Le commissaire Vincenti, déjà entendu lors du lourd débat au sujet des nuisances nocturnes, a apporté une contribution importante au dernier conseil de quartier Vivienne-Gaillon de lundi 16 septembre. Son exposé concernant l’ensemble de l’arrondissement, les 3 conseils auraient pu y assister ensemble. Sa présentation a passionné la salle et déclenché un vrai débat sur notre arrondissement que de fond sur le principe de la vidéo-surveillance… ou vidéo-protection selon l’auteur. On se rend compte que le principe du recours à ces caméras ne suscite pas encore l’unanimité. Le 2eme arrondissement dispose de 26 caméras, dont 24 tournent et sont reliées au commissariat d’arrondissement et central parisien… surtout installées dans la partie ouest de l’arrondissement (sujet qui a un peu fait débat). Les enregistrements sont conservés 30 jours, 30 jours afin d’être utilisés en cas d’enquête sur un incident dans ce délai.
Pour la police, l’outil a une double utilité. En cas de tensions dans un espace passant (bagarre, disputes entre bandes, mouvement de foule), les caméras permettent d’envoyer rapidement des policiers sur le lieu de l’incident. En cas de délit ou de crime, la caméra permet d’identifier les responsables et les victimes, de les pister et de faire avancer l’enquête. Evidemment, la sécurité publique est d’abord affaire de terrain et de contact humain pour comprendre, obtenir et recouper les informations. Cet outil ne permet pas de prévenir des délits et des crimes, ni de les dissuader. Mais l’aide des technologies peut parfois se révéler précieuse au quotidien et pour les enquêtes.
Soyons clairs. Ce réseau de plus en plus dense de caméras risque de violer un jour la vie privée des passants et des riverains.
La suite : conseilsdequartierparis2.org
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