La lecture de la presse nous renvoie à une pointe aigüe de la crise politique.
Commençons par les annonces inquiétantes d’une progression du FN tant dans les sondages que déjà lors d’élections partielles.
Commençons par les annonces inquiétantes d’une progression du FN tant dans les sondages que déjà lors d’élections partielles.
Cela nous dit :
1) que l’électorat du FN grandit,
2) que les abstentionnistes ne craignent plus de le laisser passer.
Est-ce un signe de la fascisation des esprits ? Ce serait une explication un peu simple, permettant de dédouaner les forces politiques de toute responsabilité et ne renvoyant celle-ci qu’aux gens.
Dans toute l’Europe, l’obstination des partis socialistes de faire la politique du capital ne laisse que du ressentiment comme réaction ; et comme réclamer et faire part de son ressentiment ne fait pas force de changement, l’expression de la désillusion ne trouve d’issue que dans le silence fâché ou le seul vote qui apparait rompre avec la normalité politique. Ajoutons que le côté « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » des gouvernants et des nantis donne une connotation morale à ce ressentiment, ce qui conduit davantage aux pulsions qu’à la citoyenneté.
Le second fait est l’annonce que le PC ira avec le PS aux municipales à Paris. Comment faire une politique qui soit la promotion de la démocratie sociale et politique à Paris avec un PS qui fait le contraire nationalement ? De plus, la tentative de faire pression sur lui, qui a commencé en 1965, à une époque où le PC était nettement plus influent que le PS, n'a, en 50 ans, jamais réussi.
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