dimanche 13 octobre 2013

Bertrand #Delanoë (#PS) et l'éloge de "la paresse" du dimanche

Les dimanches ne doivent pas devenir des jours comme les autres. Ils doivent rester ces sanctuaires du repos, de la gratuité et du partage qui jalonnent des semaines de plus en plus réduites au travail et à la consommation. Ils doivent garantir à l’homme cette part qualitative de liberté qui échappe au règne de la quantité : liberté d’être seul ou en famille, de sortir ou de rester chez soi, d’agir ou de rêver, de réfléchir ou de prier. La convivialité, le sport, la culture, l’engagement caritatif, et même la paresse doivent continuer à réunir dans une forme de repos la plus grande partie de nos concitoyens.
Dans une ville comme Paris, ce principe simple fait face aujourd’hui à une réalité complexe. D’abord parce que le repos et les loisirs du plus grand nombre y nécessitent la continuité de nombreux services publics, notamment dans les transports et les équipements sportifs et culturels. Ensuite parce que la convivialité ne peut y donner sa pleine mesure sans que les cafés, les restaurants, et tous les lieux de rencontre et de discussion ne soient ouverts. Enfin parce que les touristes, qui représentent 10% de l’activité économique de Paris, n’ont pas nécessairement le loisir d’acheter un autre jour les produits qu’ils souhaitent rapporter de leur séjour. Pour toutes ces raisons l’atmosphère des dimanches parisiens repose à la fois sur le calme et la sérénité que procure la fermeture de 80% des commerces, sur la convivialité que permet l’ouverture des commerces de bouche, et sur la vitalité ciblée des grandes artères touristiques.

Après Vélib et AutoLib, le #PRG va proposer ScootLib au Conseil de Paris

BOITE A IDEES - A six mois des élections municipales parisiennes, le PRG va mettre à la table du Conseil de Paris ces 13 et 14 octobre l'une des idées de son programme pour 2014 : le ScootLib. 

 Le principe ? Comme son nom l'indique, le ScootLib et le petit frère, version scooter électrique, du Vélib et d'AutoLib, qui sévissent déjà dans les rues de la capitale. L'idée est de mettre en place "le chainon manquant entre Vélib et Autolib, un moyen de déplacement écologique", explique le PRG dans un communiqué.

Europe, justice, catholicisme : les internautes réagissent aux propos de Rachida Dati (#UMP)

#Paris2014 : pour Mélenchon, l'accord PCF-PS est une "aberration"

Jean-Luc Mélenchon ne digère pas le choix des dirigeants du Parti communiste de s'allier au Parti socialiste pour les municipales à Paris. Il y voit une "aberration". e torchon brûle entre le Front de Gauche et le Parti Communiste Français. 

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a déploré dimanche "l'exemple désastreux à Paris" donné par les dirigeants du PCF qui choisissent de s'allier aux socialistes pour les municipales. "Je déplore l'exemple désastreux qui sera donné si à Paris un des partenaire décide de quitter le Front de gauche" pour s'allier avec des socialistes a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle devant les 300 représentants de son parti réunis depuis samedi à Clermont-Ferrand pour la convention sur les élections municipales et européennes. Le conseil départemental du PCF de Paris s'est prononcé à 67% pour des listes municipales d'union avec les socialistes et leur candidate Anne Hidalgo. Ce sont cependant les militants qui trancheront les 17, 18 et 19 octobre. 

La suite :  l'Express


NDLR : Le Front de gauche est une coalition de partis politiques français, initiée par le Parti communiste français (PCF) et le Parti de gauche (PG). En 2012, ses composantes nationales sont le Parti communiste français, le Parti de gauche, la Gauche unitaire, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, République et socialisme, Convergences et alternative, le Parti communiste des ouvriers de France, la Gauche anticapitaliste, et du mouvement politique Les Alternatifs.

@MCCG (#UMP) poursuit sa campagne dans le XIVeme

Anne Hidalgo invitée du Forum Libération

Anne Hidalgo sera l'invitée du Forum Libération  "A bas la crise" le 19 octobre prochain à côté de chez vous au théâtre de la Cité Internationale . 
Elle interviendra de 11h15 à 12h45 sur le thème "Une maire pour tous?" et échangera notamment sur le thème de la ville et du logement. 
Inscription ici 
Thèmes: 
Date: 
Samedi, 19 Octobre, 2013 - 11:45

La première conférence interparlementaire sur la gouvernance économique et financière se réunira à Vilnius cette semaine

C'est une petite victoire pour tout ceux qui souhaitent une implication plus forte des parlements, nationaux et européen, dans la définition des orientations économiques et financières de l'Union européenne.
Celle ci a considérablement accru la coordination des politiques budgétaires et économiques avec notamment l'instauration du semestre européen. Les États membres, en particulier ceux de la zone euro, sont tenus désormais à une discipline budgétaire renforcée dans le cadre d'un pacte de stabilité rénové. In fine, ce sont les gouvernements réunis au sein du Conseil européen qui, sur proposition de la Commission européenne, décident des orientations économiques et financières que devront suivre les États.
Ce processus fait peu de place aux parlements nationaux, qui restent certes souverains en matiere budgétaire, mais qui ne participent pas à la définition des orientations qu'ils sont censés appliquer. Idem pour le Parlement européen dont le seul pouvoir dans ce domaine réside dans l'audition de la Commission européenne. 

La liste d’#HidalGO (#PS) pour #Paris2014 : pas d'arabes et de noirs

Dans la soirée de jeudi, Anne Hidalgo a annoncé, sur son compte Facebook, les noms des têtes de listes socialistes investies à Paris. 

Zineb Dryef souligne sur Rue 89 le manque de «diversité» de cette liste.
Les grands absents de cette liste, comme dans celle de NKM à l’exception de Rachida Dati : les candidats de la «diversité».
Plusieurs sympathisants socialistes d’origine étrangère ont manifesté leur colère sur la page Facebook d’Anne Hidalgo :
Nora Medjahed : «C’est bizarre qu’il y ait aucun nom à consonance étrangère. Je n’ai pas l’impression d’être en France. Dommage encore une fois.»
Souad Djouahra : «Quelle représentation de la diversité avec ces têtes de listes ? ? ! ! ! ! Honte à vous madame Hidalgo et votre équipe de campagne pour une ville aussi cosmopolite que Paris ! ! !»
Sam Ziz : «Bravo pour la diversité. Mme Hidalgo, vous êtes d’un mépris total pour les populations qui vous ont soutenue.»
Soréa Toumani :«Nous sommes encore les oubliés de la république ! ! ! ! Il y en a marre ! ! ! Plus blanc que blanc et bien ce sera sans nos voix ! ! ! »

Bobos de gauche, racistes et intolérants

Les Inrocks - “La mixité sociale à Paris est une notion hypocrite”

Des appartements réhabilités à Bastille ou Belleville, des parcs, des terrasses et une flopée d’équipements culturels dans les quartiers populaires : la ville de Paris connaît depuis 20 ans une embellie urbaine, à l’instar de New York ou Londres. Mais alors qu’on vante les bienfaits économiques et écologiques de cette “gentrification”, on passe sous silence le nouveau rapport de force entre ceux qui ont les moyens d’acheter et ceux qui sont chassés des quartiers populaires de plus en plus chers. Dans son livre “Paris sans le peuple”, la géographe Anne Clerval revient sur les dessous de la gentrification. Rencontre.



C’est quoi la gentrification ?
Anne Clerval - C’est une forme d’embourgeoisement qui concerne les quartiers populaires : le remplacement de la population d’origine s’accompagne d’une transformation matérielle du quartier (habitat, commerces, espace public). Le processus se remarque depuis une vingtaine d’années dans le Nord-Est parisien, où les ouvriers ont laissé la place à la petite bourgeoisie intellectuelle – des cadres aux ingénieurs, en passant par les intellectuels précaires.
Comment est-ce arrivé ?
C’est le résultat de plusieurs facteurs structurels 

Quand l’UMP de NKM fait le trottoir (parisien) en paraphrasant le Front National

En ce samedi matin, sur un marché du 12° arrondissement, une escouade de partisans de Nathalie Kosciusko-Morizet distribue de jolis tracts en couleur sur lesquels il n’est pas simple de repérer que la candidate fait partie de l’UMP. Mais bon, la plupart des autres candidats en campagne en font autant. Tout le monde avance masqué...

Mais, si le passant prête une oreille attentive au groupe un instant rassemblé sur le trottoir, le masque se déchire rapidement. Il n’est question que des « arabes qui sont de plus en plus nombreux derrière les étals et qui vont finir par coloniser le marché ». « Il faut s’en préoccuper rapidement et trouver rapidement un moyen de rééquilibrer les origines, ça doit être possible par un arrêté municipal puisque les marchés sont sous la responsabilité du maire de Paris ». Tout le monde approuve, sauf un homme qui rappelle que ce n’est pas nouveau et « que les Français ne veulent plus faire ce boulot ». Les commentaires se croisent jusqu’au moment ou une belle blonde assène : « Vous verrez qu’un jour ils feront interdire les charcutiers parce qu’ils vendent du porc ». 

En finir avec l’angélisme de la majorité municipale socialiste face à la mendicité agressive, par Delphine Burkli (#UMP)

Les zig-zags électoralistes des socialistes ne trompent personne
À six mois des élections municipales, la Gauche, du gouvernement jusqu’aux maires d’arrondissements parisiens, semblent découvrir le problème posé par les agissements délictueux de certaines communautés d’origine Roms dans nos rues. Bien entendu les déclarations de Manuel Valls sur la nécessité de «démanteler» les campements de Roms et de les «reconduire à la frontière» ne trompent personne. Chacun voit qu’elles ne sont pas suivies d’effet et les chiffres sont têtus ! Ce double discours porté par les socialistes devient insupportable : d’un côté ces propos nouveaux (et temporaires !) de fermeté, de l’autre une idéologie, portée par la Gauche parisienne, de l’accueil à tout prix.
Depuis quatre ans, de Conseils d’arrondissement en réunion publiques, par le biais de tribunes dans les journaux municipaux ou lors de mes interventions au Conseil de Paris, j’ai dénoncé, à de nombreuses reprises, cette absence totale d’action concrète dans le 9e arrondissement pour répondre à cette situation préjudiciable.  De la rue d’Amsterdam à la rue du faubourg Poissonnière, en passant par la rue Fontaine et la rue des Martyrs ou encore le square Montholon, nombreux sont les riverains qui subissent en premier lieu des incivilités et sont victimes d’une mendicité agressive qui est tout sauf anecdotique.

Transports: branle-bas de combat des élus contre une hausse de la TVA

Les élus franciliens de la majorité de gauche se mobilisent tous azimuts contre le relèvement de 7 à 10% de la TVA pour les transports en commun en 2014, particulièrement malvenu en période de crise et de campagne électorale.
Considérés à la fois comme "bien de première nécessité" et "élément de compétitivité", les transports publics en Ile-de-France assurent chaque jour les 8,3 millions de trajets de plus 4 millions de voyageurs.
La hausse de la TVA prévue dans le budget 2014 "nous conduirait à des hausses de tarifs insupportables (...) un sujet qui peut être très délicat à gérer tant pour la région que pour le gouvernement", met en garde Jean-Paul Huchon, président PS du Conseil régional, dans un missive adressée le 9 septembre à Jean-Marc Ayrault."J'ai à l'esprit les conséquences qu'une décision similaire a pu avoir récemment à Rio de Janeiro et Sao Paulo", où des émeutes ont éclaté à la suite d?augmentations dans les transports, écrit M. Huchon dans une comparaison un peu audacieuse. Au Stif, autorité organisatrice des transports, les élus ont tranché: "reporter la hausse sur les usagers n'est pas envisageable dans le contexte actuel", estiment-ils dans un voeu adopté mercredi en conseil d'administration, qui demande au gouvernement "d'abandonner" ce relèvement de TVA.

Anne #HidalGO (#PS) : "Je m'oppose à l'augmentation de la TVA dans les transports"


Anne Hidalgo était l'invitée de Jean Michel... par AnneHidalgo

Anne #Hidalgo (#PS) renvoie #NKM (#UMP) à son «héritage familial»

La chef de file PS pour les municipales à Paris, Anne Hidalgo, a insisté sur les origines de sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP). 



La chef de file PS pour les municipales à Paris Anne Hidalgo, souvent traitée d'«héritière» par la droite pour avoir été choisie par le maire sortant Bertrand Delanoë, a renvoyé sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) à son propre «héritage familial». 
«C’est très intéressant de l’entendre parler d’héritage. Chacun pourra savoir où se situe l’héritage, en tous cas l’héritage familial», a-t-elle lancé à propos de la chef de file UMP à Paris, lors de l’émission Tous politiques (France Inter/Le Parisien/France 24). La famille Kosciusko-Morizet «c’est une grande lignée dans le monde politique ce n’est un secret pour personne», a-t-elle insisté. François Kosciusko-Morizet, père de l’actuelle députée de l’Essonne, est maire de Sèvres (Hauts-de-Seine), son grand-père, ancien ambassadeur, fut maire de Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines) et son arrière-grand-père André Morizet, un des fondateurs du PCF, fut maire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Anne #HidalGO et le #PS en campagne ce dim. 13 octobre 2013

Christian Saint-Etienne #CSE2014 et l'#UDI en campagne ce dim. 13 octobre 2013



















Nathalie Kosciusko-Morizet #NKM et l'#UMP en campagne ce dim. 13 octobre 2013












Municipales à #Paris2014 : d'encombrants dissidents

Vingt candidats d'un côté, vingt candidats de l'autre. Lancées dans la course à la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie ­Kosciusko-Morizet (UMP) ont dévoilé les noms de leurs têtes de liste dans les arrondissements – NKM préfère parler de "chefs de file", puisque certains devront céder leur place à des centristes (UDI et MoDem) en cas d'accord. Les candidats socialistes ont été désignés jeudi soir. Leurs adversaires UMP ont été intronisés le matin même par NKM, alors qu'ils devaient l'être mi-novembre. Une façon de griller la politesse à ­Hidalgo. "Je ne suis pas obsédée par ce qui se passe chez la concurrente, réfute l'ex-ministre. Ça me fait marrer. J'ai l'impression qu'on donne le tempo", rétorque la première adjointe de Bertrand Delanoë.

"On essaie de calmer le jeu"

Les deux camps jouent le jeu du renouvellement et de la féminisation. La vraie différence se trouve dans les mécontentements engendrés, ou non, par ces annonces. "Chez nous, il n'y aura pas de dissidence, se félicite Hidalgo. Si on n'arrive pas à rassembler, ce n'est pas la peine de faire de la politique." NKM, elle, assume parfaitement : "Il y a toujours eu des dissidences à Paris", relativise-t-elle. "Il y a beaucoup d'insatisfaits, note un élu UMP. Les tenants de la diversité estiment ne pas être représentés par Rachida Dati. Et la sensibilité Manif pour tous est surreprésentée. On a l'impression que NKM veut se faire pardonner son abstention sur la loi du mariage gay." En revanche, et ce n'était pas gagné, les copéistes ne se considèrent pas lésés.
Outre le clan Tiberi dans le 5e, l'insoumission la plus visible est celle de Marie-Claire Carrère-Gée (MCCG) dans le 14e, l'arrondissement où se présente NKM. "Ce ne sont plus des élections, c'est du parachutage", raille la responsable de l'UMP locale, en guerre ouverte. Les deux rivales UMP ont bu un café ensemble il y a huit jours après s'être croisées fortuitement. Sans succès.

Exclusif : le débat prémonitoire devant le conseil d'arrondissement où Serge Federbusch prévoyait que l'ouverture d'une salle de shoot était illégale !

La mairie du 10ème arrondissement n'enregistre les débats en conseil que par magnétophone. C'est donc filmé avec les moyens du bord (pardon pour la difficulté à parfaitement entendre ce qui se dit, poussez le son) que le Delanopolis vous offre un court extrait de ces discussions de plus d'une heure. J'y réponds aux arguments développés par la majorité socialo-verdo-communiste.

Anne #HidalGO (#PS) avance ses troupes

Vingt-quatre heures après NKM, la socialiste Anne Hidalgo a présenté ce vendredi ses têtes de liste dans les 20 arrondissements parisiens, vantant «une équipe soudée et unie», constituée après un vote des militants très souvent de pure forme, la quasi-totalité des différends ayant été réglés en amont.


Lettre ouverte à Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, par Sydné93


Le 10 octobre 2013


Cher Pierre, cher camarade.


Nous nous connaissons. Tu nous a accordé une interview lors du dernier congrès du Parti Communiste Français auquel j’ai été invité en qualité de camarade du Front de Gauche et responsable de ce blog, A gauche pour de vrai!Tes réponses à mes questions, l’ambiance d’unité qui y régnait me remplissaient d’un incroyable espoir. Tu entendais, à l’époque, t’opposer par tous les moyens au gouvernement afin qu’il ne mette pas en place l’Accord National interprofessionnel. Tu déclarais, et avec toi tous les camarades présents, faire du Front de Gauche cette force de rassemblement du progrès et de la justice sociale, cette force d’opposition au libéralisme et au capitalisme financier, cette force qui donnerait l’espoir et affirmerait qu’une autre politique est possible, qu’une autre politique est désormais indispensable que celle menée depuis plus de 11 ans maintenant. De tout cela il n’y a même pas quelques mois, 8 pour être tout à fait précis. Mais nous étions, alors, encore loin des élection municipales. Nous sentions bien, tous, au sein du Front de Gauche, qu’elles constitueraient une épreuve de taille pour notre jeune rassemblement politique. Nous pensions même pouvoir les enjamber, pour ne pas dire les ignorer, afin de vite, très vite, passer aux élections européennes sans encombre et dans l’unité. Seulement voilà. La réalité politique, économique et sociale de ces derniers mois nous a ramenés sur terre, nous a rappelé le principe de réalité.

La république est une et indivisible, quels que soient ces étages d’organisations. Il n’y a pas d’un côté l’état et l’assemblée nationale et de l’autre la commune et son conseil municipal. Il y a la république qui s’interpénètre en permanence, souvent dans une respiration haletante. Un ministre de l’intérieur, du sommet de l’état, déclare qu’une population est impossible à intégrer sur notre territoire national et aussitôt des maires font part de leurs expériences et initiatives locales. Ici pour expliquer comment ils chassent ou entendent chasser cette population, là pour expliquer qu’il est possible de les intégrer à la république. A l’assemblée, les députés socialistes seuls, absolument seuls, décident de rallonger la durée de cotisation des retraites. Les députés communistes votent contre ce dispositif qui vise en réalité à faire reculer « mécaniquement » l’âge de départ à la retraite et donc à faire baisser le niveau des pensions. Et tu sais que cette misère programmée arrivera dans le bureau des maires, fera l’assaut des permanences des conseillers municipaux pour demander aide et secours. Tout comme tu vois chaque jour comment la politique de rigueur et d’austérité, maintenant inscrite au sommet de notre constitution sous la forme d’une loi organique et qui se nomme la règle d’or budgétaire, empêche l’état et ses ministres d’agir contre le saccage de notre industrie, saccage orchestré de toute pièce par un libéralisme financier qui fait la loi aussi bien à Paris qu’à Bruxelles, siège du parlement européen dont tu es le président du PGE. Et tu vois alors comment à Aulnay sous Bois comme dans tant d’autres villes ou villages, les maires et les conseillers municipaux se prennent en pleine figure le désastre des plans sociaux, et se retrouvent à l’arrivée seuls pour les gérer, seuls à tenter de canaliser une colère proportionnelle à la misère engendrée par ce libéralisme de l’offre. Tout comme tu te souviens avec quelle mépris François Hollande, Président de la république d’aujourd’hui, premier secrétaire du parti socialiste d’hier, a repoussé d’un revers de main cette loi d’amnistie des syndicalistes qui ont lutté pour leur survie dans le monde du travail. Voilà donc quelques principes de réalité qui nous ont rappelé à toutes et tous que l’on n’enjambe pas une élection municipale aussi facilement que cela, par simple commodité. Car la République est une et indivisible.

Oui, il est indispensable d’avoir des élus en République. Mais le moteur d’une élection ne peut pas être le conservatisme, y compris de ses positions. Le moteur d’une élection ne peut être que et uniquement la recherche du progrès, de la nouveauté. Or, à gauche, le progrès et la nouveauté se situent au Front de Gauche, pas au parti socialiste. Le parti socialiste a des pratiques électorales d’un autre âge. Des pratiques qui empêchent le renouvellement, qui favorisent le cumul des mandats, qui ambitionnent la disparition du Front de Gauche et du Parti Communiste Français.

Pour une union de la Gauche à Paris dès le 1er tour, par Je pense donc j'écris

A gauche, la préparation des municipales passe par de nombreux votes militants. Les militants socialistes parisiens ont déjà voté en novembre dernier pour désigner Anne Hidalgo à la tête des socialistes parisiens pour la municipale de mars 2014 et votent ce jeudi soir pour désigner leur tête de liste d’arrondissement. Les militants communistes sont appelés à voter dans une semaine sur la stratégie de leur parti, c’est à dire entre le renouvellement du Front de Gauche avec le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon ou le renouvellement de l’union de la gauche qui existe depuis 2001 à Paris.

Pour les dirigeants communistes, leur choix est clair. Ils sont 67% à vouloir reconduire l’alliance avec les socialistes dès le 1er tour comme ils l’avaient fait en 2001 et 2008. Il faut avouer que les négociations avec l’état major d’Anne Hidalgo a du fortement peser dans la balance puisqu’en cas de victoire de la liste d’Union de la Gauche, les communistes récolteraient 13 postes d’adjoint au maire contre 8 actuellement. A lire les militants communistes, l’affaire ne semblent pas tant entendue que ça…

Comme je le disais dans mon édito pour Mediavox.fr la semaine dernière, « le Parti Communiste ne fait pas parti du gouvernement et a donc toute légitimité pour le critiquer. Mais la question des alliances locales ne devrait pas être soumise aux réactions d’une politique nationale. » « En tapant sans distinction sur les socialistes au gouvernement et sur les socialistes locaux, tout ce que va réussir à réaliser Jean-Luc Mélenchon est de porter le discrédit sur l’action et le bilan de ses alliés qui ont activement participé à la gestion de nombreuses villes françaises. » Je suis assez heureux de voir que je suis sur la même longueur d’onde que Pierre Laurent. 

Ian Brossat reste silencieux façe aux critiques sur l'alliance entre le #PS et le #PCF

Christian Saint-Etienne (#CSE2014) #UDI sera au marché marché Lévis dans le XVIIème ce matin