Après le vote du PCF parisien et alors que Jean-Luc Mélenchon évoque « un cas » qui ne va pas « tout ruiner », des voix du mouvement s’élèvent pour renouer avec sa dynamique.
Le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon avait décidé dès la rentrée d’en faire un symbole, puis d’en faire un enjeu pour l’avenir du Front de gauche. Le vote des communistes parisiens, ce week-end, y a, comme au sein des autres formations du Front de gauche, logiquement suscité des réactions. « J’ai le cœur en cendres de voir ça, je vais mesurer les dégâts, laissez-moi reprendre mon souffle », a déclaré, hier soir sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon, évoquant un sentiment de trahison au moment où « l’élargissement » du rassemblement notamment aux écologistes, qu’il revendique, commence à fonctionner ailleurs. « L’intimité des points de vue est très grande, a-t-il cependant poursuivi, ce n’est pas un cas qui va tout ruiner mais c’est un cas déplorable parce qu’on le voit comme le nez au milieu de la figure. »
« Nous allons avoir besoin du Front de gauche à Paris et ailleurs dans les mois et les années qui viennent », a assuré, pour sa part, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sur RTL hier matin, alors qu’on lui demandait si la coalition n’était pas morte avec ce vote. Dès la fin du scrutin communiste, Anne Hidalgo, tête de la future liste d’union PS-PCF, disait son « immense joie » et sa « très grande fierté » de voir « prolonger et amplifier la dynamique de rassemblement et d’action de l’union de la gauche à Paris ».
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