Chef de file des communistes de la capitale, Ian Brossat publie un livre pour faire du logement «une priorité de la campagne municipale de 2014». Propositions à l’appui.
Pourquoi déclarez-vous
la guerre à la spéculation ?
Ian Brossat. À un an des élections municipales, on parle de tout sauf de la spéculation immobilière, qui est pourtant le problème numéro un des Parisiens. Les prix de l’immobilier ont bondi de 114 % depuis 2000 alors que les salaires augmentaient de 10 % sur la même période. Six parisiens sur dix sont locataires et paient souvent des loyers exorbitants. Les propriétaires qui voudraient acheter plus grand ne peuvent pas le faire. Cette folie spéculative a un impact économique, comme l’a montré un récent rapport de Bercy. Virgin, par exemple, paye un loyer de 18 000 euros au mètre carré par an aux Champs-Élysées. Cela tue l’esprit même de la ville, dont la richesse provient de sa mixité sociale et d’activités. Autant de raisons de faire de ce sujet une priorité pour 2014.
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