A 150 jours du premier tour des élections municipales à Paris, «20 Minutes» fait un tour d'horizon des forces en présence...
Qui va réussir son Paris? Alors que le premier tour des élections municipales à Paris est prévu pour le 23 mars 2014, les candidats à la Mairie de Paris sont quasiment tous en ordre de bataille. Têtes de listes, chefs de files, alliances, dissidences… Les différents partis engagés dans cette bataille électorale sont presque tous en ordre de marche. A 150 jours du scrutin, 20 Minutes fait le point sur ce scrutin capitale.
Qui est de la partie?
On commence à y voir un peu plus clair, surtout à gauche. Le Parti communiste a décidé dimanche de faire une liste commune dès le premier tour avec le PS, menée par la première adjointe au maire Anne Hidalgo, au grand dam du Parti de gauche, emmené par Danielle Simonet qui présentera des listes autonomes dans tous les arrondissements.
Cette stratégie de l’autonomie sera aussi appliquée du côté d’Europe Ecologie-Les Verts, qui avec Christophe Najdovski, compte faire entendre sa voix comme il l’avait fait en 2008. «Il faut arrêter de dire qu’il n’y aurait que l’UMP ou le PS qui serait propriétaire de la Mairie de Paris», affirme l’élu du 12e. A droite, la situation se décante même s’il reste des incertitudes.
Si Nathalie Kosciusko-Morizet a désigné ses chefs de fil le 9 octobre, prenant ainsi de l’avance sur son calendrier, elle essuie depuis de nombreuses menaces de dissidences. Les 3e, 5e, 7e, 8e, 14e et 15e, 16e sont ainsi concernés à des degrés divers. «Ce sont plus des problèmes liés à des places sur les listes que des divergences politiques, nuance-t-on dans l’entourage de NKM. Et puis, le seul vrai problème c’est dans le 5e, car les Tiberi ont un véritable poids politique et pourraient se maintenir au second tour.»
Quant au centre, si rien n’est encore officiellement décidé, la tendance semble à l’union entre l’UDI de Christian Saint-Etienne et le MoDem de Marielle de Sarnez comme l’expliquait cette dernière lundi affirmant qu’un rapprochement au niveau local était «quelque chose que nous avons sur notre agenda». L’UMP vise même une alliance plus large espère un accord «à la fin novembre», glisse un élu de la droite parisienne.
A l’image de sa stratégie nationale, le FN, emmené par Wallerand de Saint-Just espère jouer les trouble-fêtes à Paris.
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