qui dit avoir « confiance [en elle] depuis toujours », revient sur son parcours familial et personnel, les raisons de son engagement en politique et sur les attentats qui ont frappé Paris.


Je ne serais pas arrivée là si…

… Si mes parents, fuyant l’Espagne franquiste, n’avaient pas immigré en France avec la conviction que l’avenir de leurs deux filles passerait par l’éducation et que tout leur serait un jour possible. A condition de travailler bien sûr. Là-dessus, on ne transigeait pas. Pour mon père, fils de républicain espagnol qui s’était réfugié en France pendant la guerre d’Espagne, ce pays avait une dimension mythique : c’était la patrie de Victor Hugo et le pays de l’éducation par excellence. Il avait dû quitter l’école très tôt et travaillait dans les chantiers navals de Cadix. Ma mère était couturière. La vie en Espagne était extrêmement dure. Ils sont venus en France portés par un idéal et le rêve d’une parfaite intégration. La famille n’avait pas beaucoup de moyens, c’était même souvent la dèche, mais c’était joyeux, aimant, et surtout plein d’espoir : « Tout ce que tu voudras faire, tu pourras le faire, si tu t’en donnes les moyens. » Tout est parti de là.




La suite : Le Monde

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Anne Clerval: "À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes"

Dans Paris sans le peuple (1), la géographe Anne Clerval analyse finement l’éviction des classes populaires de la capitale. Ce processus, appelé gentrification, ne tombe pas du ciel. Il est autant le fruit de la métropolisation que de l’absence, au niveau local, de politiques publiques permettant aux classes populaires de se réapproprier la ville.
Reste-t-il encore des espaces 
populaires à Paris ?
Anne Clerval. On ne peut pas répondre à cette question dans l’absolu. En Île-de-France, comme à Paris, il y a toujours de moins en moins d’ouvriers et d’employés et de plus en plus de cadres et de professions intellectuelles supérieures. À l’intérieur du périphérique, ces derniers sont passés de 21 % en 1982 à 34 % en 2008. À côté de la bourgeoisie traditionnelle se développe une petite bourgeoisie intellectuelle, avec une surreprésentation des professions de l’information, des arts et des spectacles et des étudiants. Paris intra-muros concentre à elle seule 26 % de ces dernières à l’échelle du pays. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’employés ou d’ouvriers dans la capitale. Mais ils sont sous-représentés par rapport au reste de l’Île-de-France, ou même au reste du pays. À Paris, 20 % de la population des ménages sont des ouvriers ou des employés, contre 33 % en France. Il ne reste que quelques quartiers, comme Belleville ou la Goutte-d’Or, où ils sont encore surreprésentés par rapport au profil moyen de l’ensemble de la ville. Et encore, ces zones apparaissent à peine si on les compare au profil moyen de la région.


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Hommage aux victimes des attentats: @Anne_Hidalgo explique le peu d'engouement par la présence de @fhollande

Pour Anne Hidalgo, s'il n'y avait pas grand monde ce dimanche matin pour la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme, c'est un peu la faute à François Hollande. Et à l'horaire très matinal de l'évènement.


Le contraste était saisissant, ce dimanche matin. Un an après la marche du 11 janvier, la place de la République, où le chef de l'Etat a rendu hommage aux victimes des attentats, était désespérément vide. L'an dernier, après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, près de 4 millions de Français s'étaient réunis dans les rues de Paris pour montrer leur attachement à la liberté d'expression et leur refus du terrorisme, envahissant la place.  
Mais ce dimanche, à part les officiels, les proches des victimes et quelques badauds massés derrière les barrière de sécurité installées autour d'une place bouclée et sous très haute surveillance, il n'y avait pas grand monde. 


Pour Hidalgo, il n'y avait personne à République parce que "les Parisiens ne sont pas du matin"

Recueillement en hommage aux victimes des attentats