À Paris, l'UMP est une espèce de champ de ruines où chacun joue sa propre partition d'une façon ridicule et irresponsable.
Paris est une fête et l'UMP est, depuis l'éloignement de Nicolas Sarkozy, une espèce de champ de ruines où chacun joue sa propre partition d'une façon ridicule et irresponsable, où l'on s'écharpe pour des postes plus que pour des idées, où l'on triche, où l'on ment, où l'on n'invente rien et où l'on n'a pas envie d'aller. Le délabrement du pays, la platitude du président, le délire de son aile gauche, l'inquiétude des acteurs économiques et l'atonie du débat intellectuel ne suffisent pas à convaincre l'opposition de prendre de la hauteur.
Le cas de Paris est symptomatique : la droite avait enfin trouvé un candidat crédible, Nathalie Kosciusko-Morizet qui, rien qu'en matière de style, élève un peu la joute, et les deux racailles de la Droite forte, sarkozysme usurpé, n'ont rien trouvé de mieux ni de plus urgent que d'essayer de la faire battre dans une primaire interne qui n'intéresse personne.
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