dimanche 24 février 2013
Dans l'enfer de la ligne 13
NB : contrairement à ce que dit le sénateur interrogé dans le reportage, la ligne 1 ne traverse pas Saint Cloud, commune non desservie par le métro.
Paris Capitale Numérique, la consultation sur le projet est ouverte
Créer une vitrine du savoir-faire numérique français, un incubateur géant en plein cœur de Paris, tel est le but affiché par Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’économie numérique, avec son projet « Paris Capitale Numérique ». Depuis quelques jours a démarré la consultation publique sur ce sujet. Un questionnaire en ligne permet à tous ceux qui se sentent concernés de donner leur avis, préciser leurs attentes et livrer leurs bonnes idées.
Réunion publique chez Cap Digital
Ce questionnaire sera ouvert jusqu’au 1er avril, mais une première restitution sera faites dans quelques semaines, à l’occasion du séminaire gouvernemental prévu pour le 28 février prochain. Les résultats définitifs seront récoltés par le Caisse des dépôts, qui est chargé de la mission de préfiguration de ce projet et qui devra rendre ses conclusions en juin. L’idéal, selon la ministre, serait que les premières start-up puissent poser leurs valises dans ce nouveau quartier numérique avant la fin de l’année.
Pour pouvoir se faire une idée plus précise de ce projet, le pôle de compétitivité francilien Cap Digital organisait le 12 février, une réunion publique d’information dans ses locaux, dans le 12ème arrondissement de Paris, avec la présence de Philippe Dewost, directeur adjoint de la Caisse des Dépôts en charge du programme d’économie numérique, qui présentera la consultation et animera les débats.
Ce projet va certainement susciter beaucoup de questions, car Paris est loin d’être une zone vierge en matière d’innovation numérique. La capitale et ses environs comptent déjà deux pôles de compétitivité (Cap Digital et Systematic), un institut de recherche technologique (SystemX à Saclay), huit incubateurs gérés par la ville de Paris, un incubateur créé par cinq institutions scientifiques (Agoranov), une poignée de pépinières d’entreprises, etc. Sans oublier, évidemment, l’association Silicon Sentier qui fédère nombre d’acteurs du numérique et qui propose entre autres un espace de co-working (La Cantine) et un programme de développement de projets (Le Camping).
La proximité physique comme moteur d’innovation
Pourquoi, alors, créer une zone supplémentaire ? « Tous ces acteurs sont actuellement dispersés », déplore Fleur Pellerin dans une vidéo. Son projet, au contraire, vise à concentrer un grand nombre d’acteurs – entreprises, instituts de recherche, investisseurs, etc. - dans une même zone, à Paris ou en proche banlieue. L’idée étant de miser sur la proximité géographique de tous ces acteurs pour créer un nouveau dynamisme. Un peu comme dans la Tech City dans l’est londonien, qui abrite environ 200 entreprises et qui compte des partenaires prestigieux comme Google, Amazon, Intel, ou Cisco.
Mairie de Paris : Chantal Jouanno confirme qu'elle ne sera pas candidate
Elle l'avait déjà laissé entendre lors d'une interview donnée au Figaro mardi dernier. C'est désormais officiel, Chantal Jouanno ne sera pas candidate à la mairie de Paris.
Municipales 2014
Publié le 16 février 2013
Invitée de France 3 Ile-de-France ce 16 février, la sénatrice de Paris Chantal Jouanno a affirmé qu'elle n'était pas candidate à la mairie de Paris. C'était la deuxième fois qu'un nom de l'UDI était avancé pour briguer la mairie de Paris en 2014. En effet, Jean-Louis Borloo était pressenti pour la course mais a récemment annoncé sa non candidature. Comme le patron des Démocrates indépendants, l'ex ministre des sports a tenu à faire taire les rumeurs :
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/mairie-paris-chantal-jouanno-confirme-qu-elle-ne-sera-pas-candidate-641351.html#sLQJkEAkqeAlAuBw.99
Un regard sur Bertrand Delanoe : la folie fiscale du maire de Paris
En décembre 1975 le Gouvernement de Raymond Barre fait voter au Parlement le nouveau statut de la ville de Paris, un statut qui dote la Capitale pour la première fois depuis 105 ans d’un maire à part presque entière qui succédera à Jules Ferry. Le statut est taillé sur mesure pour Michel d’Ornano et pour faire de la capitale une place forte de la majorité Giscardienne avec un budget de quinze milliards de francs et 40 000 postes fonctionnaires alors même que la nouvelle municipalité n’exercera pas la plénitude des compétences dévolues à une commune. Tout est ainsi fait pour que l’homme qui contrôlera Paris en 1977 puisse en faire une citadelle électorale. Manque de chance pour Giscard d’Estaing c’est Jacques Chirac qui au terme d’une campagne électorale d’une violence inouïe emporte la timbale et s’installe pour 18 ans place de l’Hôtel de Ville.
Le maire de Paris a une chance absolument incroyable car bien qu’il ne soit officiellement que « Monsieur le Maire », il est en fait à la tête d’une collectivité qui est à la fois commune et département.
Ainsi le Conseil de Paris se réunit il soit en tant que conseil municipal soit en tant que conseil général. Il exerce les deux champs de compétences. Il y a pourtant une subtilité supplémentaire car il n’exerce pas la plénitude des compétences dédiées à ces types de collectivités : Dans un certain nombre de matières importantes et coûteuses telles que la sécurité ou les transports les compétences sont partagées voire totalement exercées par la Région île de France et plus encore par l’Etat au travers de la Préfecture de Police de Paris. Ainsi une part importante des « agents de la Ville de Paris » voit ses rémunérations et les conditions d’exercice de ses activités professionnelles fixées par la ville de Paris mais les rémunérations en tant que telles sont effectuées, payées, par l’Etat. On appelle ça une invitation au clientélisme :
Paris : à quoi jouent Dati et Copé ?
Dati confie son admiration pour... Bertrand Delanoë. La maire du 7e arrondissement a une stratégie trouble. Et Copé lui a demandé de se retirer. Le patron de l'UMP ne veut pas de primaire à Paris.
La maire UMP du 7e arrondissement ne cesse de tresser des lauriers à Bertrand Delanoë : "Il a été un grand maire parce qu'il aime sincèrement les Parisiens", explique-t-elle, estimant même que Delanoë a su anticiper des concepts d'avenir que d'autres pays ont ensuite imités (Vélib', Paris Plages) et qu'il a eu le culot d'adouber, pour sa succession, une femme d'origine étrangère et socialement défavorisée, Anne Hidalgo. Toutes caractéristiques qui s'appliquent également à Rachida Dati. Que cherche donc l'ancienne garde des Sceaux, qui vient d'ouvrir son site Datipourparis.fr?
Copé tente d'éviter la primaire
Le patron de l'UMP ne connait peut-être pas la réponse. Mais il a reçu, mardi, Rachida Dati et Pierre-Yves Bournazel pour leur demander de renoncer à leur candidature parisienne, histoire d'éviter des primaires dans la capitale.
Variations psycho-politiques autour de NKM
Ses initiales s'affichent en une de tous les médias : NKM suscite en effet à la fois fascination et répulsion. Et si ces trois lettres permettaient à Nathalie Kosciusko-Morizet d'aller loin en politique ?
JFK, VGE, DSK, NKM. Un président américain mythique, un ex-chef d’Etat français, un ancien Directeur du FMI, la femme qui monte à Paris... Le premier est mort assassiné, le second a mal vieilli, le troisième s’est politiquement suicidé : qu’adviendra-t-il de NKM ? Il est trop tôt pour l’écrire mais quoiqu’il en soit, être identifiée médiatiquement par trois initiales, c’est, quand on est un personnage public, déposer sa marque.
N-K-M, c’est aussi trois syllabes qui claquent comme la Lo-li-ta de Nabokov, nymphette de légende qui a tant inspiré l’œuvre de Serge Gainsbourg et de bien d’autres. NKM, nymphe du Palais-Bourbon ? Un peu. Avec sa beauté diaphane, son charme évanescent et son rire de gamine, la candidate à la Mairie de Paris tranche avec la grisaille des imposantes enceintes de la République.
En savoir plus sur
Anne Hidalgo sèche encore le conseil de son arrondissement
"Anne Hidalgo sèche encore le conseil de son arrondissement"
c'était le 5 février dernier
Source : le Parisien
http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/anne-hidalgo-seche-encore-le-conseil-de-son-arrondissement-06-02-2013-2542483.php
c'était le 5 février dernier
Source : le Parisien
http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/anne-hidalgo-seche-encore-le-conseil-de-son-arrondissement-06-02-2013-2542483.php
NKM nous n'oublierons pas : déjà 1 093 J’aime
Le groupe : NKM nous n'oublierons pas est sous titré :
- Groupe des Friendly et Gays opposés à l'arrivée de NKM à Paris
- Parce qu'on ne peut pas prétendre à la Mairie de Paris et être contre le mariage pour tous
- Parce qu'une abstention militante et engagée ça n'existe pas
déjà 1 093 J’aime
Candidature de NKM, un sale coup pour la gauche parisienne !
La gauche parisienne vient d’apprendre une sale nouvelle. Tout semblait parfaitement organisé par Bertrand Delanoë qui avait assuré sa succession avec une dauphine incontestée, sa première adjointe depuis mars 2001, Anne Hidalgo. Largement dominante, la gauche parisienne qui représente si bien, on le sait, les couches populaires dans une ville où l’on loue des appartements de 9m2, a un magnifique bilan derrière elle et a su rendre à Paris la mixité sociale qui lui manquait tant.
À la pointe de l’émancipation, on sait par exemple que le maire de Paris a pris des positions courageuses pour le mariage gay et contre l’homophobie, la faim dans le monde, la mort et les automobiles trop anciennes qui polluent. Il va même accepter une compétition interne dans son propre camp avec très probablement une candidature écologiste au premier tour qui espère surfer sur les scores de Cohn-Bendit aux européennes de 2009, lequel avait poussé des pointes à plus de 35% dans les zones défavorisées comme le XIe arrondissement où végètent dans une quasi-misère des intermittents du spectacle, des designers et des femmes violonistes épouses de ministres le l’Intérieur.
Hélas pour Delanoë, une nouvelle candidature sur sa gauche vient troubler cette belle harmonie. Il ne s’agit pas du PCF ou du FDG dont l’influence est profondément réduite dans la capitale
Y aura-t-il des primaires à Paris ?
Le PS et l'UMP veulent organiser des primaires pour désigner leurs candidats à la mairie de Paris. Un voeu pieux. Mais cela est-il possible ? Et est-ce souhaitable ? Decryptage.
UMP et PS le proclament haut et fort. Il y aura des primaires ouvertes à la population pour désigner leur candidat respectif aux municipales de 2014 à Paris.
Et pourtant, rien n'est moins sur. Pour des raisons diamétralement opposées. A gauche, on a le savoir-faire mais pas de candidats. A droite, il y a pléthore de candidats mais pas le savoir-faire. Décryptage.
PS recherche candidats désespérément
Dans l'entourage d'Anne Hidalgo, ils sont nombreux à l'admettre sur le ton de la confidence : il n'y aura peut-être pas de primaires. Tout simplement parce qu'il n'y a pas de candidats pour se présenter face à la première adjointe de la mairie de Paris, pour l'instant seule candidate socialiste déclarée. Une primaire ouverte à la population n'aurait évidemment aucun sens s'il n'y a pas le choix.
La suite sur
Inscription à :
Articles (Atom)