La droite et
le centre peuvent-ils gagner les municipales à Paris dans un an ?
Le seul domaine dans lequel la majorité sortante
peut s’enorgueillir d’afficher un bon bilan, c’est celui de la communication. Le
quotidien des Parisiens depuis 2001 s’est dégradé. Les loyers ont progressé de
47 %, l’accession à la propriété est devenue une utopie pour le plus grand
nombre des habitants de notre ville, la politique des transports aboutit à une
thrombose généralisée, la pollution n’a pas diminué et la pression fiscale a
bondi dans des proportions inédites pour les particuliers comme pour les
entreprises. Partager ce diagnostic avec les Parisiens et leur proposer un
projet mobilisateur nécessitera un temps plus important que celui de la campagne
officielle. C’est la raison pour laquelle je demande depuis 2009 l’organisation
d’une primaire ouverte afin que l’opposition s’adresse aux Parisiens avant
l’échéance de 2014.