jeudi 24 octobre 2013

Libertés municipales et constitution

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Beaucoup de Français se réjouissent à l'avance du vote sanction que les électeurs exprimeront massivement en mars à l'encontre du pouvoir socialiste impuissant, incompétent et inaudible. On doit avouer à cet égard une certaine indifférence quant aux étiquettes et même, ce qu'il faut déplorer, aux programmes des formations alternatives.

La première question à se poser devrait être celle des convictions, de la pureté et de la force de caractère des futurs élus. Disons-le fortement à cet égard : quels qu'ils soient – ils se trouveront confrontés à des carcans administratifs et financiers les plus lourds, inédits dans l'Histoire. Les franchises et l'existence même des municipalités, rappelons-le, remontent bien avant la révolution française. Elles furent associées de façon séculaire à l'œuvre des rois capétiens.
Les bénéficiaires du scrutin protestataire prévisible seront, comme les autres, confrontés à une contradiction flagrante.
Celle-ci résultera d'un système administratif extraordinairement contraignant, et qui, cependant se prévaut désormais du mot de "décentralisation". Plus de 20 ans après les lois Defferre, on l'a inscrit dans la constitution en 2003.

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