mercredi 15 mai 2013

Hôtel-Dieu : les urgences condamnées à fermer


Sa parole est habituellement rare. Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), est sortie de sa réserve, hier, pour tenter de faire barrage à la levée de boucliers que provoque la restructuration du plus ancien hôpital parisien.

C’est officiellement la fin des urgences de l’Hôtel-Dieu?
MIREILLE FAUGÈRE. A partir du 4 novembre, le service d’accueil des urgences (SAU) sera transféré vers les autres sites, c’est-à-dire Cochin, Saint-Antoine, Saint-Louis-Lariboisière et le Pitié-Salpêtrière. Nous allons faire des travaux et répartir les moyens nécessaires pour accueillir plus de personnes dans ces hôpitaux. En même temps ouvrira à l’Hôtel-Dieu une structure pluridisciplinaire de soins ambulatoires pour des consultations sans rendez-vous qui fonctionneront 24 heures sur 24, avec un plateau de radiologie et la présence d’un Smur en continu.


Qu’est-ce qui justifie que le site du centre de Paris, qui recouvre neuf arrondissements, devienne un hôpital sans lits?
Aujourd’hui, l’Hôtel-Dieu est un hôpital qui est devenu inadapté à l’exercice de la médecine conventionnelle car ce site historique est trop vétuste et ne permet pas d’assurer les soins en qualité et sécurité de manière durable. 

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