mercredi 5 juin 2013

Les réseaux de NKM pour tenter de gagner Paris

Pari gagné. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) sera la candidate de l'UMP pour lesmunicipales de 2014 dans la capitale. Sa victoire – 58,16 % sur 20 074 votants – face à ses trois rivaux, dès le premier tour de la primaire organisée par la droite parisienne, lui donne "une immense liberté pour rassembler le plus large possible", confiait-elle, radieuse, lundi 3 juin après l'annonce des résultats, au milieu d'une foule de journalistes et de militants à son QG.

"Je suis la candidate choisie par les Parisiens à une large majorité face à une candidate désignée par l'appareil", s'est félicitée la députée (UMP) de l'Essonne, fustigeant Anne Hidalgo, candidate du PS, qu'elle n'a cessé de qualifier d'"héritière"de Bertrand Delanoë pendant sa campagne pour la primaire.


Cette primaire – rendue difficile par les appels à voter contre elle des mouvements contre le mariage homosexuel et de l'aile droite de l'UMP – aura été l'occasion de mettre en place des relais pour la bataille qui s'engage dans les vingt arrondissements d'ici à mars 2014. NKM a déjà mené plus de trois mois de campagne sur le pavé parisien en nouant d'anciens et en activant de nouveaux réseaux. Car l'atterrissage de l'ancienne maire de Longjumeau (Essonne) a été facilité par ses attaches personnelles et familiales avec la droite parisienne.


Si NKM a pu faire son nid à Paris, c'est aussi en s'appuyant sur des réseaux chiraquiens. Son père, François Kosciusko-Morizet, maire (UMP) de Sèvres (Hauts-de-Seine), a toujours été proche de Jacques Chirac. Son grand-père, Jacques Kosciusko-Morizet, diplomate et gaulliste, "a beaucoup aidé mon mari", confiait Bernadette Chirac en annonçant qu'elle irait soutenir NKM en campagne.

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