Mes propos tenus en Russie provoquent quelques remous. Il en faut davantage pour me faire tanguer et me faire taire.
Qu’ai-je dit ? "Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s'opposent en Syrie. Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d'action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise."
Mes propos sont mesurés, bien en deca des réserves et critiques que j’exprime depuis plusieurs semaines à l’égard de la stratégie du président de la République dans l’affaire syrienne. J’ajoute que mes paroles sont bien plus respectueuses que celles que François Hollande prononçaient à Bruxelles en 2011, lorsqu’il affirmait que « c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit".
La suite : le blog de Francois Fillon
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