Regards.fr. Quels objectifs politiques fixez-vous à votre campagne ?
Danielle Simonnet. Nous voulons l’inscrire dans la dynamique de l’élection présidentielle. Concrètement nous nous fixons l’objectif de rassembler à nouveau les électeurs de Jean-Luc Mélenchon à Paris, soit 11% et plus largement, contribuer à la mobilisation des abstentionnistes. Je crois que nous sommes bien partis. Sans exagérer la portée d’un sondage, la première enquête d’opinion sur le 14° arrondissement nous donne précisément 11%. Une telle base de départ en début de campagne peut rendre optimiste. Nous rassemblons les nôtres avant d’élargir.
Parvenez-vous à vous faire entendre malgré le duel NKM/ Hidalgo ?
Oui, je pense que nous sommes en mesure de déjouer cette histoire écrite d’avance. Les médias commencent à se faire écho de ma campagne et nous pouvons créer la surprise. NKM se décrédibilise chaque jour davantage. Elle ne fait le buzz qu’avec ses boulettes. Elle apparait définitivement comme celle qui défend la cause des héritiers. Elle mène une campagne très sécuritaire et réactionnaire en particulier sur les Roms. Elle n’est pas une candidature menaçante pour la gauche à Paris.
Hidalgo est quant à elle plombée par la politique gouvernementale, dont elle se dit solidaire, qui désespère tous ceux qui ont élu Hollande. La réforme des retraites qui remet en cause un acquis historique de la gauche et l’augmentation de la TVA pour faire payer au peuple les 20 milliards de cadeaux au patronat ne passent pas du tout.
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