La course à la mairie de Paris ne se résume pas à un duel Hidalgo-Kosciusko-Morizet. A six mois du premier tour, «Libération» se penche sur les autres prétendants. Aujourd’hui, la tête de liste du Parti de gauche.
Elle a un côté «bonne copine». Quand on la retrouve pour un café, en terrasse près de l’Hôtel de Ville - elle siège depuis 2008 au conseil de Paris -, ses manières spontanées et ses éclats de rire lui donnent presque l’air d’être toujours une syndicaliste étudiante.
Pour ce qu’elle aurait gardé du goût de refaire le monde. Elue depuis un bail du XXe arrondissement, où elle s’efforce de «repenser le rôle de l’élu local», Danielle Simonnet a participé à la création du Parti de gauche, où elle était en charge de «repenser les pratiques militantes», après être passée par le cabinet de Jean-Luc Mélenchon à l’Enseignement professionnel.
Pas franchement une débutante donc, mais une obsédée des mots qui commencent en «re». Le réformisme du PS, elle y a goûté un moment, de l’époque manifeste contre le Front national jusqu’en 2008, avant de lui préférer, en quelques sortes, la révolution socialiste. A Paris, elle veut la conduire par les urnes, à la tête d’une liste autonome, à laquelle les communistes ne se sont pas, encore, officiellement ralliés Mais Danielle Simmonet a confiance.
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