A trois semaines du début du scrutin qui se tiendra le 31 mai prochain, Le Monde révélait lundi que seuls 3 000 électeurs parisiens s'étaient pré-inscrits sur le site www.primaireparis.fr . Malgré cette faible mobilisation, et pour contrecarrer les rumeurs d'annulation, le président de la fédération UMP de Paris, confirme le maintien de la votation. Entretien.
Contestez-vous les chiffres publiés par Le Monde lundi?
Non. Il y avait effectivement 3 000 pré-inscriptions lundi matin pour la votation qui débutera le 31 mai... Mais les primaires, c'est une question de principe. A l'unanimité, nous avons décidé, aussi bien au sein de l'UMP nationale que parisienne d'ailleurs, que nous voulions mettre en place une procédure démocratique transparente et légitime afin de départager les candidats à l'élection municipale de 2014. Le nombre d'électeurs inscrits à cette votation n'interfère en rien sur sa tenue. Pour nous, il n'est pas question de faire comme la gauche qui a choisi une méthode de désignation de l'héritière par le chef. Quand Le Monde reprend les dires d'un cadre de notre parti affirmant que si le nombre des 15 000 inscrits n'est pas atteint, nous demanderons aux candidats de prendre leurs responsabilités et d'arrêter, c'est n'importe quoi !
Vous ne vous attendiez pas à plus d'inscription?
Je ne m'attends à rien du tout puisqu'il n'y a pas de précédent.
