mardi 28 mai 2013

Delanoë: "je n'ai pas désigné Anne Hidalgo"


Au cours du premier meeting de campagne d'Anne Hidalgo, mardi soir au Bataclan (XIe arrondissement), l’actuel maire de Paris Bertrand Delanoë a contesté "avoir désigné" la candidate à sa succession. "Je suis particulièrement agacé du mensonge de la droite parisienne et de ses candidats à la primaire sur le processus qui nous conduit aujourd'hui à nous rassembler autour d'Anne Hidalgo. Je n'ai pas désigné Anne", a affirmé l’édile.
"J'aurais été le seul à ne pas avoir d'avis sur ce qui est bon pour ma ville demain? Anne a été désignée par un vote démocratique, et tant mieux si elle, Jean-Marie (Le Guen, adjoint à la santé, ndlr) et beaucoup d'autres ont préféré se rassembler en responsabilité, dans cette période difficile pour le pays et Paris", a-t-il ajouté

Paris : Dati juge la primaire UMP «poussive»

Elle n'est plus dans la course, mais ne se prive pas de faire entendre sa voix. Et avec ce qu'elle a dit mardi matin sur BFMTV/RMC, les oreilles des candidats à la primaire risquent de siffler.Rachida Dati, qui s'est désistée dans la course à la mairie de Paris, a sévèrement jugé la primaire organisée à l'UMP pour désigner le candidat qui affrontera Anne Hidalgo (PS) et dont le vote électronique du premier tour aura lieu de vendredi à lundi. "Cette primaire, elle est poussive"

Municipales Paris: Anne Hidalgo occupe le terrain avec un premier meeting


Pas question de laisser le monopole du débat municipal à l'UMP. Investie la semaine dernière par les militants socialistes, Anne Hidalgo tient ce mardi 28 mai son premier meeting de campagne, à quelques jours seulement de l'ouverture de la primaire UMP.
A défaut d'avoir pu organiser sa propre primaire, faute de compétiteur, le Parti socialiste parisien entend bien offrir une rampe de lancement à l'actuelle première adjointe de Bertrand Delanoë, en espérant surfer sur les difficultés de la droite dans la capitale.
Après avoir multiplié les apparitions médiatiques pour refaire son retard de notoriété vis à vis de Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo doit désormais s'imposer comme la seule cheffe de file à gauche pour les prochaines municipales. Symbole de ce "passage de témoin" entre le maire sortant et elle, c'est Bertrand Delanoë qui ouvrira le meeting du Bataclan et Anne Hidalgo qui le conclura.

Occuper le terrain dans un contexte peu favorable à la gauche

A un an du scrutin, échéance encore lointaine pour des électeurs peu enthousiastes, toute la difficulté est de créer une dynamique de terrain alors que le PS enchaîne les déconvenues électorales.

Nathalie Kosciusko-Morizet en 6 dates

14 mai 1973 Naissance à Paris. 

2002 Elue députée de l’Essonne. 

Mars 2004 Elue conseillère régionale d’Ile-de-France 

Juin 2007 Nommée secrétaire d’Etat, puis (fin 2010) ministre de l’Ecologie dans le deuxième gouvernement Fillon. 

Mars 2008 Elue maire de Longjumeau (Essonne). 

2012 Porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Source : Libération

L'hebdomadaire "Minute" lance une campagne anti Nathalie Kosciusko-Morizet

"Pour trois euros, payez-vous NKM" : la Une de l'hebdomadaire d'extrême-droite Minute ne souffre aucune
ambiguïté.

Le magazine "politiquement incorrect" appelle à faire battre l'ancienne maire de Longjumeau lors de la primaire UMP pour les élections municipales de Paris.

L'hebdomadaire daté du 29 mai et dont la Une a été relayée sur Twitter, consacre ses premières pages à Nathalie Kosciusko-Morizet.

... Nathalie Kosciusko-Morizet, et vogue la galère

Un vrai calvaire. Quand elle annonce sa candidature, le 14 février, Nathalie Kosciusko-Morizet est loin
d’imaginer qu’elle embarque dans une telle galère. Borloo et Fillon ayant renoncé, elle considère, et tous les dirigeants de l’UMP avec elle, que plus rien, à droite, ne peut lui faire obstacle. 

Qui, dans la capitale, pourrait faire de l’ombre à celle dont Nicolas Sarkozy a fait sa porte-parole ? 

La convention départementale de l’UDI Paris en diaporama

Quand NKM ne comprend plus le mot "bobo"


NKM ne comprend plus le mot "bobo" par LeHuffPost

Source : le Huff Post

Caméras de surveillance à Paris, un enjeu de campagne pour NKM

Le Point NKM : "maire de Paris, je ferai l'ensemble de mon mandat"


La candidate à l'investiture de l'UMP pour la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est engagée
lundi 27 mai sur I>télé à accomplir "l'ensemble de (s)on mandat de maire" si elle était élue maire en 2014. "Maire de Paris, je ferai l'ensemble de mon mandat", a déclaré au cours du dernier débat de la primaire UMP l'ancienne ministre, ce qui exclut a priori sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. La candidate avait déjà dit que Paris était son "seul combat", sans s'engager clairement sur la durée de son engagement pour la capitale.


Le premier tour de la primaire ouverte devant désigner le candidat de l'UMP à la mairie de Paris se déroulera de vendredi à lundi par voie électronique. Il opposera Mme Kosciusko-Morizet, 40 ans, le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret, 60 ans, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, 35 ans, et le conseiller régional Franck Margain, 51 ans, vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).


LE KAPITAL. Pour rebâtir l'industrie par Christian Saint-Etienne et Robin Rivaton

Les auteurs, Christian SAINT-ÉTIENNE, professeur titulaire de la chaire d’économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers, et Robin RIVATON, consultant en stratégie, reviennent sur les causes du déclin industriel français et mettent en avant ce qui doit constituer la priorité pour restaurer notre puissance économique : mobiliser le « capital », lequel devient ainsi l’outil majeur d’émancipation économique. Cela méritait un petit clin d’œil ironique en forme de « K »


Convention départementale UDI Paris du 25 mai – discours de clôture de Patrice Gassenbach, président


Mes chers amis,

Vous m’avez fait confiance aujourd’hui de façon significative cela m’émeut et je vous remercie très sincèrement. Cette confiance implique une obligation de résultat vis-à-vis de vous qui m’avez fait l’honneur de m’élire président de la fédération, aussi je prends aujourd’hui devant vous l’engagement solennel de vous servir.
Ce Pavillon Wagram me rappelle des souvenirs, en effet lorsque j’étais jeune avocat mon cabinet était situé non loin d’ici et là où aujourd’hui vous êtes assis il y avait des billards alors qu’au-dessus on jouait aux échecs. Vous savez qu’à ce jeu il faut avoir quelques coups d’avance. Comme en politique, il faut toujours être capable d’agir avec des coups d’avance mais avec l’obligation de le faire dans la clarté.
Je voudrais aborder maintenant l’aspect classique et traditionnel de ce type de propos : les remerciements. Un moment classique mais très sincère de ma part. Ils risquent d’être longs, car vous avez été nombreux à m’aider quand Jean-Louis Borloo m’a demandé d’animer la fédération provisoire de l’UDI. D’ailleurs j’ai beaucoup hésité mais en définitive, Jean-Louis m’avait donné une leçon, celle de la résilience.
Souvenez-vous, après la déroute des élections présidentielles et législatives de la réaction de Jean-Louis qui n’a renoncé à rien et créé l’UDI en regroupant des parlementaires et en fondant un groupe au Sénat et à l’Assemblée Nationale.
Après un tel effort de la part de quelqu’un qui m’a toujours taquiné, je ne pouvais pas refuser… Donc je me suis engagé et j’ai d’ailleurs appliqué exactement la même méthode, c’est-à-dire, comme Jean-Louis j’ai décidé d’agir sans avoir de comportement hégémonique. Le vrai sujet c’était de faire travailler ensemble des composantes qui s’étaient perdues de vue, je tiens donc à remercier chaleureusement les présidents de ces composantes :
  • Michel LOPEZ pour l’Alliance Centriste
  • Hélène HAUTVAL pour la Gauche Moderne
  • Mustapha SAADI pour la FED
  • Bruno NORTH pour le CNI
  • Olivier MOUSSON pour le Nouveau Centre
  • Aurélien VERON pour le PLD
Je voudrais également remercier les adhérents directs, qui se sont fortement mobilisés et qui représentent aujourd’hui plus de 600 d’entre nous, preuve en est que l’UDI à Paris est en marche. Je voudrais aussi remercier Stéphane COSSE car tout le monde ne le connaît pas et pourtant cet ancien président du MoDem de Paris qui aujourd’hui anime les mercredis de l’UDI a pris tous les risques en nous rejoignant, mais en même temps qu’il nous rejoignait avec une grande majorité de militants, il réglait définitivement le problème du MoDem à Paris.
Je voudrais aussi remercier les élus du Conseil de Paris qui se sont engagés sans regarder dans le rétroviseur. Merci à Anne TACHENE, Christian SAINT-ETIENNE, Valérie SACHS, Gérard REY, Edith GALLOIS, Eric HELARD. Je pense aussi à Chantal JOUANNO qui aura un rôle important à jouer, notamment lors de la rédaction du programme prenant en compte les conditions environnementales dans lesquelles vivent les Parisiens. Je n’oublie pas les députés européens Marielle GALLO et Jean-Marie CAVADA.
Et puis je voudrais tout particulièrement saluer une personne qui nous aidé, je veux parler de Rama YADE. Bien sûr Rama n’est pas à nos côtés cette après-midi car comme vous le savez elle vient de donner naissance il y a 3 jours à une petite Jeanne.
Nous adressons à Rama et à Jeanne un message de sympathie en espérant que Rama nous rejoindra rapidement dans le cadre des actions que nous avons à mener au niveau national.
Je vous l’ai dit, le vrai sujet pour nous c’est de construire dans le respect des différences, mais aussi dans le dialogue et la solidarité. Nous avons appris à travailler ensemble et nous avons progressivement effacé les différences liées aux chapelles. Aujourd’hui nous sommes une formation unie.
L’UDI a cette particularité qui est que nous l’avons transformée en un forum. L’UDI est ouverte, prête à accueillir et recevoir les représentants de la société civile, il suffit de voir le succès des mercredis de l’UDI qui s’ouvrent largement à des tiers qui ne sont pas encartés. L’UDI est un forum d’idées et c’est sur la base de ce forum et de nos pratiques que nous pourrons nous renforcer aujourd’hui dans l’opposition et demain pour les Parisiens.
Notre méthode sera simple, une organisation démocratique, des débats apaisés, un bureau qui se réunira régulièrement, les comités d’arrondissement seront consultés, nous serons présents en permanence dans nos quartiers. Nous sommes aujourd’hui plus de 3 000 adhérents, il faudra que nous soyons 6 000 en octobre et 10 000 en décembre, c’est possible. Il suffit que chacun d’entre vous fasse un adhérent supplémentaire et nous serons déjà à 6 000.
Enfin, je vous propose quelques rendez-vous importants. En octobre nous organiserons un grand meeting à la Mutualité. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui les Parisiens ne se sentent pas encore concernés par l’élection municipale, en effet, nos concitoyens ont d’autres préoccupations. Ce rendez-vous pour les municipales, pour nous, sera à partir du mois d’octobre où nous devrons être prêts à entrer dans la bataille et dans les négociations sans pour autant nous interdire de jalonner et d’occuper le terrain dès à présent.
Christian SAINT-ETIENNE nous présentera à la même date son travail pour le projet que l’on portera devant les Parisiens. Ce travail leur sera ouvert et nous en débattrons avec eux.
Nous présenterons également la totalité de nos têtes de listes dans l’ensemble des arrondissements. Est-ce à dire que nous choisirons l’affrontement avec l’UMP ? La question n’est pas là, l’UMP est notre partenaire naturel mais nous pèserons à notre juste poids. Nous accepterons la concurrence mais pas la domination ou l’assujettissement, nous serons dans un rapport d’équilibre et surtout d’un projet partagé.
Bien entendu, il y aura toujours des discussions électorales, des tensions, mais les choses sont très simples, nous discuterons institutionnellement de fédération UDI de Paris à fédération UMP de Paris.Il n’y aura pas de petits arrangements !
Pour être clair en terme de population, le seizième c’est Montpellier, le quinzième c’est Bordeaux, le treizième c’est Lille, et le dix-neuvième c’est Toulouse. Dès lors dans le cadre des arbitrages nationaux, la fédération de Paris devra être respectée dans le cadre de ses équilibres et de ses objectifs. Et notre objectif c’est bien de regagner Paris, de tripler le nombre de Conseillers de Paris pour nous préparer aux prochaines échéances électorales. Un groupe UDI au Conseil de Paris important, responsable et solidaire, un groupe qui comptera à la Mairie de Paris.
L’objectif est, je l’ai dit, de reconquérir Paris mais si nous voulons être entendus par nos partenaires, nous devrons être sans ambiguïté. Au premier tour, si nous sommes en compétition dans certains arrondissements nous prendrons des positions claires pour le second tour. Nous nous interdirons les alliances à géométrie variable comme certaines avec l’UMP à Bordeaux et à Lille ou Marseille avec le PS. A Paris, la ligne de conduite de la fédération sera la clarté dans les engagements comme dans la compétition.
Mais gagner Paris est-il possible ? Ma réponse est oui. D’abord je vais prendre un exemple : quand Jean-Louis Borloo a décidé d’être candidat à Valenciennes pour la première fois, les sondages lui prédisaient une catastrophe, je crois que le pronostic était de moins de 8%. Et pourtant dès le premier tour il créa la surprise, pour emporter au 2nd tour la mairie de cette ville sinistrée pour en faire un laboratoire industriel.
Et bien à Paris nous pouvons faire pareil car la majorité socialiste n’échappera pas au vote sanction des Français. Et l’on voit bien aujourd’hui que ce vote commence à se faire sentir aujourd’hui chez nos concitoyens. Nous avons aussi un autre avantage : le retrait du Maire sortant. Anne Hidalgo a été « monarchisée », elle n’a pas été élue et vous voyez bien avec faible score qu’elle vient d’être désignée par les militants socialistes.
Cela veut dire qu’aujourd’hui si nous travaillons nous intéresserons les Parisiens.
Je voudrais aussi vous rappeler ce sondage Opinion Way ® du mois d’avril :
« Satisfaits de M. DELANOE » : 11%
« Plutôt satisfaits de M. DELANOE » : 47%
« Pas satisfaits de M. DELANOE » : 24%
« Très mécontents de M. DELANOE » : 18%
Cela montre bien que c’est parce qu’il n’y avait pas d’alternative jusqu’à présent, que les Parisiens ne pouvaient que se contenter de ce qu’ils avaient. Si nous construisons une alternative, nous gagnerons sur ces 47%. Cela veut dire que tous ces éléments que j’évoquais à l’instant doivent nous permettre de travailler avec l’objectif réaliste de renverser la majorité et de gagner à Paris mais pour cela nous devrons faire des propositions innovantes.
Le temps sera précieux et nous ne devrons pas en perdre. Dans les quinze jours je convoquerai le bureau et les suppléants et nous répartirons les tâches. Nous nommerons une équipe qui nous présentera son analyse électorale.
Nous allons accélérer l’élaboration du projet.
Nous allons lancer une campagne de tractage partout dans Paris et nous allons organiser nos finances pour distinguer celles de la fédération de celles de la campagne.
Nous allons donc commencer à nous préparer pour la campagne à venir.
C’est à ce challenge que je vous invite en vous remerciant encore tous d’être venus ce matin.
Je m’adresse maintenant à Jean-Louis BORLOO et Jean-Christophe LAGARDE. Je veux les remercier de leur présence, je sais ce que n’était pas facile pour eux d’être là, car aujourd’hui 19 autres fédérations organisaient leurs élections. C’est un travail considérable auquel vous avez tous participé.
Merci de votre attention.

Quand le mariage gay occupe 95% du débat de la primaire UMP à Paris



Municipales à Paris : les candidats UMP s'écharpent sur le mariage gay


Lundi soir sur I>TÉLÉ, les candidats à la primaire de l'UMP pour les municipales à Paris se sont violemment affrontés sur la question du mariage gay. Nathalie Kosciusko-Morizet a attaqué sans ménagement l'un de ses concurrents, Pierre-Yves Bournazel.


Entre les rivaux de l'UMP, l'heure de la réconciliation n'est pas encore venue. Lors du débat sur i>TÉLÉ lundi soir, Nathalie Kosciusko-Morizet, favorite dans la primaire de l'UMP pour les municipales à Paris, a violemment attaqué son challenger Pierre-Yves Bournazel au sujet du mariage homosexuel.

NKM a accusé son rival d'avoir changé de position en s'opposant à la loi sur le "mariage pour tous", sur laquelle elle s'est elle-même abstenue lors du vote à l'Assemblée. Elle a brandi un vœu à l'initiative du Front de gauche adopté au Conseil de Paris en juin 2011, favorable au mariage homosexuel et en faveur duquel Pierre-Yves Bournazel s'était alors prononcé.
Tensions entre les deux candidats
"Tu m'as accusée de mentir. Tu as le droit de changer d'avis, a-t-elle lancé au jeune conseiller de Paris. Mais j'aurais trouvé élégant que tu t'en expliques." Pierre-Yves Bournazel s'est défendu en assurant avoir voté pour un vœu qui ne prévoyait pas l'adoption par les couples de même sexe "contrairement à la loi actuelle".

Primaire UMP : Paris plage

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Primaire UMP à Paris : NKM et Bournazel s'écharpent, Chenva Tieu rallie la favorite

Les quatre candidats à la primaire UMP pour les municipales se sont retrouvés lundi soir lors d'un dernier débat sur i>TELE. Seul moment saillant, une longue passe d'armes entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel, qui rêve de la battre.
Tout avait commencé dans la bonne humeur. Nathalie Kosciusko-MorizetPierre-Yves Bournazel, Franck Margain et Jean-François Legaret, les quatre candidats à la primaire UMP pour les municipales parisiennes se sont retrouvés, tout sourire, pour un dernier débat sur i>TELE après celui sur LCI et avant le scrutin sur Internet qui s'ouvre vendredi 31 mai prochain et s'achèvera le 3 juin. Chacun a commencé par se présenter de manière policée et assez convenue via une courte pastille enregistrée.

Primaire UMP à Paris : NKM peut-elle perdre ?


Portés par le débat sur le mariage gay, les outsiders Legaret et Bournazel jubilent alors que la favorite du scrutin se démène pour "gagner" Paris.


"Pour une femme de droite, c'est couillu d'être là !" À peine Nathalie Kosciusko-Morizet arrive-t-elle pont de l'Alma, pour fêter avec les Parisiens la victoire du PSG au championnat de France de Ligue 1, que Jérémy, un grand gaillard aux multiples piercings, l'accoste pour faire une photo. La candidate à la primaire de l'UMP à Paris s'y prête de bonne grâce. Pourtant, cela empeste l'alcool. Des tessons de bouteille jonchent le sol. Ici et là, des poubelles se consument. Des centaines de vitrines ont été brisées. Ce lundi 13 mai au soir, NKM contemple ces scènes de désolation. En manteau noir et ballerines, cette femme à l'allure de princesse botticellienne s'avance vers quelques jeunes éméchés sans même sursauter au bruit assourdissant des pétards. "On ne veut pas de toi à Paris !" crache un supporteur. L'ex-ministre serre les dents. "D'où venez-vous ?" lance-t-elle, désarmante grâce à son sourire et à son calme. 

"Pas d'effet NKM"

Car notre ambitieuse est intrépide. D'apparence fragile, cette polytechnicienne se targue d'avoir retenu de son service militaire passé dans la marine des techniques de combat et d'autodéfense. 

La primaire UMP Paris à la sauce Game of Thrones

Le dernier débat entre les candidats à la primaire UMP pour la mairie de Paris a été très tendu lundi soir. L'occasion d'un petit jeu: si les candidats étaient des personnages de Game of Thrones ?


La chaîne HBO n' a pas diffusé le neuvième épisode de la troisième saison de Game of Thrones. De quoi laisser pantelants les fans de cette série, la plus téléchargée au monde, qui raconte la lutte de quatre familles pour le pouvoir dans un univers d'héroïque fantaisie médiévale. 


Les aficionados ont pu se consoler en regardant le dernier débat entre les candidats à la primaire UMP pour la mairie de Paris organisé par I-Télé. Il y a un petit air de ressemblance.

NKM est Daeneyris Targaryen

Elle est la fille héritière du roi fou renversé du trône en 2001 par Ser Bertrand Delanoe Barathéon. Elle est la descendante des premiers hommes qui ont crée la V ème République. Un air angélique qui ne s'embarrasse pas de scrupule pour retrouver ce qui lui appartient.