RMC : La primaire de l'UMP pour les municipales à Paris suscite de plus en plus de doutes. D'autant que la favorite, Nathalie Kosciusko-Morizet, est fragilisée par les attaques des opposants au mariage gay. Pour vous, le système n'est pas en cause. Votre parti pris : contre les réactions primaires, vive la primaire !
Hervé Gattegno : Si la primaire ne servait qu'à arbitrer un concours d'ambitions, elle n'aurait que l'intérêt d'un procédé technique et pas celui d'un processus politique. La vérité, c'est qu'il y a à l'UMP des lignes différentes, divergentes même - sur le mariage gay, mais pas seulement. Ces débats n'ont pas été tranchés après la défaite de Nicolas Sarkozy. Les municipales peuvent être l'occasion de commencer à le faire et c'est l'intérêt de l'UMP de ne pas attendre la présidentielle. Donc peut-être qu'une bataille plus disputée que prévu obscurcit l'horizon de Nathalie Kosciusko-Morizet, mais s'il éclaircit la ligne de l'UMP, ce sera toujours ça de pris.
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