Les élus franciliens de la majorité de gauche se mobilisent tous azimuts contre le relèvement de 7 à 10% de la TVA pour les transports en commun en 2014, particulièrement malvenu en période de crise et de campagne électorale.
Considérés à la fois comme "bien de première nécessité" et "élément de compétitivité", les transports publics en Ile-de-France assurent chaque jour les 8,3 millions de trajets de plus 4 millions de voyageurs.
La hausse de la TVA prévue dans le budget 2014 "nous conduirait à des hausses de tarifs insupportables (...) un sujet qui peut être très délicat à gérer tant pour la région que pour le gouvernement", met en garde Jean-Paul Huchon, président PS du Conseil régional, dans un missive adressée le 9 septembre à Jean-Marc Ayrault."J'ai à l'esprit les conséquences qu'une décision similaire a pu avoir récemment à Rio de Janeiro et Sao Paulo", où des émeutes ont éclaté à la suite d?augmentations dans les transports, écrit M. Huchon dans une comparaison un peu audacieuse. Au Stif, autorité organisatrice des transports, les élus ont tranché: "reporter la hausse sur les usagers n'est pas envisageable dans le contexte actuel", estiment-ils dans un voeu adopté mercredi en conseil d'administration, qui demande au gouvernement "d'abandonner" ce relèvement de TVA.
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