Les Colonnes infernales de ce jour auront un ton particulier, puisqu’elles ne traiteront que d’un seul sujet : l’homme au fusil de Paris.
Comme nous l’indiquions sur la brève correspondante, il n’est pas question pour nous de minimiser le tragique des événements, et nous prions pour le rétablissement rapide du photographe visé ; seulement d’analyser la marche de la mécanique médiatique lourde, qui n’a pas cessé, heure par heure, d’alimenter ses colonnes infernales.
I. — Synthèse des faits
- Vendredi, un homme armé d’un fusil menace un journaliste de BFM-TV avant de prendre la fuite.
- Le même quidam — d’après l’avancement actuel de l’enquête — fait irruption ce matin au siège de Libération, tire deux coups sur un « collaborateur » photographe, blessé à l’abdomen et au thorax, puis repart.
- L’homme armé refait son apparition à l’heure de midi à la Défense, devant les tours de la Société Générale. Il tire deux coups contre le bâtiment, cette fois sans blesser personne, puis repart.
- Sa cavale se poursuit dans l’Ouest parisien.
II. — Ce que les médias conventionnels vous en ont dit
L’appareil médiatique a fonctionné à plein pendant toute la journée. Face aux faits exposés ci-dessus, ses réactions ont été les suivantes.
Première réaction médiatique : revendiquer le martyre
Libération attaqué, que cela se sache, c’est la Terre entière qui s’arrête de tourner. Les « unes » numériques des quotidiens nationaux en attestent.
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