Anne Hidalgo, dauphine présomptive du seigneur Delanoë – qui a déjà organisé la transmission de son sceptre à la dame du 15e – vient d’être mise en lumière par Le Parisien. Enfin ! Seraient tentés de se dire les soutiens de la 1ère adjointe, à qui il est fréquemment reproché d’être trop discrète.
Las ! Madame Hidalgo doit ce coup de projecteur à une sombre histoire, survenue à l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) – dont elle préside le conseil d’administration. Alertée par le suicide d’une employée il y a environ 1 an, l’Inspection du travail a en effet légitimement diligenté une enquête. Plusieurs dysfonctionnements ont alors été relevés, dont le plus grave porte sur de nombreuses heures supplémentaires, non payées.
En termes légaux, cela s’appelle du « travail dissimulé » : une spécialité que l’on croyait pourtant l’apanage des odieuses entreprises privées vilipendées à longueur de temps par les socialistes ! La Ville de Paris a bien sûr prévu d’acquitter la facture de 300.000 €, sans doute histoire de faire oublier au plus vite ce peu glorieux épisode.
Pour l’anecdote, Mme Hidalgo a exercé durant près de 10 ans les fonctions… d’inspectrice du travail, allant jusqu’à commettre un livre sur le sujet !
Le plus choquant réside toutefois dans l’attitude du directeur de l’APUR, Francis Rol-Tanguy :
- « Les syndicats eux-mêmes n’avaient rien dit » !
- « (…) je n’ai pas le sentiment que les choses soient beaucoup plus dramatiques qu’ailleurs. », ose-t-il affirmer quant au suicide de la salariée.
Un tel cynisme fait froid dans le dos. Qui plus est lorsqu’on sait que la femme décédée avait laissé une lettre de suicide faisant part de ses difficultés professionnelles…
La sanction encourue par l’APUR et M. Rol-Tanguy ? 120.000 €. Le prix d’une vie ?
"Source : le Huffpost"... Certes ! Il aurait toutefois été correct de citer l'auteur de l'article - votre serviteur -, voire le site de parution de l'article originel, qui date par ailleurs de juillet 2011.
RépondreSupprimerFrançois Vial