Tribune d'Anne Hidalgo publiée dans le journal Libération le 31 octobre 2013.
Je conserve, telle une « feuille de route », le message que m’avait adressé le docteur Pachauri, prix Nobel de la Paix, avec Al Gore, pour ses remarquables travaux sur les changements climatiques : « Ce que Paris accomplira dans les prochaines années, peut dessiner un modèle pour toutes les métropoles au cœur du monde urbain universel ». Aujourd’hui, plus de la moitié de l’humanité vit en ville. Et d’ici 2050, cette proportion atteindra 70%. Faire évoluer la ville n’engage donc plus seulement le devenir de ceux qui y vivent : elle est aussi une « proposition » faite au monde, pour une vision, des pratiques, des actes, qui s’appliquent ici, mais influent également «là-bas». A l’heure où les grandes métropoles de la planète concentrent près de la moitié du PIB mondial, c’est au cœur de ces «laboratoires à ciel ouvert» que s’élaborent les réponses aux grands enjeux du siècle.
La Cité est le lieu où chaque jour davantage s’invente notre futur. C’est le destin de Paris. Le projet que je soumets aux Parisiens veut relever ces défis. En proposant une «ville qui ose», je veux réussir l’alchimie entre trois ambitions : assurer la puissance et la modernité de la cité ; lui donner ainsi les moyens d’honorer les besoins de tous ses habitants ; et, ce faisant, affirmer les valeurs de Paris.
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