Le maire de Paris revient pour le JDD sur le rôle de la Ville face aux attentes des pratiquants musulmans dans la capitale.
Vous inaugurez le 28 novembre l’Institut des cultures d’Islam (ICI), à la Goutte-d’Or, dans le 18e. Pourquoi avez-vous initié ce projet mi-culturel?
D’abord, parce que Paris avait besoin d’un lieu d’échange et de partage qui fasse toute leur place aux cultures de l’Islam. Nous sommes là au coeur de la vocation universelle de la capitale, dont l’identité s’enrichit de toutes les traditions, de toutes les cultures et de toutes les spiritualités de celles et ceux qui y vivent. Au plan culturel, cet institut trouve donc sa place dans la politique de dialogue d’ouverture sur le monde que nous conduisons depuis 2001. Avec le Louxor, il doit participer pleinement au renouveau et à la vitalité du 18e. Au plan cultuel, nous n’avons fait que mettre à disposition des musulmans de Paris des salles de prière qu’ils ont intégralement financées et dont chacun sait qu’ils avaient cruellement besoin.
D’abord, parce que Paris avait besoin d’un lieu d’échange et de partage qui fasse toute leur place aux cultures de l’Islam. Nous sommes là au coeur de la vocation universelle de la capitale, dont l’identité s’enrichit de toutes les traditions, de toutes les cultures et de toutes les spiritualités de celles et ceux qui y vivent. Au plan culturel, cet institut trouve donc sa place dans la politique de dialogue d’ouverture sur le monde que nous conduisons depuis 2001. Avec le Louxor, il doit participer pleinement au renouveau et à la vitalité du 18e. Au plan cultuel, nous n’avons fait que mettre à disposition des musulmans de Paris des salles de prière qu’ils ont intégralement financées et dont chacun sait qu’ils avaient cruellement besoin.
Certains pointent un accroc au principe de laïcité. Ne craignez-vous pas de relancer la polémique sur la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État?
Entre le domaine culturel et le domaine cultuel, il y a une cohabitation que j’assume et qui ne contredit ni la lettre ni l’esprit de la loi de 1905. Il n’y a, en revanche, pas la moindre confusion.
Entre le domaine culturel et le domaine cultuel, il y a une cohabitation que j’assume et qui ne contredit ni la lettre ni l’esprit de la loi de 1905. Il n’y a, en revanche, pas la moindre confusion.
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