Une table pliante, des bretzels, du Coca... Ce 17 octobre, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est installée place de la Sorbonne pour converser avec quelques badauds, rabattus par des militants UMP. C’est l’opération "NKM près de chez vous", que la candidate UMP à la mairie de Paris répète deux fois par semaine. Objectif : tourner dans les 121 quartiers de la capitale pour se montrer, rencontrer les électeurs, enrôler des volontaires.
"Un show pour faire le buzz", tacle Jean-Louis Missika, directeur de campagne de sa rivale socialiste, Anne Hidalgo. "Une démarche de contact direct qui innove par rapport à la campagne assez institutionnelle de Hidalgo", rétorque Jean-Didier Berthault, son homologue dans le camp NKM, qui moque "l’embourgeoisement de ceux de l’Hôtel de ville". La pique donne le ton, offensif, adopté par la "tueuse" NKM.
Le bastion de la capitale semble imprenable : depuis sa victoire aux municipales de 2001, la gauche n’a cessé de progresser, battant des records en 2012 – 55,6% à l’élection présidentielle et 60% aux législatives –, et Bertrand Delanoë reste un maire très populaire. A l’assaut de la forteresse, la candidate, polytechnicienne, qui a fait son service dans la Marine nationale, a une stratégie quasi militaire.
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