jeudi 25 avril 2013

Ces RER qui roulent avec des moteurs hors service


 Le 9 avril, un RER B a dû s’arrêter : cinq de ses huit moteurs étaient en panne.

Les accidents de parcours, qui obligent les voyageurs à descendre des RER B, pourraient-ils être évités? C’est ce que pense un conducteur de la ligne, Laurent Gallois, responsable à l’Unsa-Ratp, qui accuse l’opérateur de faire rouler des trains avec une partie de ses moteurs hors service, au risque de tomber en panne en cours de route, parfois entre deux stations.
À cause de la neige
Les RER sont équipés de quatre ou huit moteurs, selon qu’ils sont courts ou longs, en heure de pointe. « Le 9 avril, un train a pris le départ en gare de Massy avec 3 moteurs hors service sur 8, rapporte Laurent Gallois. Ce train a dû s’arrêter en garde Laplace, à cause d’un effort de traction diminué : il avait 5 moteurs HS! Que se serait-il passé si cela avait été dans le tronçon central et que les passagers descendent sur la voie ? » Ce jour-là, les usagers en ont été quittes pour 21 minutes de retard.
Voilà six mois que le syndicaliste dénonce cette situation, tant auprès de la direction de la RATP, que du ministère des Transports, comme en témoigne un courrier daté de septembre 2012. « Ça n’est pas systématique mais c’est de plus en plus fréquent, confirme un autre conducteur de RER. Sur le plat, ça va, mais entre Luxembourg et Châtelet, ça peut être très problématique car ça descend puis ça monte. 


Les prix de l'immobilier baissent à Paris, mais une chute paraît exclue


Les derniers chiffres publiés par les réseaux d'agence confirment la baisse des prix de l'immobilier à Paris. La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) a annoncé, mercredi 24 avril, un repli de 3,3% des prix en rythme annuel entre le dernier trimestre de 2012 et le premier de 2013.

Quelques jours plus tôt, Laforêt avait noté un repli de  1% sur la même période, quand Century 21 évoquait un recul de 3,4 % sur un an. Ainsi, "le seul marché en hausse forte depuis quinze ans a lui aussi cessé de résister", commente Jean-François Buet, président de la Fnaim.
Le reflux est modeste si l'on considère que le marché parisien s'était envolé de près de 180 % en une décennie, quand les prix doublaient au niveau national, mais le mouvement semble enclenché.


Comités parisiens de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes


Paris - Ile de France (75-92-93-94)

Collectif  IDF de lutte contre l'aéroport Notre-Dame des Landes

Révoltés par la répression et la violence des forces de police et des expulsions sur le site de Notre-Dame des Landes près de Nantes, habitant-e-s d'Île-de-France, nous constituons ce 23 octobre un collectif de lutte en Île-de-France, contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.

Nous dénonçons :
  • les expulsions et les destructions d'habitats
  • la répression, qui est d'une violence extrême
  • le gaspillage d'argent public
  • le partenariat entre l’État français, les collectivités locales et le groupe privé Vinci
  • l'aveuglement de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, qui en fait un combat personnel
Nous soutenons toutes celles et tous ceux qui se battent depuis plusieurs années, contre ce projet, en particulier les habitant-e-s de la région, les paysans et les occupants de la « Zone à défendre ».

Nous nous opposons à l'implantation d'un aéroport, inutile, coûteux, aux graves conséquences sociales et environnementales, et destructeur de terres agricoles.

Nous appelons les francilien-ne-s à se mobiliser et à nous rejoindre.


Contact :

Coeur2Paris : réunion ce soir

Retrouvez l'équipe de Coeur2Paris à partir de 19h, au Select, 204 rue Saint-Denis, métro Réaumur


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Quel avenir pour le périphérique parisien, 40 ans après sa création ?


Faut-il faire disparaître ou améliorer le périphérique parisien, véritable frontière entre la capitale et sa banlieue et, surtout, source majeure de pollution et nuisances pour les riverains ? La question est posée alors que cette autoroute urbaine, la plus empruntée d'Europe, fête jeudi 25 avril ses 40 ans et se cherche un futur.


Pour l'occasion, le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) inaugurera le jardin Anna-Marly, une "lande boisée" de 7 500 m2 aménagée sur une dalle existante couvrant l'axe routier au niveau de la porte de Vanves (15e arrondissement).
"L'enjeu était de rétablir un terrain entre Paris et Malakoff et de permettre aux habitants de profiter de jardins partagés, de pelouses ou encore d'un terrain de sport, explique Pierre-Antoine Durand, chef de projet chez Arpentère, le cabinet concepteur du projet. Dans un second temps, cela permettra de réduire les nuisances."

Réunion publique de Pierre-Yves Bournazel.

Venez nombreux rencontrer Pierre-Yves Bournazel (candidat à la Mairie de Paris - Conseiller de Paris élu du 18ème - Secrétaire national de l'UMP).

La réunion aura lieu le jeudi 25 avril à 19h30 au Café Rubis 
- 165 Avenue du Maine - 75014.
Métro Mouton Duvernet ligne 4 / Gaité ou Pernety ligne 13

Source Facebook 

Exclusif : pas assez de policiers et gendarmes en mai pour faire face aux manifestations politiques et sportives


Il y a 31 000 CRS et gendarmes mobiles en France, sans compter les réservistes, qui, à ce jour, n'ont pas encore été mobilisés semble-t-il, mais ne peuvent de toute façon pas assurer de mission de maintien de l'ordre
''classiques'', tout au plus de la canalisation ou des gardes statiques.
Le retrait des escadrons de gendarmerie de la zone du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dans la nuit de vendredi  à samedi dernier, avait été présenté comme un signe de volonté d'apaisement du gouvernement, à l'égard des opposants qui occupent le site depuis des mois.

La vérité est en fait totalement différente. De sources autorisées au ministère de l'Intérieur, il nous a été expliqué sous le sceau de la confidence que les effectifs de police (essentiellement, de CRS) et de gendarmerie mobile commençaient à manquer, et que la situation serait intenable au mois de mai, alors que les manifestations inscrites "au planning" sont de plus en plus nombreuses.

Quelle ardoise le très populaire Delanoë va-t-il laisser à son successeur ?

Bertrand Delanoë va quitter la mairie de Paris. Le maire socialiste, qui continue de profiter d'une bonne côte de popularité, a su optimiser son image grâce à des politiques populaires. Reste à voir le bilan comptable dont va hériter son successeur.

Un sondage BVA vient d’être publié et il devrait, en théorie, mettre du baume au coeur de Delanoë. 60 % des 807 personnes interrogées sont satisfaites de son bilan (16 % très et 44 % assez).
Certes, ce résultat n’est pas mirobolant si on le compare aux 68 % obtenus en moyenne par les maires de villes de plus de 100 000 habitants. C’est un fait : quelle que soit leur couleur politique, les premiers édiles échappent souvent à l’impopularité qui affecte la quasi-totalité des autre élus. Delanoë ne fait donc en aucune manière exception.
Cependant, au vu de la réalité de son bilan et de la piètre image qu’il devrait lui valoir, on peut dire qu’il s’en tire très très bien. Car ses réalisations sont calamiteuses si l’on veut bien dissiper le nuage de communication qui les entoure.
Comment la « Voix de son Maire », nom de l’agence de pub qui fait office de municipalité à Paris depuis 2001, s’y prend-elle pour modeler ainsi une opinion positive ?
Le seul domaine où l’action de la mairie de Paris est excellente est précisément celui de la propagande. Plus de 200 personnes, au cabinet du maire, dans les différentes directions administratives, cabinets des adjoints et organismes divers, travaillent à cette production idéologique.
En réalité, toute l’action de la ville est tendue vers la création d’événements qui serviront de support à la communication.