Un cri du coeur : «A Paris, Roland-Garros traverse une crise profonde». Turbulences d’aviateur ? Saint-Exupéry qu’on assassine ? Une crise profonde ? Frémissons ! 'Urbanisme à Paris : la démocratie bâillonnée'. Voilà le titre d’une tribune enflammée parue dans les colonnes du Figaro*, jamais à court de boulets rouges - oups, de boulets bleus - et signée de cinq apôtres** du bon droit du citoyen. Sans eux, le déluge !
mercredi 3 avril 2013
Scandale : Anne Hidalgo toucherait la retraite
Selon Atlantico, la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, toucherait une pension de retraitée depuis 2011. La république exemplaire, c’est quand au juste ?
Dans un article publié sur son blog et sur Atlantico, Serge Federbusch nous explique qu’il a trouvé une pépite dans le Journal officiel. D’après lui, l’adjointe de Bertrand Delanoë cumulerait ses indemnités d’élue avec une retraite qu’elle aurait prise à l’âge de 53 ans.
Encore une fois, et comme toujours avec les socialistes, à l’image d’un Jérôme Cahuzac luttant contre la fraude fiscale ou d’un Jean-Marc Ayrault dénonçant le départ de Depardieu mais abstenant de tout commentaire sur son ministre, cette information tombe au moment ou François Hollande demande à tous les Français de consentir des sacrifices et d’allonger la durée du travail.
Tous ? Non, une poignée d’irréductibles résistent encore et toujours à la morale politique. Ils se réunissent régulièrement autour de Solferino….
Selon le journal Officiel, « par arrêté du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011″.
De toute évidence, la retraite d’Hidalgo est parfaitement légale. De là à être morale ?…
Au PS on est à la fois inquisiteur et hérétique !
APUR
L'APUR, Kesako ?
L'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a été créé le 3 juillet 1967 par le Conseil de Paris.
ll a pour missions d'étudier et d'analyser les évolutions urbaines et sociétales participant à la définition des politiques publiques d'aménagement et de développement, de contribuer à l'élaboration des orientations de la politique parisienne et notamment de ses documents d'urbanisme et de projets à l'échelle de Paris et de sa métropole.
A cette fin, il observe et analyse les évolutions de Paris et de sa métropole, notamment à partir des données démographiques, économiques, sociales ou immobilières et peut engager des réflexions prospectives, élaborer des propositions d'actions, réaliser des études, effectuer des expertises ou encore contribuer à celles-ci.
Anne Hidalgo, 53 ans, retraitée depuis juillet 2011
François Hollande a été catégorique jeudi dernier sur France 2 : l'allongement de la durée de la
vie implique des efforts de toutes et tous et notamment que le temps passé au travail pour faire valoir ses droits à la retraite soit allongé...
C'est beau, c'est juste, c'est responsable !
Mais enfin il y a des petit(e)s malin(e)s qui ont su dégainer plus vite...
Ainsi Anne la Dauphine a-t-elle fait ses valises à tout juste 52 ans pour jouir d'une retraite bien méritée.
Elle peut donc cumuler sa pension avec ses indemnités d'élue et, si elle devenait - ce qu'à Paris ne plaise - maire de la ville, elle se ferait une jolie pelote !
Ah, le Journal officiel ! Peu de gens le lisent et ils ont tort.
Car, on y trouve de temps à autres des pépites comme celle-ci, perdue dans l'édition du 5 février 2011 et que nul n'a remarqué :
Cette avisée personne étant née le 19 juin 1959, elle avait donc à peine 52 ans quand elle a bénéficié de cette agréable disposition.
Municipales 2014 : Ça part fort les droits de succession !
C’est parti pour les municipales ! Ceux qui brûlaient d’impatience en se disant « encore un an à attendre ! » devant cet évènement politique majeur (mais … local) peuvent commencer à se délecter des toutes premières passes d’armes : NKM porte un direct du droit à Paris contre Anne Hidalgo, la dauphine Delanoësque. Pas de quartiers (municipaux) ! Mais, sans doute des jolis cadeaux pour le Front National. Et pas que dans la capitale.
Paris n’est pas la France. Mais le gâteau y est savoureux, ce n’est pas Chirac qui le contredira, en grand spécialiste des « frais de bouche ». Les deux adversaires de match de boxe féminin, qui tournaient autour du ring depuis septembre, sont face à face et prêtes à tous les coups bas.
Nathalie Kosciusko-Morizet, égérie diaphane de l’UMP s’épanchant, comme c’est souvent le cas des personnalités de droite, dans le Journal du Dimanche avance, mauvaise copine, que sa rivale a été condamnée en 2012 « à 20.000 euros d’amende pour travail déguisé à l’Atelier d’urbanisme de la Ville de Paris ».
Hildalgo pousse, bien entendu, les hauts cris devant l’attaque de la député de l’Essonne. Et riposte sur le ton de la dignité. Elle dément et en « appelle une fois encore (presque lasse…) à une campagne digne et respectueuse des personnes où la calomnie et les insinuations n’ont pas leur place ». Ce qui est, évidemment, toujours le cas dans un combat de tranchées électoral…
Anne Hidalgo : pas la peine de la mettre à la retraite, elle y est déjà !!! (Delanopolis)
SCOOP DU DELANOPOLIS !
François Hollande a été catégorique jeudi dernier sur France 2 : l'allongement de la durée de la vie implique des efforts de toutes et tous et notamment que le temps passé au travail pour faire valoir ses droits à la retraite soit allongé ...
C'est beau, c'est juste, c'est responsable !
Mais enfin il y a des petit(e)s malin(e)s qui ont su dégainer plus vite ...
Ainsi Anne la Dauphine a-t-elle fait ses valises à tout juste 52 ans pour jouir d'une retraite bien méritée.
Elle peut donc cumuler sa pension avec ses indemnités d'élue et, si elle devenait - ce qu'à Paris ne plaise - maire de la ville, elle se ferait une jolie pelote !
Anne Hidalgo et la videosurveillance
Le débat sur l'extension de la vidéosurveillance, longuement évoqué, en a été l'emblème : d'un côté, des députés de gauche dénonçant un risque de dérive, de l'autre des députés de la majorité critiquant une posture "idéologique". Deux visions qui se retrouvent également dans le choix des mots : si l'opposition continue de parler de "vidéosurveillance", la majorité tente d'imposer le terme "vidéoprotection".
A vérifier, mais si ce sont bien les députés PS qui utilisent le terme "vidéosurveillance" il faudra en envoyer une copie avec accusé de réception à Bertrand Delanoë et à tous les élus PS de la capitale dont Anne Hidalgo qui continuait d'utiliser le terme "vidéoprotection" dans son dernier chat au Monde.fr (voir ci-dessous)
Pourquoi dire "vidéoprotection" et pas "vidéosurveillance" ? Pourquoi les axes qui vont être équipés de caméras à Paris sont, notamment, des parcours de manifestations ? Que pensez-vous des rapports de l'IAURIF et Scotland Yard qui ont prouvé que cette technologie est à la fois coûteuse et très peu efficace ?
Anne Hidalgo : D'abord, il ne s'agit pas de surveiller, mais de protéger, donc vidéoprotection est le terme adapté. (...).
Vidéoverbalisation : Le vice extrême qui décrédibilise la hiérarchie de la faute
La sentence bête et méchante, qui ne cherche plus à éduquer suite à la faute, mais tombe immédiatement pour remplir les tirelires de l’état, Paris et sa municipalité pathologiquement anti-mobilité lance avec la Préfecture de Police la répression débile et méchante via caméras. Et ce, pas dans trois mois, mais début avril.
Anne Hidalgo : Bertrand Delanoë a «redonné son honneur» à Paris
Anne Hidalgo, candidate PS à la Mairie de Paris, a affirmé mardi sur LCI que Bertrand Delanoë avait "redonné son honneur" à Paris, dont il est le maire depuis 2001.
Vincent Bolloré, Bertrand Delanoé et Anne Hidalgo. Source © Eric Piermont/AFP Photos |
"Avant, on ne parlait de Paris qu'à l'occasion d'affaires politico-financières. C'est terminé", a assuré Mme Hidalgo. Selon elle, "on a redonné la parole aux Parisiens, on a reconsidéré les Parisiens comme des acteurs de cette ville. C'est très important sur le plan démocratique et de notre culture démocratique, qui n'est pas celle de la droite", a-t-elle ajouté.
Revenant par ailleurs sur sa plainte en diffamation contre sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, Mme Hidalgo a également affirmé qu'il fallait "parler du fond". "Le sujet n'est pas de savoir si c'est une brune ou une blonde qui va diriger la mairie de Paris. Le sujet est bien de savoir ce que l'on va proposer aux Parisiens".
Pourquoi Paris se lance-t-il dans la vidéoverbalisation ?
Ce mardi, la préfecture de police de Paris commence à expérimenter la vidéoverbalisation dans la capitale. Un nouvel outil de lutte contre les infractions au code de la route, déjà mis en place dans plusieurs villes françaises.
Comment marche la vidéoverbalisation ?
A Paris, la vidéoverbalisation s'appuiera sur le réseau de caméras récemment déployé dans le cadre du plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP). Concrètement, les fonctionnaires de police «pourront constater la commission d'infractions au code de la route par une surveillance vidéo et verbaliser le contrevenant à distance, sans interception du conducteur», a indiqué la préfecture de police de Paris. Une fois le véhicule photographié, c'est le Centre national de traitement de Rennes (CNT) qui identifiera le propriétaire, éditera un procès verbal et adressera l'avis de contravention au domicile du titulaire de la carte grise.
Retour vers le futur : 2009 : A Paris, Delanoë pousse la vidéosurveillance
L'extension sur le territoire parisien du plan de caméras de la préfecture a été voté lundi soir par le PS, l'UMP et le Nouveau Centre. Contre les Verts et le PC.
L'extension du plan de vidéosurveillance de la préfecture de police à Paris a été votée lundi soir au conseil de Paris au terme d'un débat long et animé qui s'est conclu par un scrutin électronique.
Après trois heures de séance, la délibération de la mairie autorisant cette extension sur le territoire parisien a été votée par 112 voix pour (PS, UMP et Centre et indépendants) et 16 voix contre (les Verts et le PCF) ainsi que 4 abstentions.
L'exécutif, malgré les protestations du président des Verts, Sylvain Garel, a fait voter un amendement de fusion des 1000 amendements déposés par les Verts, afin d'empêcher que le débat ne s'éternise après que chacun eut exposé son point de vue.
Octobre 2008 : Delanoë s'est converti à la vidéosurveillance
Le maire de Paris et ses élus socialistes dénonçaient auparavant les dangers de cette technique.
L'anecdote illustre l'évolution de la Mairie de Paris sur le sujet. Opposant aux caméras de vidéosurveillance dans les espaces publics, aux Halles en particulier, l'ancien élu socialiste du premier arrondissement de Paris, Alain Le Garrec, est aujourd'hui conseiller technique auprès du directeur de la prévention et de la protection. Cette direction de la Ville de Paris est chargée, entre autres missions, «de la politique de sécurité, de tranquillité publique à Paris et de lutte contre les incivilités». Un secteur au cœur duquel se trouvent ces caméras que Delanoë regarde d'un œil clément depuis sa deuxième campagne.
Dans son projet présenté avant les municipales de 2008, le maire disait ainsi être favorable «au développement de la vidéosurveillance». Il habillait cette évolution d'une volonté d'agir «dans le respect strict des libertés individuelles», signalant la participation de la Ville de Paris au «plan des 1 000 caméras» de la Préfecture de police. Il sait que la majorité des parisiens y sont aussi favorables.
Philippe Goujon est un peu amer. Le député maire du XVe arrondissement, président de la Fédération UMP de Paris et représentant de l'Assemblée nationale à l'Observatoire de la délinquance se souvient de ces années de bataille au Conseil de Paris et «des dizaines de vœux» déposés en faveur de la vidéosurveillance, «bloqués» par Bertrand Delanoë. «Les Verts étaient très violents, la socialiste Anne Hidalgo se moquait de moi, disant que je voulais espionner tout le monde…»
Vidéo-verbalisation à Paris: La carte des caméras de surveillance
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