Le doute, ce poison dans une campagne, avait commencé à s'instiller dans celle de Nathalie Kosciusko-Morizet. Peu avant la mi-novembre, il s'est installé, lorsque la candidate de la droite à la Mairie de Paris a trébuché sur une série de questions touchant aux transports, problème parisien par excellence.
A peine avait-elle affirmé, sur BFM-TV, que les bus s'arrêtaient à 21 heures dans la capitale, qu'elle a commis un nouvel impair dans le magazine Elle, sur le métro :un « lieu de charme » avec des « moments de grâce » et des « rencontres incroyables ». Que le métro fût aussi reconnu pénible n'a rien changé à l'affaire. La blogosphère s'est déchaînée, chacun rivalisant d'imagination sous le mot-clé #NKMdanslemétro. Le site de L'Express a même publié une BD réalisée grâce à une application qui fait fureur, BitStrips, qui commençait ainsi : « Il était une fois une jeune femme rousse prénommée Nathalie qui voulait devenir princesse de Paris. »
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