jeudi 23 avril 2015

75006 - Le Maire Jean-Pierre Lecocq inaugure le 27e salon du Livre Rare

#Montreuil : de nouveaux spots de Street Art

«La sécurité est la première des libertés»: de Le Pen à Valls, parcours politique d'un slogan

@CyrilHanouna (@Europe1) laisse un message @Anne_Hidalgo, maire de @Paris


Cyril Hanouna laisse un message Anne Hidalgo par Europe1fr

75009 - Le @LionsClubParis remet 3 défibrillateurs à @dburkli, maire (UMP) de @Mairie9Paris

tweets anti #mariagepourtous homophobes : @JBMarchioni ne laissera rien passer


NDLR : d'après son profil Linkedin,  Jean-Baptiste Marchioni est ‎responsable de la communication au cabinet de Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement de Paris.

75009 - Aujourd'hui, c'est la Saint Georges


La place Saint-Georges, sur laquelle débouche l'accès à la station de métro Saint-Georges, se trouve au cœur du quartier Saint-Georges, partie nord-ouest du 9e arrondissement de Paris, à la jonction des rues Saint-Georges et Notre-Dame-de-Lorette.
Cette place circulaire de 32,50 m de diamètre fut lotie en 1824, selon Wikipedia.
Elle porte le nom de Georges de Lydda (vers 275/280 à Lydda (aujourd'hui Lod en Israël) - 23 avril 303), saint Georges pour les chrétiens, est un martyr du ive sièclesaint patron de la chevalerie de toute la chrétienté (ordre du Templeordre Teutoniqueordre de la Jarretièreordre de Saint-Michel et Saint-Georges…).



75008 - Où sont les fameux bureaux que la mairie de Paris veut transformer en logements ?

La mairie de Paris vient d’annoncer son intention de transformer un tiers des superficies de bureaux vides en logements d’ici 2020. Voici où se trouve ce vivier.

Un an après son élection à la mairie de Paris, Anne Hidalgo embraye sur l’une de ses grandes promesses de campagne : convertir des bureaux vides en logements ! En début de semaine, la municipalité a annoncé son intention de rendre habitable, d’ici 2020, près d’un tiers des superficies de bureaux vides de la capitale. Soit quelque 250.000 mètres carrés sur les 800.000 recensés par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR).

Mais où sont donc ces fameux mètres carrés destinés à combattre la pénurie de logements dans la capitale ? Pour le savoir, nous avons consulté l’étude de l’APUR sur laquelle la mairie de Paris compte s’appuyer pour mener ce grand chantier. Et comme le montre assez clairement la carte extraite de ce rapport,



l’essentiel des surfaces disponibles se concentre dans les arrondissements centraux : 8ème, 9ème, 2ème, 7ème…


La suite : Capital


75013 - Les Parisiennes du @PSG_inside : #RoadtoBerlin

Polémique #Diesel : @Anne_Hidalgo nous enfume-t-elle ?

Pour la maire de Paris Anne Hidalgo, le trafic routier et notamment les moteurs diesels, seraient la cause principale de la pollution atmosphérique. 

 Accusée hier par Carlos Tavares, président de PSA, de vouloir "se débarrasser des voitures à Paris", Anne Hidalgo n’a pas tardé à réagir. La maire de la capitale vient en effet d’indiquer dans un communiqué que son plan antipollution, qui vise à éradiquer le diesel à Paris d’ici 2020, répondait avant tout à un enjeu de santé publique. Pour s’en expliquer, l’élue précise que "selon l’Agence européenne de l’environnement, la pollution de l’air était responsable en 2011 de 430.000 morts anticipées dans les pays de l’Union européenne".

"La même année, une étude coordonnée par l’Institut de veille sanitaire évaluait à 6 mois l’espérance de vie perdue par les Franciliens en raison des affections provoquées par cette pollution", ajoute-t-elle. Certes, ces chiffres sont très précis et proviennent de sources éminemment sérieuses. Mais imputer la responsabilité de la pollution atmosphérique aux seuls véhicules, et notamment aux diesels, semble pour le moins simpliste.


75013 - "Le stade Charlety fait son cirque"

70% des Français et 75% des Parisiens jugent efficace la transformation de bureaux en logement

Jeunesse : @ChanvreLibertes propose de "réguler la filière #cannabis"

75004 - #HôtelDieu : communiqué de la CGT


75012 - Projet #Bercy #Charenton : la majorité municipale fissurée, note le centriste @Benoitpernin

Mercredi soir, s’est déroulé à l’espace Charenton, une réunion publique sur le projet d’aménagement Bercy Charenton. Cette rencontre avait pour but de présenter le bilan de la concertation et des évolutions du plan guide et du schéma d’ensemble de la future opération d’aménagement. Nous avons été accueillis par des manifestants du PCF, hostile au projet.

J’ai aussi pu à cette occasion, rencontrer de nombreux riverains du quartier. Actée en novembre dernier par la municipalité parisienne, la refonte du quartier Bercy-Charenton, dans les cartons depuis... 2006, doit totalement repenser la jonction entre la capitale et Charenton.

Nous avons déjà longuement évoqué sur ce blog ce futur aménagement. Les objectifs d’aménagements sont les suivants :

  • Amélioration des liaisons entre les communes de Paris et de Charenton le Pont
  • Proposer une programmation urbaine mixte 
  • Faciliter l’accueil des nouveau modes de transports en commun
  • Transformer l’environnement du site et les espaces publiques


De plus, plusieurs annonces ont été faites :


  • Le prolongement de la rue Baron le Roy jusqu’à Charenton 


La suite : Benoit Pernin

Les éboueurs de #Paris changent de look : ils passent du vert au noir

En juin 2015, tous les agents de propreté de la Ville de Paris auront de nouveaux vêtements. Fini la tenue vert fluo. Leur nouvelle veste, plus confortable, sera noire et grise.


La tenue vert fluo, bien reconnaissable, portée par les agents d’entretien de la Ville de Paris, c’est fini. Le bureau d’habillement de la capitale qui teste et contrôle, tous les ans, les tenues de plus de 28.000 agents municipaux, a choisi le noir et le gris pour les nouvelles vestes des éboueurs. Avant l’été, tout le monde aura reçu son nouvel uniforme.

La suite : France Bleu

Supporters du PSG : de nouvelles mesures de surveillance

NOR: INTD1501632A
ELI: http://legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/4/15/INTD1501632A/jo/texte

Le ministre de l'intérieur,
Vu le code pénal ;
Vu le code de procédure pénale, notamment son article 14 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L. 122-1, L. 122-2 et L. 235-1 ;
Vu le code des sports, notamment ses articles L. 332-1 à L. 332-21 ;
Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment son article 26 ;
Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et départements ;
Vu la délibération n° 2014-483 du 4 décembre 2014 portant avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés,
Arrête :

Le préfet de police (direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne) est autorisé à mettre en œuvre un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « fichier STADE », afin de prévenir les troubles à l'ordre public, les atteintes à la sécurité des personnes et des biens ainsi que les infractions susceptibles d'être commises à l'occasion :

- des manifestations sportives et des rassemblements en lien avec ces manifestations se tenant dans le ressort des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;
- des manifestations sportives du club du « Paris -Saint-Germain » et des rassemblements liés à ces manifestations se tenant à l'extérieur des départements précités.

Ce traitement a également pour finalité de faciliter la constatation de ces infractions et la recherche de leurs auteurs.

Peuvent être enregistrées dans le traitement, dans le respect des dispositions de l'article 6 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée et dans la stricte mesure où elles sont nécessaires à la poursuite de la finalité mentionnée à l'article 1er, les données à caractère personnel et informations suivantes concernant des personnes se prévalant de la qualité de supporter d'une équipe ou se comportant comme tel :
1. Motif de l'enregistrement.
2. Informations ayant trait à l'état civil, aux alias, surnoms, pseudonymes, à la nationalité et à la profession, adresse ou lieu de résidence, coordonnées, date et lieu de naissance.
3. Signes physiques particuliers et objectifs, photographies.
4. Titres d'identité.
5. Activités publiques, comportements et déplacements, blogs et réseaux sociaux, en lien avec les groupes de supporters d'appartenance.
6. Agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale.
7. Immatriculation des véhicules.
8. Personnes entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec l'intéressé.
9. Eléments des procédures judiciaires dont sont saisis les officiers de police judiciaire affectés dans le service mentionné au premier alinéa de l'article 5 et décisions judiciaires afférentes.
10. Données issues des traitements suivants, mis en œuvre par le ministère de l'intérieur, sans que cette alimentation ne soit automatisée :

- le traitement d'antécédents judiciaires (nom, prénom, date de naissance, adresse, profession, antécédents en lien avec des manifestations sportives, complices des faits en lien avec des manifestations sportives) ;
- le système national des permis de conduire (nom, prénom, date de naissance, adresse) ;
- le traitement de données à caractère personnel relatif à la prévention des atteintes à la sécurité publique (nom, prénom, date de naissance, adresse, profession, antécédents en lien avec des manifestations sportives, complices des faits en lien avec des manifestations sportives) ;
- CANONGE (photos des individus, données anthropométriques, identités des complices pour les faits en lien avec des manifestations sportives) ;
- le fichier des personnes recherchées (données relatives aux personnes faisant l'objet d'une mesure administrative d'interdiction de stade en vertu de l'article L. 332-16 du code du sport) ;
- le traitement automatisé de données à caractère personnel relatif aux personnes interdites de stade (date d'interdiction de stade, motif, portée, durée et juridiction de jugement ou autorité administrative ayant pris la décision) ;
- le système d'immatriculation des véhicules (données relatives aux véhicules utilisés : immatriculation du véhicule, nom, prénom, date de naissance et adresse du propriétaire).

11. Mesures administratives d'interdiction de stade.
12. Mesures judiciaires d'interdictions judiciaires de stade.

Natalie Portman "A #Paris, tout le monde s’habille bien, pas de short, même les enfants sont chics"

Les @Contribuables75 dénoncent la subvention de 15 000 Euros du #ConseildeParis pour la Ktha Compagnie

75010 - #AmadouKoumé eclipsé par #AttentatEglise ?


Génocide arménien : une suggestion pour l'institut du monde arabe @imarabe

Le #MariagePourTous n'a pas encore convaincu tous les parisiens

@Anne_Hidalgo invite à proposer des projets de food trucks à #Paris

Loi Leonetti sur la fin de vie: Interview de Jean-Luc Romero (PS)

A #Paris, une stabilité des impôts en trompe-l’œil

C’était une promesse de campagne, peut-être la plus emblématique. Candidate, Anne Hidalgo assurait aux Parisiens qu’elle n’augmenterait pas les impôts durant son mandat si elle était élue, et ce malgré la baisse prévisible des subventions de l’Etat. Alors que les collectivités locales françaises viennent de voter leur budget, la maire (PS) de Paris s’est félicitée d’avoir tenu parole.

« Alors que de nombreuses collectivités — Bordeaux, Marseille, Toulouse — ont annoncé une hausse de leurs taux en 2015, l’exécutif parisien a décidé de reconduire à l’identique les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière », écrit la Ville dans un communiqué.

De multiples augmentations

Si la capitale « fait figure d’exception » en ce qui concerne les impôts locaux, cette « stabilité fiscale » est contrebalancée par de multiples augmentations de tarifs décidées pour cette année : taxe de séjour, services municipaux (cantines, conservatoires), stationnement. 

@Le_Salon_Beige_ : "17 500 pseudo-mariages" #MariagePourTous

2 ans après l'adoption de la loi Taubira, 17500 parodies de mariages ont été célébrées entre 2 personnes de même sexe (à 59% masculins). Et déjà un certain nombre de divorces.
Sur 721 demandes d'adoption, 295 décisions ont été rendues, parmi lesquelles 281 accords. Autant d'enfants privés du droit d'avoir un père et une mère.
Mais les associations LGBT pestent encore. PMA, GPA sont encore au nombre des revendications.
Ce soir, place Vendôme, à Paris, les «Sentinelles» se rassembleront en silence pour fustiger ce mensonge qui dure depuis deux ans et qui prive volontairement les enfants de père et de mère.
La mobilisation continue. ONLR.




NDLR : à Paris, les mariages homosexuels célébrés depuis la loi Taubira ont représenté 13% des unions parisiennes.

75003 - Travaux clandestins dans #leMarais sur la façade d'un immeuble époque Louis XIV

Cet immeuble appartenait à Charles Bernard sous Louis XIV. Il a été rebâti par ses soins dans les années 1670 mais a conservé son escalier en pierre de l'époque. La cour, quoique remaniée avec un goût tout relatif, est de bonne facture avec sa tourelle carrée. Le portail sur rue complète bien la façade mais on aurait pu prévoir de le laquer plutôt que le vernir.

La suite : Vivre le Marais

75016 - #PSG : 80 millions d'euros pour recruter cet été ?

Loi sur le renseignement : un attentat aux libertés, par @edwyplenel (#Mediapart) / #PJLRenseignement

Le projet de loi relatif au renseignement, dont le vote final est prévu le 5 mai, instaure une surveillance généralisée de la population, sans contrôles efficaces ni contre-pouvoirs forts. Comme l’ensemble des défenseurs des libertés, des associations et professions concernées, des autorités administratives impliquées, des acteurs de la révolution numérique, Mediapart dit non à cette loi scélérate. Et vous donne rendez-vous en ligne lundi 4 mai pour une journée de mobilisation.
Un attentat à nos libertés fondamentales est en cours. Ses auteurs sont ceux qui nous gouvernent, tous embarqués aux côtés de l’auteur principal, le premier ministre, jusqu’à celle qui devrait protéger nos droits et nos libertés, la garde des Sceaux, dont le profond silence vaut approbation. Leurs complices sont ceux qui nous représentent, droite et gauche confondues, empressés, à quelques rares et courageuses exceptions, d’approuver ce crime officiel, au point de l’aggraver par leur zèle législatif.
Des amendements cosmétiques n’y changeront rien : cette loi instaure une société de surveillance généralisée. Profitant des potentialités techniques de la révolution numérique et des opportunités politiques de l’émotion sécuritaire, elle autorise l’État profond, cette part d’ombre du pouvoir exécutif qui, à l’abri du secret-défense, n’a pas de visage et ne rend jamais de compte, à espionner tout un chacun, n’importe qui, n’importe quand, n’importe où.
L’avènement de cette loi signifiera qu’en France, désormais, de façon légale, l’État de police l’emportera sur l’État de droit. Que le pouvoir en place pourra faire surveiller des citoyens et leurs entourages sans restrictions solides, sans contrôles indépendants, sans autorisations judiciaires. Que le soupçon remplacera la preuve. Que des opinions deviendront des délits. Que des fréquentations s’avéreront coupables. Que des curiosités se révéleront dangereuses. Que des différences ou des dissidences à l’égard des pensées dominantes ou des politiques officielles seront potentiellement criminelles.
Il suffit de lire l’avis circonstancié que vient de rendre à l’unanimité la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) pour en être convaincu (il est ici sur Mediapart). De ne pas se laisser rebuter par sa longueur ni par son juridisme pour entendre l’alarme inquiète qui l’habite derrière son langage précautionneux. Ce texte fait litière radicale de la vulgate gouvernementale selon lequel ce projet de loi, d’une part, donnerait enfin un cadre légal respectable aux activités occultes des services de renseignement et, d’autre part, instaurerait un contrôle efficace de ces mêmes activités.
D’emblée, la CNCDH souligne au contraire que la façon dont ce projet de loi a surgi en dément totalement les intentions vertueuses proclamées. Elle souligne que ce texte est passé en conseil des ministres « à peine deux mois » après les crimes terroristes de janvier et « quelques jours seulement avant la tenue d’élections cantonales dont la campagne a été marquée par une forte présence du populisme et de l’extrémisme ». Qu’il a, de plus, été élaboré quelques mois après l’entrée en vigueur d’une énième loi antiterroriste, « consécutive à l’affaire Nemmouche », elle-même faisant suite à deux autres lois antiterroristes récentes, « consécutives, elles, à l’affaire Merah ».
Tandis que chômage, précarité, insécurités sociales et injustices économiques, mal-vivre et mal-être sont relégués en fond de décor de notre vie publique, sans urgences ni priorités de nos gouvernants, plus de vingt-cinq lois relatives à la sécurité intérieure ont été adoptées ces quinze dernières années, entre 1999 et 2014. Déplorant « cette prolifération de textes législatifs relevant davantage de l’opportunité politique que du travail législatif réfléchi », la CNCDH « rappelle l’importance d’une politique pénale et de sécurité pensée, cohérente, stable et lisible, dont la qualité ne se mesure pas à son degré de réactivité aux faits divers et aux circonstances du moment ».
Traduite par la procédure accélérée imposée par le gouvernement, la « plus grande précipitation » a été voulue pour ce projet de loi, selon les mots de la CNCDH qui rappelle sa « ferme opposition » à cette procédure. Aucune urgence effective ne la justifie. C’est en fait une arme de pouvoir, un moyen de faire taire les oppositions, de prendre de court les protestations, d’entraver le fonctionnement normal du Parlement, de restreindre « considérablement le temps de réflexion et de maturation nécessaire au débat démocratique ».
Cette procédure arbitraire dévoile l’intention de ses promoteurs : jouer sur l’émotion pour imposer la régression. Le pouvoir exécutif réclame un chèque en blanc pour l’État profond, de surveillance et de police, sans expertise ni bilan, sans critique ni autocritique. Aucun débat préalable, aucune enquête parlementaire, aucune audition contradictoire pour évaluer les récents fiascos sécuritaires des services chargés de la lutte antiterroriste, alors même que les itinéraires de Merah, de Koulibali et des frères Kouachi le justifieraient amplement, révélant des failles de surveillance et des manques de vigilance.
Pis, la CNCDH relève « la pauvreté » de l’étude d’impact qui accompagne le projet de loi, son caractère succinct, ses formulations vagues, sa façon de procéder « par simple affirmation en s’exonérant de toute référence documentaire ». Car cette loi n’est pas seulement un mauvais coup, elle est aussi de mauvaise qualité, mal rédigée, imprécise ou incomplète. Voulu, ce flou cache évidemment mille loups : c’est un moyen d’échapper à l’exigence d’extrême précision pour toute disposition permettant de porter atteinte au droit au secret privé et familial, une ruse pour ne pas se plier à l’encadrement rigoureux d’un pouvoir de surveillance qui, toujours, s’accompagne du risque de l’arbitraire.
Appelant en conclusion à des « amendements du Gouvernement et du Parlement[qui] permettent de renforcer la garantie des libertés publiques et des droits fondamentaux », la CNCDH ne va pas jusqu’au terme logique de son réquisitoire : le retrait ou la suspension de cette loi attentatoire à nos droits fondamentaux, au respect de nos vies privées et familiales, à nos libertés d’opinion, d’expression et d’information, à notre droit de savoir et de communiquer.
Car c’est bien « une surveillance de masse », écrit-elle, qu’autorise ce projet, par la collecte généralisée et la conservation durable de données collectées sur nos ordinateurs, nos téléphones, nos tablettes, tous les instruments électroniques qui, désormais, sont le quotidien de nos vies. À plusieurs reprises, son avis affirme que le dispositif de la loi contient « une violation flagrante de l’article 8 » de la Convention européenne des droits de l’homme énonçant le « droit au respect de la vie privée et familiale ».
« Le risque d’un “État panoptique” est à prendre au sérieux », ajoute-t-elle, autrement dit d’un État ayant à sa libre disposition des instruments technologiques qui lui donnent accès à une transparence totalitaire sur la vie privée des individus, leurs pensées secrètes, leurs personnalités intimes. Pis, en étendant le recours aux techniques de renseignement jusqu’aux intérêts de la politique étrangère comme aux intérêts économiques et industriels, sans compter la surveillance préventive des violences collectives, le projet de loi offre un champ « potentiellement illimité » aux curiosités intrusives des services de renseignement.
Quant à la « Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement » que la loi entend instaurer, son indépendance, son impartialité, sa technicité et sa compétence sont radicalement mises en doute par la CNCDH pour qui elles « ne sont pas garanties ». Son contrôle, conclut-elle, « risque fortement de ne pas être effectif ».
Ultime reproche, et non des moindres, de cette commission qui réunit l’ensemble des acteurs français de la promotion et de la défense des droits humains : en faisant basculer dans le champ de la police administrative des mesures répressives qui devraient bénéficier de garanties judiciaires, ce projet de loi« porte atteinte au principe de la séparation des pouvoirs ».

Faire payer à la liberté les frais d’une sécurité menteuse

Autrement dit, ce projet de loi est anticonstitutionnel, violant notre loi fondamentale, celle dont le président de la République est normalement le gardien. « Toute Société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution », énonce l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Comment François Hollande ou Christiane Taubira, qui ni l’un ni l’autre ne sont juristes, peuvent-ils rester inertes face à ce réquisitoire aussi rigoureux qu’implacable de la CNCDH, commission éminemment représentative de la société dans sa diversité dont l’efficace présidente, Christine Lazerges, est de ces professeurs de droit qui se font fort de « raisonner la raison d’État » ?
Si, d’une manière ou d’une autre, ils ne se mettent pas en travers de ce coup d’État à froid contre nos droits fondamentaux, leurs noms resteront définitivement associés à la pire régression de nos libertés individuelles et collectives depuis l’État d’exception de l’aveuglement colonial, ces pouvoirs spéciaux imposés à leur majorité par, déjà, des gouvernants de gauche. L’auraient-ils oublié ? Une République en est morte, gangrénée par des factieux et des tortionnaires, des hommes qui se voulaient gardiens sans contrôle d’une sécurité devenue un absolu au mépris de la liberté, promue fin en soi quels qu’en soient les moyens.
Voulu par le premier ministre Manuel Valls, qui s’en est fait symboliquement le rapporteur devant l’Assemblée, porté par le député socialiste Jean-Jacques Urvoas, qui se comporte en représentant des services bien plus qu’en élu de la Nation, ce projet de loi est bien un Patriot Act français tant ses intentions et la méthode pour les imposer sont similaires à celles des néoconservateurs américains en 2001, après le 11-Septembre. Il s’agit bien d’autoriser une surveillance étatique de la société sans limites sérieuses ou solides en jouant sur l’affolement provoqué par les attaques terroristes.
Avec ses mots feutrés, la CNCDH souligne ce chantage dont la représentation nationale et l’opinion publique sont actuellement l’objet : « Tout se passe comme si la simple invocation d’une plus grande efficacité pouvait justifier l’adoption, sans aucune discussion, des mesures les plus attentatoires aux libertés. » C’est pourquoi elle prend la peine de « réaffirmer avec force que les États ne sauraient prendre, au nom d’intérêts considérées à juste titre comme primordiaux, n’importe quelle mesure »« La plus grande victoire des ennemis des droits de l’homme (terroristes ou autres), ajoute-t-elle, serait de mettre en péril l’État de droit par l’émergence et la consolidation d’un État prétendu de sécurité qui se légitimerait par l’adoption de mesures de plus en plus sévères et de plus en plus attentatoires aux droits et libertés fondamentaux. »
Nous y sommes, et c’est pourquoi, d’ici le 5 mai, toutes les bonnes volontés doivent converger pour faire échouer ce projet de loi. Et, s’il est néanmoins adopté, continuer sans relâche à se mobiliser pour qu’il échoue sur d’autres obstacles, le Conseil constitutionnel, la Cour européenne des droits de l’homme ou, tout simplement, la société elle-même, soulevée par ce « droit de résistance à l’oppression » que lui reconnaît, depuis 1789, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme.
Car, outre l’abandon par la gauche de gouvernement du terrain des libertés, de leur élargissement et de leur conquête, le plus stupéfiant dans cette régression démocratique est le spectacle d’un pouvoir qui prétend défendre la société contre elle-même. Il n’y a en effet aucune voix discordante parmi tous les acteurs sociaux : des avocats aux magistrats, des journalistes aux blogueurs, des Autorités administratives indépendantes au Défenseur des droits, des associations de défense des droits de l’homme aux organisations syndicales, des acteurs du numérique aux réseaux sociaux, etc., tous ont fait part unanimement de leur refus d’une loi liberticide (lire ici).
Mais, pour les sachants qui prétendent nous gouverner, leurs cabinets et leurs communicants, cette expertise citoyenne ne compte pas, y compris quand elle s’exprime jusqu’à l’Assemblée nationale, au sein d’une commission sur le droit et les libertés à l’âge du numérique composée de parlementaires et de représentants de la société civile (lire là son avis). Pour eux, la société qui proteste a forcément tort. Elle est mal informée, mal éduquée, mal intentionnée. Il y a là une pédagogie antidémocratique au possible, où les représentants ignorent superbement ceux qu’ils sont supposés représenter, où le pouvoir exécutif s’affirme comme le tuteur autoritaire d’une société ignorante ou menaçante, dans tous les cas mise à distance et sous contrôle.
« La France a connu à plusieurs reprises, au cours de ce siècle, ces paniques provoquées par certains attentats, savamment exploitées par la réaction et qui ont toujours fait payer à la liberté les frais d’une sécurité menteuse. » Ainsi commence, en 1899, l’article du fondateur de la Ligue des droits de l’homme, Francis de Pressensé, contre les lois d’exception votées en 1893 et 1894 sous le choc des attentats anarchistes qui ensanglantaient alors la Troisième République.
Il s’intitulait « Notre loi des suspects », et s’en prenait à ceux qui, en l’ayant adoptée, abaissaient la République, son idéal et ses principes : « Un Président-parvenu qui joue au souverain, un premier ministre sournoisement brutal qui essaye d’adapter à sa lourde main la poignée du glaive de la raison d’État, un Parlement où tout est représenté, sauf la conscience et l’âme de la France. »Forgés par la haute bataille du dreyfusisme qui les occupait alors, Francis de Pressensé et ses pareils, dont Jean Jaurès, en concluaient qu’il revenait à la société, aux citoyens qui la composent, bref au peuple souverain, de relever cette conscience et cette âme, abandonnées et meurtries par la politique professionnelle.
Nous avons tous rendez-vous aujourd’hui avec la même exigence : le devoir de nous dresser contre ce crime légal, officiel, gouvernemental et, peut-être, parlementaire, puis présidentiel si la loi est adoptée puis promulguée. Un devoir qu’au temps des combats fondateurs de la République, à la fin du XIXe siècle, avait rejoint un jeune conseiller d’État qui, à la suite de Francis de Pressensé, dressait un réquisitoire contre les lois de 1893-1894 aussi informé que celui de la CNCDH contre le projet de loi qui nous occupe. Par obligation de réserve, il signait anonymement « Un Juriste ». Mais l’on sait, depuis, qu’il s’agissait de Léon Blum, le futur leader du socialisme français, l’homme du Front populaire, dont c’était le premier acte politique.
« Telle est l’histoire des lois scélérates, concluait-il avec des mots que nous n’hésitons pas à reprendre aujourd’hui : il faut bien leur donner ce nom, c’est celui qu’elles garderont dans l’histoire. Elles sont vraiment les lois scélérates de la République. J’ai voulu montrer non seulement qu’elles étaient atroces, ce que tout le monde sait, mais ce que l’on sait moins, avec quelle précipitation inouïe, ou quelle incohérence absurde, ou quelle passivité honteuse, elles avaient été votées. » 
Mesdames et Messieurs les députés, d’ici le 5 mai, vous avez le choix entre la honte ou l’honneur. La honte d’être complices d’un attentat aux libertés. L’honneur d’être fidèles à la République véritable.
Edwy Plenel.

75013 - Hommage à #ConchitaWurst dans le quartier de la Butte aux Cailles


NDLR :  Ancienne partie de la rue du Pot-au-Lait ouverte dans la deuxième moitié du XIXe siècle, elle prend en 1893 le nom du chimiste français Charles Adolphe Wurtz (1817-1884). Charles Adolphe Wurtz, né à Strasbourg le 26 novembre 1817 et mort à Paris le 12 mai 1884, est un médecin et chimiste français d'origine alsacienne. Il fut professeur et doyen de la Faculté de médecine de Paris, professeur à la Sorbonne, et membre de l'Académie de Médecine. Source Wikipedia

75013 - BNF : victoire pour le personnel du nettoyage


75010 - Il y a 110 ans, le @partisocialiste était fondé à ... #Paris10


C'était en 1905 dans une petite salle du Xème arrondissement de Paris. Les socialistes tenaient leur congrès constitutif qui allait rester dans l'histoire comme le Congrès du Globe.


A l'époque, les socialistes sont divisés en cinq partis différents, animés par des dirigeants influents : Vaillant, Guesde, Brousse, Allemane, Jaurès. L'année précédente, ce sont les délégués du congrès de la 2ème Internationale, emmenés par les puissants leaders du SPD, qui les ont enjoints de travailler à leur unité. C'est chose faite en 1905 avec la formation d'un parti au nom curieux : "Parti socialiste, section française de l'Internationale ouvrière », c'est-à-dire que le PS se pense jusque dans son nom comme un maillon d'un mouvement ouvrier sans lequel il n'est rien et qui n'est pas tout à fait le même sans la contribution de la gauche française née des soubresauts de la Révolution de 1789, qui a donné au mouvement ouvrier le drapeau rouge et les paroles de "l'internationale", qui a porté haut tant de luttes...



Soixante-dix sept congrès plus tard, le mouvement socialiste a connu bien des divisions, mais il n'a gagné que dans l'unité.



La paix fut la grande cause à laquelle Jaurès sacrifia sa vie.


#MariagePourTous: Les associations célèbrent l'anniversaire de la loi Taubira dans l'amertume, selon @Yagg

#AttentatEglise : Mgr André Vingt-Trois, archevêque de #Paris, appelle à ne pas céder au "piège" des terroristes

LCP : Christophe @CCaresche, député PS de Paris vs@JF_Lamour, député UMP de Paris


Politique Matin : La matinale du mercredi 22... par LCP

75011 - Oberkampf - Le harcèlement de rue, de la peur à la colère… puis à l’espoir

Et si, à force de parler du harcèlement de rue, on allait réussir à l’éradiquer ? Récit d’une lueur d’espoir en plein coeur de la nuit, un samedi soir à Paris.
Le harcèlement de rue, cette épuisante banalité, s’impose péniblement dans le débat public comme un problème de société qui dépasse de très loin les questions de longueur des jupes ou de profondeur des décolletés.
Plus la parole se libère, plus les témoignages de femmes victimes de ce phénomène affluent, et plus les sceptiques sont nombreux à critiquer ce qu’ils estiment être un comportement banal de drague, un compliment maladroit (à l’instar de cette chère madame de Menthon), ou à rejeter la faute sur le manque d’éducation présumé des jeunes de banlieue, et particulièrement ceux d’origines étrangères. Comme si la culture française était si respectueuse de la femme, ainsi qu’en témoignent brillamment nos responsables politiques, supposément exemplaires…
Récemment, grâce à l’action de Pascale Boistard, la Secrétaire d’État en charge des Droits des femmes, et de plusieurs collectifs féministes, on attend bientôt des mesures concrètes pour lutter contre le harcèlement dans les transports, à commencer par dénoncer publiquement et fermement ce phénomène, et enjoindre les sociétés gérantes de prendre le problème à bras-le-corps.
Il était en effet quelques peu désarçonnant de constater que la RATP se préoccupe de sensibiliser les usager•e•s au civisme dans les transports, tout en omettant de mentionner les problèmes de harcèlement ; un rapport révèle que 100% des femmes interrogées affirment en avoir été victimes. Rien que ça.
Et puis, il y a le quotidien, qui ne change pas.
Rue Oberkampf, 2h30 du matin
Qu’est-ce qu’une jeune fille respectable faisait seule, rue Oberkampf, aux alentours de 2h30 dans la nuit de samedi à dimanche ? Déjà, merci de ne préjuger de rien en ce qui concerne ma respectabilité.

@JeanLucRomero : "le #MariagePourTous a grandi la société française"

Bus, taxis, VTC, RER... le match pour la desserte de Roissy-CDG

Les options pour assurer le trajet aéroport-capitale se multiplient.
Dernière initiative, easyBus et ses prix d'appel à 2 euros.


Pendant longtemps, les touristes qui atterrissaient à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle n'ont disposé que d'un choix restreint pour se rendre à Paris : le train de banlieue avec le RER B, le car avec la liaison assurée par Air France ou les Roissybus de la RATP, ou enfin, les taxis. Cette époque est révolue, car la palette des options pour effectuer le transfert entre la capitale et son principal aéroport ne cesse de s'enrichir, pour le plus grand bonheur des clients. 

Dernier acteur en date à arriver sur le marché, le groupe britannique Easy, maison mère de la compagnie easyJet, a fait sensation en début de semaine en annonçant le lancement à partir de la mi-mai d'une liaison en minibus avec un prix d'appel à 2 euros le trajet, nettement inférieur à un Roissybus (11 euros) ou aux cars Air France (entre 12 et 17,50 euros).




75010 - Petite typologie du "dragueur" made in Gare du Nord

Montée sur Paris pour le boulot, je vis du côté de la Gare du nord en raison de contingences familiales (quand tu es issue d'une famille aveyronnaise, tu as de fortes chances d'avoir un membre de ta famille à Paris qui a - ou a eu - un bar et souvent face à une gare ou quelques monuments... bref, vous l'aurez compris moi c'est face à la Gare du nord)... Le décor est donc planté!
Le décor: check! Maintenant, parlons de moi...
Oh brièvement car au final, malgré le narcissisme intrinsèque du blog et de twitter, ce n'est pas le sujet que j'affectionne le plus... Je suis une fille, ni belle, ni moche... normale donc, la française moyenne mais qui dépense trop en maquillage et qui se rend potable... Ronde, j'ai choisi d'être en robe et j'ai répudié les pantalons, tout simplement car c'est encore comme cela que je me sens le mieux... Je suis donc très féminine, ce qui - dans l'histoire qui suit - a une importance...
Donc tous les jours, je sors de chez moi pour aller bosser ou simplement vaquer à ma petite existence tranquille... Et là, j'ai découvert un monde merveilleux! Celui du mec qui tient les murs de la gare du nord et de ses environs!
Laissez moi vous parler de lui... Il peut être blanc, black, beur ou même indien... il a entre 20 et 50 ans et surtout il donne l'impression de vivre là... peu importe l'heure du jour ou de la nuit, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou plus rare qu'il fasse soleil... il est là, fidèle au poste (à côté des mecs qui font griller du maïs dégueu dans des bidons d'essence avec un charbon à haute teneur de cancer confirmé), prêt à bondir à la moindre poitrine féminine pointant le bout de son téton même sous des couches de vêtements... Et il ne te déçoit jamais! C'est un marathonien de la drague!
Alors je vais vous livrer quelques petites situations - toutes vraies de vraies - pour le meilleur et souvent le pire!

Cas n°1: Le parleur caféinomane
Déjà, quand tu es une fille, tu dois apprendre à refuser un café... 10 fois par jour!
-"Dis mademoiselle, tu es belle/superbe/lumineuse/gracieuse/charmante/canon, je peux te parler? On va boire un verre?" - Non c'est gentil mais je ne suis pas intéressée - Non mais je ne veux pas te déranger mais j'ai vraiment envie de te parler..." Je finis toujours par m'en sortir en disant écoute je suis avec quelqu'un... et là, t'as 15-20% de ces chasseurs qui disent non mais on peut discuter quand même...

75001 - La police de retour en force dans le quartier des Halles



Les 24 policiers de la nouvelle Brigade spécialisée de terrain vont patrouiller dans le quartier tous les jours de 14 heures à 22 h 30 et jusqu’à minuit et demi les week-ends.




La suite : le Parisien