En fait de commission d’investiture, les initiés savent qu’il s’agit en réalité d’une sombre chambre d’enregistrement où il n’y a de place que pour ceux du sérail qui se serrent les coudes pour rester dans le système.
On n’y parle ni de travail, ni de disponibilité, ni de service, ni de compétence, ni de bilan.
On s’auto réinvesti, on s’auto congratule….
Rien ne change, ce sont toujours les mêmes qui nomment toujours les mêmes… Ils veulent rester entre eux, plus sûr ainsi que rien ne change et de garder ses privilèges.
Haro sur les dissidents.
Le président de la fédération UMP de Paris est le premier à crier aux loups, mais il a la mémoire courte car lui aussi a été dissident, furieux de ne pas avoir été choisi pour mener une liste aux sénatoriales. Bien sûr, sa dissidence n’a pas duré. Le temps pour lui d’user de sa position et de son influence pour prendre la place des candidats initialement prévus alors remerciés ou rétrogradés.
Un discours que Géraldine Poirault Gauvin rejetait avec virulence en 2007 lorsque je me suis présentée aux élections législatives mais qu’elle reprend sans vergogne à son compte aujourd’hui, alors même qu’elle annonce sa dissidence.
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