Communiqué de Myriam EL KHOMRI, porte-parole d’Anne HIDALGO – vendredi 17 janvier 2014
La Préfecture de Police a annoncé que le Plan de Vidéoprotection pour Paris (PVPP) avait permis 6.827 interpellations en 2013. N’en déplaise à Monsieur Péchenard, Bertrand Delanoë a soutenu dès 2008 dans son programme aux Parisiens un plan de vidéoprotection de 1.000 caméras. Depuis, le PVPP a été mis en place en concertation avec la Préfecture de Police et les mairies d’arrondissement, avec l’appui de l’ensemble des services de la ville.
On ne peut pas à la fois vanter les mérites de la vidéoprotection et attaquer ceux qui l’ont mise en place.
Fait-il semblant de méconnaître que la Ville de Paris participe à plus de 40% au budget spécial de la Préfecture de Police ? (à hauteur de 308,24 millions d’euros, sur un budget global de 735 millions d’euros). Il s’agit d’une hausse continue de +50 % depuis 2001. Nous n’avons donc pas de leçon à recevoir en la matière.
Proposer de doubler le nombre de caméras du PVPP relève de la démagogie. Et pourquoi pas le tripler ou le quadrupler ? Pour quelle finalité et quelle efficacité ?
Comme le propose Anne Hidalgo, le PVPP devra s’inscrire dans une démarche pragmatique de proportionnalité et dans le respect de l’information des habitants.
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