Les Roms continuent d'animer la campagne municipale parisienne. Nathalie Kosciusko-Morizet avait fait polémique en exliquant que ces derniers ""harcèlent beaucoup les Parisiens". Elle assume ses propos, et les a précisés, mardi 29 octobre, sur Europe 1.
Ce qu'elle a dit : "A Paris, il y avait, dans le temps, des arrêtés anti-mendicité agressive. Cela ne résout pas tous les problèmes mais cela permet de servir de base légale à la police pour faire des contrôles d‘identité. Il faut les rétablir. Enfin, je veux que l’on recrée une police de quartier".
Pourquoi c'est faux ?
Les arrêtés anti-"mendicité agressive", seraient donc la solution miracle contre les "harcèlements" de Roms ? C'est très vite dit.
Déjà, car Nathalie Kosciusko-Morizet mélange deux choses :
1. La "mendicité agressive" est déjà interdite par la loi, arrêté ou pas
D'une part, la "mendicité agressive". Cette notion a été introduite dans la loi par Nicolas Sarkozy et Dominique Perben, ministres de l'intérieur et de la justice, à l'occasion de la loi de 2003 dite "loi pour la sécurité intérieure" ou LSI. Il s'agissait de répondre à "l'insécurité du quotidien" par un arsenal législatif nouveau.
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