vendredi 4 octobre 2013

Bruno Julliard (#PS) : "L'#UMP, #NKM et l'école : de l'amnésie à l'irresponsabilité"

A quelques mois des élections municipales, l'UMP s'est engagée sans scrupule dans une vaste opération politicienne sur l'aménagement des rythmes éducatifs. Jamais sans doute ce parti de l'ordre n'aura autant espéré le chaos qu'en cette rentrée 2013. Convaincus d'avoir trouvé leur eldorado, le gaz de schiste de leur campagne électorale, Jean-François Copé et ses amis courent les plateaux pour sonner l'alarme, dénoncent une réforme qui "plongerait l'école dans un désarroi total", appellent encore à une "grève de la réforme des rythmes".

A Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas en reste. Enjoignant le Premier ministre de "cesser ses expériences sur nos enfants" et évoquant une "catastrophe sans fin", elle se pose en improbable porte-parole des "enfants déboussolés et fatigués", des "parents inquiets" et des "enseignants qui se sentent méprisés".

Et de mépris parlons-en. Souvenons-nous de ces dix années où l'UMP triomphante imposa à l'école de la République toutes les humiliations, lui fît subir le pire en mots comme en actes. Car si les attaques de la droite se font aujourd'hui si violentes et définitives, ce n'est pas seulement dans la perspective des prochaines échéances électorales : il s'agit tout autant de faire oublier le triste bilan qu'elle a laissé en héritage au pays en matière d'éducation.




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