vendredi 1 novembre 2013

Les émancipations d'Anne #HidalGO (#PS)

Comment la candidate du PS à la mairie de Paris cherche à se libérer de ses poids : l'ombre écrasante de Delanoë et l'impopularité du pouvoir socialiste.




Il fallait de l'imagination pour voir Anne Hidalgo sans Bertrand Delanoë. Elle était la première adjointe au maire de Paris. Un maire souvent sur le podium des personnalités politiques préférées des Français. Un maire qui faisait de l'ombre à une élue discrète.
Et puis, Bertrand Delanoë a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat aux municipales de mars 2014. C'est Anne Hidalgo qu'il veut pour lui succéder. Le cadeau est empoisonné.

Le pouvoir, ce boulet

Octobre 2013, la donne a changé : le gouvernement est en difficulté, le pouvoir semble perdu, le président est impopulaire comme jamais. Ce n'est plus seulement de Bertrand Delanoë qu'Anne Hidalgo doit s'émanciper, mais de son propre camp, devenu "la seule chose qui peut nous faire perdre", dit-on au PS.
C'est sur les sujets les plus sensibles qu'elle choisit d'instaurer le rapport de force. D'abord, au sujet des impôts. "En matière de fiscalité, on est allés trop loin", déclare-t-elle le 23 septembre sur RMC et BFM TV. 
Deuxième prise de distance majeure : dans l'affaire Leonarda, alors qu'elle savait François Hollande sur la même ligne - stricte - que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, Hidalgo n'a pas attendu la parole présidentielle pour réclamer "solennellement" le retour de la jeune fille expulsée au Kosovo. "

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