Jamais dans l'histoire des municipales à Paris, les extrêmes n'ont été autant au centre de la campagne. Du coup, PS et UMP sont confrontés à un même défi : capter l'électorat modéré tout en contrant l'offensive des partis radicaux.
Pour la candidate socialiste, Anne Hidalgo, il s'agit de déjouer l'offensive du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, décidé à faire de la capitale un test de son audience nationale. Le PG tente de dissuader le PCF de participer à des listes d'union dès le premier tour avec le PS, comme ce fut le cas à chaque scrutin depuis 1977 sauf en 1989. Faute d'empêcher cette alliance, il compte conduire des listes autonomes. Avec pour objectif d'affaiblir le PS.
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, la partie est compliquée aussi. La candidate de l'UMP fait face à l'ambition affichée du FN "d'investir les grandes villes" et "de faire de Paris un enjeu national", selon Florian Philippot, vice-président du parti d'extrême-droite. A l'UMP, l'hypothèse d'une perçée du FN est prise au sérieux :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire