Depuis une semaine, Nathalie Kosciusko-Morizet manifeste un intérêt soudain pour l’école. La dernière fois qu’elle évoquait le sujet avec autant de conviction, c’était en tant que porte-parole de Nicolas Sarkozy pour justifier les 60 000 suppressions de postes décidées par son gouvernement.
Sur la question des rythmes éducatifs, la porte-parole de la droite parisienne fait preuve de la même amnésie : c’est bien le gouvernement auquel elle appartenait qui a décidé sans aucune concertation et contre l’avis de toutes les parties prenantes, le passage à la semaine de quatre jours à la rentrée 2008. Avec 144 jours de classe seulement par an, la France était devenue le pays européen avec le nombre de jours travaillés le moins élevé et imposant à ses écoliers les journées les plus intenses et épuisantes, au mépris de l’intérêt de l’enfant.
Après avoir consciencieusement défendu la mise à sac de l’école entre 2007 et 2012, la députée de l'Essonne prend la pose d’une improbable porte-parole de légions d’écoliers fatigués et de leurs parents déboussolés, faisant preuve d’un insupportable cynisme.
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