En refusant de s'allier à la droite, l'unique conseiller de Paris MoDem s'est mis en porte-à-faux.
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| Jean-François Martins |
"J'aurais aimé vous dire, centriste que je suis, que mon choix allait au centre. Or, tout semble indiquer qu'il n'y aura pas de candidat centriste au premier tour. En tous cas ni Marielle de Sarnez (vice-présidente du MoDem) ni Christian Saint-Etienne (candidat de l'UDI), puisque ceux-ci se dirigent vers une alliance avec l'UMP dès le premier tour. Ma famille politique reste le MoDem, mais le choix d'une alliance avec cette droite parisienne que j'ai pu observer aux premières loges depuis que je suis devenu conseiller de Paris en 2010, ce n'est pas ce que je souhaite pour les Parisiens.
Je ne veux pas que Nathalie Kosciusko-Morizet soit maire de Paris. Je sais que ce n'est pas le bon choix pour Paris." Jean-François Martins, unique conseiller de Paris MoDem (14e) aurait peut-être mieux fait de se taire.
Après avoir apporté son soutien à la candidate à la mairie de Paris Anne Hidalgo (PS), un ralliement que l'équipe de NKM voit comme "un renoncement à la liberté" pour cet élu local, Martins est dans le viseur du parti centriste. La direction du MoDem a en effet immédiatement annoncé "la suspension" de l'élu ainsi que le lancement d'une procédure d'exclusion à son encontre.
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