Son chic insolent et son esprit bien fait sont ses atours pour conquérir Paris. La candidate UMP y ajoute une touche bobo pour convaincre. Récit d'une métamorphose très politique.
Un soir de juin dernier, la fiesta bat son plein dans l'appartement du fondateur de GayLib, Emmanuel Blanc. Sur le coup de minuit, après un dîner parisien, Nathalie Kosciusko-Morizet arrive accompagnée de son mari, Jean-Pierre Philippe.
"Il y avait là 70 mecs, zéro nana. Très zen, elle a picolé du champagne et fumé des clopes, raconte un participant. Certains sont venus lui parler de sa frilosité à propos de son abstention sur la loi Taubira tout en lui demandant de poser pour une photo. Pour les homos qui ne sont pas de gauche, elle coche deux cases : elle est belle et elle en a dans la tête." NKM s'éclate, il faut qu'on la voie partout, que son acronyme soit connu de tous.
Elle ratisse des voix sur Radio Notre Dame et rend visite au Grand-Orient. La nuit, elle ondule au Pitchfork Music Festival, rassemblement de hipsters de la fin octobre, où elle se mêle à la foule sous la Halle de la Villette. Le jour, elle fend les rues de la capitale à grandes enjambées. Rayonnante. A moi, Paris ! Qu'elle chaloupe sur ses 12 centimètres ou cavale en ballerines à bords festonnés, la candidate UMP est en mouvement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire