Le porte-parole de la candidate socialiste à la mairie de Paris était l’invité, mardi, de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris. Tandis que la campagne des municipales s’accélère, Bruno Julliard a estimé que le Front national pourrait jouer un rôle plus important que lors des précédents scrutins. L’ancien conseiller du ministre de l’Education nationale ne s'est pas montré particulièrement tendre avec le bilan du gouvernement.
Contestataire, Bruno Julliard l'a toujours été. C’est ainsi qu’il est apparu dans le paysage politique, en 2006, lors du mouvement anti-CPE. Et quand on lui demande ce qu’il ressent à l’égard de l’action gouvernementale, Bruno Julliard se montre particulièrement incisif : "Je ne ressens ni haine, ni honte, mais pas de fierté non plus. Il y a un vrai manque de professionnalisme, avec trop de couacs". Il ajoute : "Un an après l'accession au pouvoir ce n'est plus acceptable, il faut que ça cesse. Je ne pense pas que ce gouvernement soit incapable mais… les Français en doutent". Malgré ses nouvelles fonctions de porte-parole d’Anne Hidalgo, il assène : "On ne sais pas où on va, on n'arrive pas à donner de perspective aux Français. Et là j'en veux au gouvernement."
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