Après les attaques de l'aile droite de l'UMP contre Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate se retrouve à
gérer un scrutin interne, transformé en un remake du débat post-présidentielle sur la ligne politique du parti.
C'est à se demander si nous sommes bien en mai 2013 et non un an auparavant. En quelques jours, la primaire UMP pour la mairie de Paris s'est transformée en un remake du débat sur la ligne politique suivie par le premier parti de la droite française. Avec en invités, les artisans de la droitisation, les Patrick Buisson,Guillaume Peltier et Geoffroy Didier. Et face à eux, les partisans d'un positionnement plus modéré parmi lesquels François Fillon, Jean-François Lamour ou Benoist Apparu.
En expliquant qu'il ne votera pas pour Nathalie Kosciusko-Morizetparce qu'elle ne s'est pas opposée au mariage gay, Guillaume Peltier a transformé le scrutin parisien en un dossier national. Derrière le jeune loup de l'UMP, Patrick Buisson aurait trouvé un moyen de régler ses comptes avec une NKM, qui aurait critiqué sa responsabilité dans la défaite de Sarkozy. L'ancien président a lui-même plongé dans la bataille, en s'affichant avec son ancienne porte-parole samedi soir au parc des Princes, quelques jours après que Pierre Charon a soutenu que l'ancien chef de l'Etat n'était pas fan de la candidature NKM.
Voilà pour le décor d'une intrigue, qui se joue désormais au-delà du périphérique.
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