On en connaît tous, qui un cousin, qui une belle-soeur, qui de vagues connaissances, de ceux-là qui occupent un logement social en toute injustice, qui parce qu'ils ont des revenus bien trop élevés, qui parce qu'ils sont déjà propriétaires ailleurs, qui parce qu'ils sous-louent en catimini, et aussi qui parce qu'ils ont été "pistonnés" et ne s'en cachent parfois même pas.
Un jour, il faudra enfin lever le voile sur le favoritisme ou le clientélisme de ces logements obtenus parce que bonnes relations, copinages, ou juste bonne carte politique. Il faudra remettre de l'équité et surtout rendre à ces logements leur vocation première d'être des logements "sociaux" réservés à ceux qui en ont vraiment besoin, et non pas à ceux qui ont juste les relations qu'il faut.
Vous me direz, on pourrait en dire autant de certains emplois réservés dans les régions, villes ou collectivités, ces places en crèche, ou en école bien notée, le clientélisme et le piston à la française ont encore de beaux jours devant eux.
Sauf que de clientélisme et piston à corruption, il n'y a qu'un tout petit pas.
Quand il s'agit d'élus, des gens qui vivent de l'argent public, mandatés par les voix obtenues de leurs concitoyens, l'indignation est nécessaire, car le clientélisme devient alors véritablement inacceptable.
Prenons le cas des logements sociaux. HLM, appartements de la ville, et autres logements à loyers bloqués.
En 2006 à Paris, vingt-quatre conseillers en bénéficiaient, 77 conseillers d'arrondissement, et 123 collaborateurs d'élus. Soit 22% des élus parisiens. Les deux tiers des attributions avaient eu lieu avant l'arrivée de la gauche en 2001.
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