C’est une manifestation spectaculaire de la crise du logement. À la fin des années 2000, nous avions découvert que des pavillons de banlieue parisienne étaient redécoupés par leurs propriétaires en 2, 3, 4 voire 7 appartements (voir ici notre reportage de l’époque). Au lieu de louer, par exemple, un pavillon 1 200 euros, le propriétaire, après quelques travaux et séparations, loue 4 studios à 700 euros, profitant du manque d’habitations dans la région. La plus-value n’est pas négligeable, résultat d’un « marché pousse-au-crime », comme l’explique Anne-Claire Davy, auteur d’une étude que l’IAU (Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France) vient de publier.
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