Entre 200 et 300 sans-papiers, vêtus de gilets de sécurité jaunes, ont demandé une "régularisation globale" et observant une minute de silence pour "les morts de Lampedusa".
Parti des côtes libyennes, un bateau clandestin chargé de 450 à 500 migrants en majorité érythréens a coulé après un incendie accidentel jeudi à l'aube, non loin des côtes de Lampedusa (sud de l'Italie). Les secouristes (pêcheurs, garde-côtes...) n'ont pu sauver que 155 personnes, ce qui ferait de ce naufrage le pire drame de l'immigration des dernières années. Ce drame a profondément marqué les esprits de l'autre côté des Alpes mais aussi en France. Entre 200 et 300 sans-papiers et leurs soutiens ont en effet manifesté samedi 5 octobre à Paris, réclamant une "régularisation globale" et observant une minute de silence pour "les morts de Lampedusa".
Outre la "régularisation globale de tous les sans-papiers", les manifestants demandaient "le droit de vote" pour les immigrés et "la fermeture des CRA", les centres de rétention administrative où sont placés les immigrés en situation irrégulière dans l'attente de leur expulsion, a résumé Faouzi Dhaouadi, l'un des délégués des manifestants. Ils devaient remettre une lettre en ce sens au président François Hollande.
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